Bonjour à tous et merci au CE d’avoir accepté le texte.

Les commentateurs ont été peu nombreux, mais la qualité de leurs remarques, particulièrement techniques, compense. J’avais réléchi à presque tous les problèmes mentionnés, j’ai donc fait des choix esthétiques qui laissent dubitatifs, ce que je prends évidement en compte.

Par exemple, pour lune énorme/lune élaguée, 1ere et dernière strophe, suivies d’une reprise de la lune en début du vers suivant, je pensais que ça passait bien et donnait du rythme. Idem pour les deux participes présents faisant coupe en fin de vers… Comme quoi !

Pour le reste, j’ai besoin de place pour écrire et je me sens à l’étroit sur quatre petites strophes.
Sans doute parce que j’ai commencé par faire de la prose et que j’éprouve le besoin de tout justifier, d’une façon ou d’une autre, pour qu’on ne me reproche pas de facilités. J’ai d’ailleurs proposé des textes courts, à une exception près, par rapport au reste de mon stock...

J’ai pris le risque de m’avancer hors des sentiers que je bats habituellement en poésie avec le nouveau texte envoyé : on verra bien. J’en profite pour dire que j’ai vu la lumière quand j’ai découvert Oniris en Février et que je regrette beaucoup de ne pas l’avoir trouvé plus tôt dans les résultats de recherche « Publier en ligne », maudit soit Google !

Oniris m’a redonné le goût de m’y recoller. J’aurai terminé un recueil pour Noël si tout va bien, des textes plus bruts, moins sophistiqués, qui prennent source sur des morceaux de souvenirs. Je lis beaucoup de poétes contemporains des cinquante dernières années ces derniers mois, surtout pour voir, pour essayer de comprendre leurs techniques et préoccupations et de m’en nourrir.

Je proposerai (enfin!) la nouvelle sur laquelle je suis depuis mars avant la fin de l’année : n’ayant pas fait de prose depuis plus de dix ans, j’ai beaucoup galéré pour me remettre en marche depuis Janvier. J’ai écrit Indocile pour me rassurer d’ailleurs, tellement j‘étais en rade avec l’autre texte (mais il va beaucoup mieux depuis !).

Et j’espère avoir les conditions pour venir à bout d’un roman d’épouvante en 2017, à partir d’un « début » assez conséquent de 2004.

A de prochaines lectures !

Votre passion pour l'écriture fait plaisir à lire. Il semble que vous écriviez beaucoup, entre les nouvelles, la poésie, et le roman... Si Oniris a pu vous rebooster, tant mieux ! Je comprends assez ça, fonctionnant aussi un peu avec l'esprit de l'émulation.

Par ailleurs, comme vous, je crois que cela fait effectivement du bien de se nourrir de chouettes lectures pour avancer. Cela inspire et ouvre des horizons... en plus des petits plus de la technique.

Merci à Lulu pour son passage et les commentaires détaillés qu'elle laisse au quotidien sur Oniris.

Et merci à Sodapop et à Jamesbebeart pour leur enthousiasme sur ce texte.