Remerciements " l’araignée "


Je suis heureux de remercier ONIRIS pour la parution de ce poème, dont le titre put rebuter le lectorat… en fait aucunement !
Genèse

Je n’ai aucun mérite au sujet  de la figure que représente mon texte ; il n’en revient en fait qu’à la construction, que j’ai empruntée de très loin à Victor Hugo, lorsqu’il écrivit " les Djinns ".
qui se présentait ainsi :

pas de monosyllabes
8 strophes de DISSYLLABES
……………..TRISYLLABES
………….. .. TETRASYLLABES
……………. PENTASYLLABES
……………. HEXASYLLABES
……………. HEPTASYLLABES
……………. OCTOSYLLABES
pas de……… ENNEASYLLABES
8 strophes de DECASYLLABES
puis decrescendo OCTOSYLLABES
……………. HEPTASYLLABES
……………. HEXASYLLABES
……………. PENTASYLLABES
……………. TETRASYLLABES
……………. TRISYLLABES
……………. DISYLLABES
pas de monosyllabes

et chaque vers rime en alternant " féminin et masculin "

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Moi, je me suis contenté d’écrire ( sans rimer ) jusqu’à 12 vers de 1 pied, puis 2, puis 3, puis 4, puis 5, puis 6, puis 7, puis 8, puis 9, puis 10, puis 11, puis 12… et j’ai décru de la même façon jusqu’à 1 pied !
Voici l’explication toute simple de mon " involontaire " calligramme !

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Mon araignée avec ses six pattes, put être la victime d’un piège, qui lui en arracha deux ? Même pas ! Mes yeux ont bien compté huit, mais un de mes neurones dut s’emmêler jusqu’à ma plume, lui faisant écrire une paire au lieu de DEUX ! Malheur !
Je n’ai pas d’araignée de compagnie, mais comme toute bête ( à part le moustique ) n’est pas intéressée par notre personne ; il m’arriva d’en faire grimper une ( épeire ) depuis la ronce où elle attendait, de sa toile sur ma main, jusqu’en haut de mon bras sans que je la mordis !
Je vis un jour un reportage sur la réserve de cuir d’un célèbre sellier ; on pouvait voir sous plafond des toiles, plus précieuses qu’un Rembrandt… celles d’araignées où des mouches, indésirables sur ces peaux prestigieuses, venaient se prendre au piège ! Cela fut faute professionnelle grave impardonnable, d’avec un grand plumeau, voulu les supprimer...

Mercis personnels

arigo ( beaucoup ) vous aimez autant le mélange du fond et de la forme, qui fonctionne bien ici. Mon araignée a bien 8 pattes ( merci beaucoup )
socque ( un peu ) certes l’épeire est des plus classiques, à 8 pattes ; pas d’accord, voyez la grosse velue qui vient de traverser le salon Brrrrr ! Par contre, penchez-vous sur la " Diadème " ; d’abord elle ne bronchera pas, et elle arbore une belle livrée ! Vous aviez passé mon texte, pour finalement y revenir saluer cet exercice plaisant ( merci )
Robot ( beaucoup ) les bons passages entomologiques alliés à des formulations plaisantes t’ont bien plu, mais tu déplores ces deux pattes arrachées… ( merci beaucoup )
Donaldo ( beaucoup )  de prime abord, le calligramme attira ton regard, puis les mots déclinant des images aux couleurs abstraites. La bête est quand-même effrayante, et ton trait d’humour " les doigts agiles seraient situées sur deux pattes manquantes " me font sourire ( merci beaucoup )
apierre ( beaucoup ) description savoureuse, avec ses expressions telles " j’estoque, je stocke, je croque ". Heureusement , l’on ne voit pas la bête en trop gros plan, elle vous horripile ! ( merci beaucoup )
sympa ( bien ) du travail pour arriver à cette présentation ? Je baisse les yeux de honte… non, le hasard des pieds simplement ! Mais mes " j’estoque…" vous plurent bien ; vous avez le mérite de m’avoir lu, détestant cette bestiole ( merci )
ANIMAL ( beaucoup ) il manque bien deux pattes à mon héroïne, mais cela n’ôte rien à la qualité de mon poème ; joliment tourné, très visuel moment de poésie naturaliste ( merci beaucoup )
Cristale ( bien ) vous avez bien du mérite de vous être penchée sur mon poème ( les yeux fermés je suppose ) et avoir trouvé l’ensemble beau, malgré la répugnance de mon épeire ! Le passage du ( mâle que la femelle dévore après coït ) vous plut particulièrement ! Cela ne serait-il pas justice pour certains Maîtres du Monde ? Merci encore chère Cristale !
Lebarde ( beaucoup ) après une période de " vaches maigres ", normal, nous étions en pleine canicule et le fourrage manquait ! J’ai bousculé la matière où je me plaisais ( mais j’ai encore en réserve quelques textes en vers à pieds, que je tenterai de placer un jour ) J’ai taillé un joli costard à ma bête, mais elle le mérite car je la trouve si élégante !
Opiniâtre, oui je crois l’être et dans tous les domaines ; n’abandonne pas comme ça ! Ça énerve mon épouse de ne pas me voir m’énerver ! Ma petite-fille jusqu’à 10 ans, aurait dit comme la vôtre « trop fort papi ! » merci beaucoup
WILCO ( beaucoup ) malgré ses deux pattes manquantes, vous me lisez avec plaisir, et retrouvez mon attrait pour la faune en particulier… que je faisais rimer jusqu’alors ! Mais 8 textes néo-classique refusés à la chaîne, me détournèrent de ma " spécialité " ! Vous semblez être admiratif de l’araignée travailleuse, méticuleuse, et écologiquement insecticide ! ( merci beaucoup )
Edgard ( beaucoup ) une personne de plus qui ne déteste pas l’araignée ! En outre les tournures de mon langage vous plaisent, et vous font songer au grand naturaliste ( Audubon ) me flattant fort au passage ! ( merci beaucoup )
Angieblue ( beaucoup ) je passerai sur le handicap de mon héroïne, mais mes formules imagées t’ont bien plu ; j’en suis ravi ! Je ne sais à vrai dire si la bête croque ou suce, mais mon choix l’a rendue encore plus énigmatique… Tu as bien aimé ( merci beaucoup )
emilia ( beaucoup ) à la manière de Victor Hugo, vous a évoqué ces vers allant crescendo puis dé-crescendo, avec des images empreintes d’humour comme celle-ci " je suis la voltigeuse de vos phobies ", où comme il m’est coutumier de faire parler " qui n’a pas de voix " avec ce " je " ! mes octosyllabes attendent dans un coin, mais j’aime bien laisser courir ma plume sans barrières. ( merci beaucoup )
dream ( beaucoup ) comme j’aimerais que ceux qui ne m’aiment pas ( peu en fait ) lisent ce " et voici notre adorable conteur " nous emmenant dans ses vers champêtres ; c’est ce que je préfère, il est vrai  car les bêtes ( hormis le moustique ) ne me déçoivent jamais ! Rien n’arrête ma bucolique inspiration, et il reste encore bien des quatre ou six ou huit pattes, qui méritent que je leur dédie un poème ! Vous m’aimez autant en rimeur qu’en libre-versifieur, j’en suis fort touché et m’appliquerai à ne point vous décevoir… ( merci beaucoup )
Provençao ( beaucoup ) je suis sûr que voisinant avec les cigales, mon épeire doit tisser de belles toiles dans les décors chers à Cézanne, du côté de Sainte Victoire ? Vous qualifiez mon poème en termes si élogieux, que je me redresse comme un if ... songeant à la dentelle de vos vers que j’adore ! ( merci beaucoup )
Groscoco ( beaucoup ) " preste rétiaire des buissons, je suis l’épeire ", vous avez raison il ne fallut point de majuscule ! cette image me plaît bien ( j’ai tant aimé le film Gladiator ) et vous prenant au jeu de mon récit, tel un moucheron vous vous êtes laissé prendre au filet ! ( merci beaucoup )
Kekedi ( un peu ) quelle drôle d’idée que versifier sur une araignée ? ( vous pourrez lire mon bestiaire : poisson, scarabée, couleuvre, bonobo, corbeau etc... ) j’ai déjà un autre animal sur le papier ; j’espère que son histoire ( si elle paraît ) vous plaira ? ( merci )
Damy ( beaucoup ) heureux de vous revoir parmi nous ! L’araignée, symbole de la répugnance pour beaucoup, est ici rendue sympathique à l’image d’une jolie fille, corsetée, qui prendrait dans son filet maints prétendants… en attendant de les croquer ! Une fable au cours limpide tout au long de son cours… ( merci beaucoup )
Pouet ( bien ) je ne fais pas semblant, juré ! Mais cela me peine de vous lire, alors que vers d’autres horizons avez mis le cap ! Les commentaires de gens comme vous, sont si rares que je les apprécie particulièrement ( quand vous aviez aimé mon " je t’aimais ", m’avait très ému ) Vous avez bien aimé ces fameuses sonorités " j’estoque, je stocke, je croque " : merci
fugace ( passionnément ) la forme de mon texte avec la ressemblance à la toile d’araignée… désolé, elle est tout-à-fait fortuite ! Mais le thème de la vie naturaliste, vous est cher et manque beaucoup au milieu de nos moments humains, hélas bien sombres ces temps ! J’ai pris un virage dans mon écriture, qui n’est pas sans vous déplaire… j’espère tout comme Vous, renouer avec le succès " hors octosyllabes", sur une histoire de fourmis ( vous me l’avez ôté de la… bouche ) ( merci beaucoup )
Castelmore ( beaucoup ) de nombreux admirateurs se sont pris dans toile, parfaitement tissée de mes vers , avec en particulier " j’estoque, je stocke, je croque " Votre compliment est… à croquer ! J’espère voir encore mon nom honoré, sous cette forme libre. ( merci beaucoup )
inconnu1 ( beaucoup ) je parviens à vous faire aimer la poésie libre, alors que la musicalité des rimes vous est chère ! Je me suis inspiré ( comme je le dis en préambule ) de Victor Hugo, de très loin ! Manger son mâle après coït, j’ai déjà suggéré que cela puisse se faire chez les humains ( j’aurais bien vu Mélania Trump dévorer… l’arrogance de son mari ) Vous dites nourrir une araignée… horreur !… je pourrais aisément le faire ! j’ai déjà un corbeau qui me colle de près ! ( merci beaucoup )
hersen ( beaucoup ) je désespérais de ne plus voir tes mots sous les miens ! l’araignée, abhorrée mais si souvent poétisée ( je ne le savais pas ) se montre à travers mon travail, sous les meilleurs reliefs avec mes trois " ocke " en particulier ! Cette compagnie ne t’a pas rebutée ( merci beaucoup )
Myo ( beaucoup ) cette araignée-là, a l’avantage d’avoir une couleur vive, la rendant plus sympathique ( c’est plus vrai que les grosses velues de Fort-Boyard ), et il lui arrive d’épargner la vie de son mâle après coït ( peut-être que d’autres étant venus l’honorer, furent si quelconque ? ) Vous voyez comme d’autres lecteurs, la forme proéminente de son gros abdomen… je suis si contrarié de dire que non...mais la voltigeuse vous a bien promenée ( merci beaucoup )
Quidonc ( beaucoup ) vous êtes un des rares lecteurs à avoir compté jusqu’à DOUZE, puis décompté jusqu’à UN, pour vous laisser charmer par cette arachnide, aussi belle que cruelle ( c’est vrai qu’elle est très belle avec sa croix sur le dos ) gageure relevée… ( merci beaucoup )
François ( beaucoup ) heureux de votre retour ! Poème agréable sous cette forme originale, qui montre sur grand écran l’héroïne aux " six " pattes, cruelle mais il faut bien manger ! La " preste rétiaire des buissons… " vous évoque des souvenirs lointains, d’enfance en Afrique, quand des toiles gigantesques ondulaient au vent … j’aurais peut-être craint d’en approcher la tisseuse ! ( merci beaucoup )
Dugenou ( ???????? ) je vous aurais bien remercié, mais de votre ligne le commentaire s’est envolé... 

Bonjour Papipoète,

Non, il ne faut jamais désespérer. je suis quelquefois assez prise sur le site, je lis tout mais ne prend pas forcément le temps de commenter après publication.

l'araignée, oui, une star de la poésie.

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie parce qu'on les hait...
Victor Hugo, dans les Contemplations, qui en fait un sujet autant politique que philosophique.

Et tu avais, je crois, commenté mon "Carnage".

Bravo pour ce poème, plébiscité à juste titre !

à bientôt de te relire !

oui " carnage " , je suis allé relire ce fameux poème, où ton araignée rencontra un franc succès !
bonne journée à toi

bonjour Ombhre ; vous avez posé votre regard sur mon araignée ( dont j'oubliai de préciser que la femelle est " un peu plus " imposante que le mâle... si petit et n'ayant pas le costume de madame épeire, si flamboyant ! ) que lorsqu'elle le mange après " ngolo ngolo ", cela ne doit lui faire qu'un maigre encas !
Vous voyez une comptine enfantine, certes nous ne feuilletons pas " demain, dès l'aube " mais j'aime bien ce vocable pour parler de mon héroïne. Pas sûr pourtant, que ce récit n'endorme tranquillement le petit au lit.
Vous souriez à mon humour, et les sonorités en " oke " ( j'en ai plein en réserve ! )
merci de votre lecture !

bonjour Eclaircie
Vous voici, après une longue absence, de retour ici et sous mon " araignée " précisément ; du " libre " de la part de papipoète ( ah mes octosyllabes ! ), il y a de quoi surprendre ?
Quand on revient de chasse, encore et encore bredouille, il faut accepter de changer son fusil d'épaule ! ( j'ai pourtant essuyé deux refus depuis cette métamorphose épistolaire )
Mon texte sur l'épeire, que vous trouvez si belle, comme moi ! ne vous fit pas peur, au contraire !
La mise en page de la Belle, put ressembler à sa toile tissée, mais à ce moment-là, ma plume fut trop contrainte, pour une écriture...libérée !
Vous avez bien aimé ; j'en suis heureux et vous remercie !