Je souhaiterais remercier le CE qui a permis la publication de ce bref poème ainsi que tous ceux qui ont pris la peine de le lire et éventuellement de le commenter.
A la lecture des réactions, j'ai pu me rendre compte de l'énormité des erreurs que j'avais commises, et que je voyais pas tant je manquais de distance par rapport à cette petite chose.
En premier lieu, je tiens à dire que, comme la grande majorité de hommes, j'adore le soleil et les journées de beau temps.
Ma première erreur est d'avoir laissé croire, notamment par le titre, mais également du fait de la rédaction, qu'il s'agissait d'une poésie sur le soleil, alors qu'ici l'astre du jour n'est qu'une métaphore : « Tout l’Éphémère n'est qu'un symbole » (Goethe, traduction Gérard de Nerval). Dans ce texte, ni le soleil, ni les grains de sable n'ont d'importance autre que symbolique.
L'idée initiale de cette petite pièce, c'était la ressemblance extérieure entre le soleil et un grain de sable (tous les deux jaunes et ronds), de même que l'extraordinaire différence de taille entre ceux-ci. C'est peu de chose, et c'est pourquoi ce poème ne pouvait être que fort bref.
Et de là, je me suis laissé entraîner vers l'image d'un soleil dominant sans contestation possible un désert de sable brûlant.
Que le soleil et les grains de sables n'aient été qu'un symbole dans cette pochade, certains l'ont bien compris. Mais d'autres se sont révoltés contre ma prise de position supposée « anti-solaire »; c'est de ma faute car tant le titre que la rédaction de ce texte pouvaient le laisser croire.
Je suis d'accord avec ceux qui estiment que l'ennui n'est sans doute pas la caractéristique première des grands dictateurs. Encore que Hitler, qui était un grand paresseux, neurasthénique et sujet à des crises d'abattement, a certainement connu l'ennui lorsqu'il était au pouvoir. J'imagine que les monstres qui ont causé tant de mal à leurs semblables au siècle dernier sans parvenir pour autant à un bonheur personnel ont surtout vécu dans l'angoisse (des révolutions, des attentats...).
Mais il me semble difficile de contester que certains dictateurs aient été véritablement adulés par la majorité de leurs concitoyens, même si cela peut nous choquer (Hitler, par exemple, tant qu'il remportait des victoires; Mussolini avant ses lamentables défaites). Je connais pour ma part deux musiciens russes, personnalités exquises et hautement cultivées, qui aujourd'hui encore vénèrent Staline. Il faut le faire !
Voilà. J'ai assez bavardé sur cette petite pièce qui n'en méritait pas tant.
Encore une fois, je remercie de tout cœur ceux qui ont pris la peine de rédiger des commentaires (positifs ou négatifs) et qui m'ont ouvert les yeux.

Ne vous remettez pas trop en question, tout de mème.
Chaque auteur a sa façon de dire les choses et de les ressentir.
Ça me parait légitime.pour moi il n’y a aucun non sens dans ce texte.

Au plaisir de vous lire.