Bonjour à toutes et à tous,

Merci aux commentateurs qui ont fait l’effort de parcourir cette prise de notes de cours fictifs.
Je tiens à préciser que si le mythe ainsi que son analyse sont une invention, les références citées sont vraies.

Étudiante pendant de trop longues années, je me retrouvais bien souvent dans la même situation que certains d’entre vous lorsque, le soir venu, il me fallait reprendre le compte rendu de ces interminables exposés afin de préparer des fiches de travail. Il ne s’agit pas du cours en lui-même mais d’une captation propre à chaque élève tout comme une lecture est propre à chaque lecteur (wancyrs)
La retranscription fidèle de la prise de note aurait nécessité d’inclure des caractères de type sténographique comprenant abréviations et symboles que chaque étudiant développe pour lui-même mais que je ne pouvais pas retranscrire sous un format texte. Le compte rendu en aurait été d'autant plus illisible pour le public. L’urgence de la prise de note pousse également à sélectionner les informations à conserver en espérant que l’attention portée au cours suffisent à se remémorer le contexte global (Vilmon).
Il en résulte un « déchiffrage » des notes de cours laissant par moment place à une copie pure et simple d’une partie de document (le mythe). C’est la raison pour laquelle le mythe en question ne prend pas la même forme que la prise de note en elle-même. C’est par ce biais que j’ai tenté d’équilibrer le côté technique d’écriture avec la contrainte littéraire. (Cox : je vous l’accorde, cette partie aurait méritée d’être mieux développée, je n’en suis d’ailleurs pas satisfaite).
Dans tous les cas, loin de moi l’idée de « rouler des mécaniques » avec un « jargon » scientifique. Il s’agissait plutôt de montrer comment à force de concentrer l’écriture en synthétisant des informations, celle-ci en devient presque ésotérique. Il revient au lecteur de faire un effort de reconstruction d’un récit qui ne lui est pas donné d’emblée tout comme chaque étudiant est dans l’obligation d’effectuer un déchiffrage « actif » des ouvrages scientifiques qu’il doit assimiler tout au long de son cursus d’apprentissage. Il se doit d'acquérir les notions et les concepts propres à la terminologie de son domaine de recherche.
A charge pour lui de doser son investissement dans ce travail de lecture » (Dameer-Catelena)

Merci Provencao pour votre intervention mais je n’ai pas compris votre commentaire.

Merci à Donaldo75, papipoete et cleamolettre (Hortithérapie était mon premier choix). Un peu rassurée car je pensais être refusée pour le concours.

Pour une première participation, j’ai trouvé l’exercice particulièrement difficile tant les contraintes étaient fortes. Même si de nombreux textes très intéressants parviennent à maintenir un bon équilibre entre nouvelles techniques d’écriture et littérature, je m’attendais à plus de prises de risque et de créativité de la part des autres participants.

Vivement la prochaine édition.

Roxanne

Merci, Roxanne, pour ce retour. Je suis d'accord avec toi quant à la prise de risques (moi-même je m'aperçois que je n'en ai pas pris beaucoup avec mon texte) que permettait ce concours.



Au plaisir de te lire sur une autre nouvelle.

Don