Je suis très heureux et très fier d’être sur le podium avec mes deux respectés aînés (qui figuraient dans mon choix).
Un grand merci au CE pour avoir sélectionné mon sonnet, aux votants pour l’avoir distingué, aux lecteurs et aux dix-sept (17 !) commentateurs qui se sont donné la peine d’écrire tout le bien qu’ils en pensaient…

Je regrette simplement le procès d’intention que m’a fait Ascar au motif que j’ai osé employer les rimes « encensoir » et « reposoir » dont, d’après lui, l’utilisation serait prohibée depuis « Harmonie du soir » de Baudelaire !!! Excusez-moi, Ascar, mais si l’on veut trouver des rimes à « soir » et « asseoir », il n’y a pas un grand choix – à moins de tomber dans le prosaïque (dressoir, dortoir, pressoir), dans le vulgaire (suçoir), dans le médical (suspensoir), voire dans le sanitaire (pissoir). Ou alors, à ce compte-là, il faudra dorénavant s’interdire « soir » et « asseoir » à la rime…

Ce petit mouvement d’humeur passé, je rends hommage aux regards aiguisés de mes commentateurs. Si j’ai présenté mon sonnet en néoclassique, c’est que je suis conscient de certaines imperfections (par rapport au classique) que je n’ai pas souhaité corriger :
- la présence de deux mots de la même famille : « soir » et « bonsoir » ;
- l’hiatus « un à un » que je préfère à l’expression « un par un » car je le trouve (paradoxalement) plus doux à l’oreille,
- la répétition du mot « asseoir » (qui plus est, à la rime !).
En revanche je n’avais pas vu la répétition « connais-connu » dans deux vers consécutifs ! Merci Cristale et Luz de me l’avoir signalée, je vais remplacer « Je connais leurs prénoms » par « Je sais tous leurs prénoms ». Je ne m’étais pas non plus rendu compte de l’allitération en « m » au dernier vers, relevée par pieralun. Mais là, je crains de ne pas pouvoir y faire grand chose...
Peut-être y a-t-il d’autres faiblesses que je n’ai pas vues : en ce cas, merci de me les signaler (si vous avez du temps à perdre...).

Ah, avant de nous quitter, un petit mot pour Anna qui a « juste un peu tiqué sur "Et j’irai sans regrets, sans peur, sans résistance" qui [d’après elle] ressemble un peu à de la forfanterie ». Mais non, Anna, à mon âge ce n’est pas de la forfanterie, c’est plutôt une forme d’espoir, un vœu en quelque sorte !

Je vous remercie toutes et tous, socque, Cristale, Vero, pieralun, Cyrill, AnnaPanizzi, papipoete, Lebarde, poludor, inconu1, BlaseSaintLuc, Myo, Miguel, Vilmon, Ascar, Donaldo75.
À bientôt,
GiL

Pour retrouver mon poème et vos commentaires, c'est ici : http://www.oniris.be/poesie/gil-l-appel-du-soir-concours-11689.html

Tiens donc, un dix-huitième commentateur ! Merci, peu contemplatif chVlu, de vous être laissé envoûter par mon sonnet : c’est d’autant plus gratifiant pour moi (et méritoire pour vous^^) qu’il se situe aux antipodes de votre style habituel...

Et voici un dix-neuvième commentaire ! Je suis gâté, merci Bodelere et rendez-vous pour votre prochaine parution.

Bonsoir Gil,

Dans mon commentaire, je reconnais la qualité de votre écriture. Pour autant, votre argumentation ne tient pas. Il y a près de 60 mots en rime riche et près de 450 en rime suffisante avec « soir ». Si vous tapez sur Google « poésie + reposoir » ou « poésie + encensoir  », vous tombez direct en première ligne sur Harmonie du soir. Donc je ne suis pas le seul à faire ce rapprochement entre 2 mots très faiblement utilisés et le texte de Baudelaire.

Bien à vous

Bonsoir Ascar,

Et si vous tapez "poésie+bruyère" ou "poésie+houx", vous tombez en première ligne sur Demain dès l'aube...