En soumettant ce petit poème, je me suis demandé comment il serait accueilli par la communauté Oniris et je suis heureux de constater que vous avez (presque) toutes et tous bien (ou beaucoup) aimé. Du moins celles et ceux qui se sont exprimés, d’autres se sont probablement abstenus par manque d’intérêt… Il est vrai que le sujet est mince, le vocabulaire et les images simplistes et quelques tournures appartiennent au langage courant.

C’est d’ailleurs ce que lui reproche Anne la tiède : mais, Anne, c’était l’objectif ! Au moins, vous appréciez le rythme... En tous cas, merci AnnaPanizzi d’avoir commenté.
En effet on est plutôt, comme le remarque Mintaka, dans le registre de Maurice Carême. C’est très flatteur, merci.
Ascar, Marite, Poludor et Vero, vous avez apprécié la simplicité du poème (que vous qualifiez à juste titre de ‘‘comptine’’), son agencement et sa ’’joliesse’’. Merci d’avoir ‘‘Beaucoup’’ aimé.
papipoete, merci de vous être enthousiasmé pour mon poème au point de lui décerner un ‘‘Passionnément’’.
Cristale, votre appréciation ‘‘Beaucoup ↑’’ me ravit. L’écho ‘‘lune-plume’’ vous a plu et c’est une forme d’approbatur pour moi qui suis toujours réticent à sortir des canons de la poésie classique (sauf pour le rythme et les césures !) : merci, je vais tâcher dorénavant de m’intéresser davantage aux échos et assonances en fin de vers.
Je garde pour la fin votre commentaire, socque, que j’ai carrément adoré. Je résume : mon poème a tout pour vous déplaire (les vers, la forme, le fond) et puis… à la lecture, « un charme [vous] saisit », et vous y découvrez « une adéquation qui [vous] surprend de la forme et du propos ». Quel plus beau compliment pour un auteur : charmer le lecteur malgré lui ! Merci, merci.

Et puis merci au CE et aux lecteurs.

http://www.oniris.be/poesie/gil-l-hiver-est-revenu-11556.html

Tiens, un commentaire tardif, merci Eskisse.
Vous concluez par : « C'est peut-être cette alliance de la banalité et de la délicatesse qui fait la singularité de votre poème pour moi ». J’apprécie la courtoisie du mot ‘‘singularité’’… et merci beaucoup pour ‘‘la délicatesse’’. Quant à ‘‘la banalité’’, vous avez compris qu’elle était assumée : j’ai voulu, écrivant pour des enfants, faire simple en mêlant un vocabulaire et des expressions prosaïques (thermomètre, un temps de chien, que le diable m’emporte…) avec des images qui ne recherchent pas l’originalité à tout prix (habits du dimanche, écharpe blanche...) mais plutôt la poésie. Ai-je eu tort ?
Merci d'avoir "Bien" aimé.

Bonsoir Gil,

Le poète n'a jamais tort... Ses choix sont rois. Merci pour ce retour détaillé. Au plaisir de vous lire.