Merci à tous ceux qui ont commenté mon "Héritier" ! quant à l'aspect caricatural du texte... Hélas, celui-ci ne fait que tirer vers l'absurde les conséquences d'une philosophie de l'éducation qui sévit à l'Education Nationale depuis plusieurs décennies et dont des "pédagogues fous" tirent les ficelles. Savez-vous que de jeunes professeurs entrant à l'IUFM se sont déjà vu signifier "Vous n'avez rien à transmettre." (sic) ? Quant au choix de la catégorie "humour", il me semble qu'il découle de cette absurdité même. Cela dit, je reconnais que c'est un humour très noir.

Aïe, aï, aïe ! Je m'en doutais un peu, ce n'est donc pas de la science-fiction ! Dommage pour les générations "montantes" (?) qui, d'ici peu, ne bénéficieront plus, entre autres, de ces quelques années de latin qui m'ont été pourtant fort utiles tout au long de ma vie...
Alea jacta est !

Bonjour Sylvaine,

j'ai bien aimé votre texte. Quand j'utilise le mot "caricatural" ce n'est pas dépréciatif, je veux simplement dire que vous forcez le trait et les opinions de vos personnages comme un caricaturiste forcerait les yeux ou le menton de son modèle.
Le format nouvelle nécessite la synthèse et je préfère mille fois votre choix plutôt que de se retrouver avec de longues pages de description sur le profil psy de la visiteuse et du principal. Ou alors cela doit faire l'objet d'un roman (c'est un autre exercice).

Concernant le sujet qui nous anime... Il y a temps à dire. Pour faire très court: je crois bien que le principe d'égalité est parfaitement contradictoire avec celui de la liberté:
La liberté de lire des livres (et l'accès aux livres) engendre forcément une inégalité culturelle. Je lis car je suis motivé pour le faire, j'ai du temps (plutôt je consacre du temps) et j'ai accès à la lecture.

Votre texte dénonce l'effondrement du niveau scolaire (sujet sensible où l'on se fait rapidement traiter de réac').
Je n'ai pas d'avis là dessus, je suis un jeune enseignant à qui le recul manque pour juger de la situation mais... ah ah ah ! Je travaille dans un établissement "privé hors contrat" donc les problèmes de l'Educachion Nachionale restent loin de moi. Je mène ma barque sans vents et marées bureaucratiques et c'est très bien comme cela!

Je sais que dès que ce sujet est abordé en France, la Loi de Godwin guette. (cf: http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin)

Oh oui, vous avez raison, in-flight, à l'EN, les partisans d'une transmission "verticale" se font facilement traiter de fascistes. Il y a dix ans que j'ai cessé d'enseigner, et, si j'en crois différents blogs, ça ne s'est pas amélioré depuis. La notion de mérite individuel, par exemple, est on ne peut plus suspecte, car elle contredit au principe d'égalité.

C'est drôle il y avait il y a une émission sur le "sacré" qui a été diffusé sur Arte. On y parle du rôle de l'estrade dans les écoles.

Je mets le lien de l'émission: http://www.arte.tv/fr/le-sacre-est-il-un-archaisme-regis-debray-est-l-invite-de-raphael-enthoven-dans-philosophie/7911878.html

Encore une fois je ne me suis pas forgé d'opinion là-dessus mais j'ai lu ou vu je ne sais ou que lorsque les tableaux à craies sont arrivés dans les classe début du 20ème je crois, on a crié au scandale car cela représentait une innovation dont on ignorait les conséquences (résistance au changement quand tu nous tiens).

Pour avoir vécu ça de près en tant que parent d'élève, c'est assez effrayant.

Je suppose que tout le monde connaît cette histoire mais pour ceux qui ne connaîtraient pas...

http://michel.buze.perso.neuf.fr/lavache/maths_modernes.htm

Même dans le passé c'était mieux avant, c'est bien connu.