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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour "Les mutilés" |
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Chevalier d'Oniris
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09/04/2015 09:58 Groupe :
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Bonjour ONIRIS,
Mes remerciements vont d'abord au comité de lecture pour avoir autorisé ce partage. Cet arbre heurte mon regard chaque fois que j'entre dans le village où vit ma petite ILONA. J' avais ébauché au printemps deux strophes, laissées de côté, me disant qu'elles ne pouvaient intéresser qu'un vieux rêveur mélancolique. Et puis cet été pluvieux , ce "pont Charles NODIER" m'ont encouragé à reprendre l'ouvrage vers une tentative en poésie classique. Sur la forme, je suis content parce que j'ai tenu bon pour vous offrir cette page. Même si le chemin me fut difficile, j'ai pris du plaisir à construire, à trouver le mot qui se prêtait le mieux au fond et à cette forme, si exigeante. Mais comme j'ai pu l'écrire lorsque j'ai construit mon jardin, c'est dans l'exigence seule que l'on peut rencontrer le beau. Travailler encore et encore jusqu'à ce que l'émotion nous soit un jour d'un simple regard. Sans avoir pleinement réussi, il me semble m'en être approché. Un retour de ma copie, et grâce aux deux remarques du comité de lecture, je serais parvenu à mon but. En tous les cas, sur ce plan, j'ai appris et tacherai de me souvenir. Sur le fond, je suis heureux et même comblé car aujourd'hui, grâce à vous, je me rends compte que je ne suis plus seul. Même si , avec le travail accompli je nourrissais l' espoir d'être publié, je fus oh combien surpris et ému de vos compliments. Vous aussi, vous aimez les arbres! Sur le sujet, quelques années auparavant, j'aurais gardé ma gêne au fond de moi en passant mon chemin. Voici onze ans, je me suis penché et ai ressenti une grande émotion à découvrir quelques arbustes que le vent avait façonnés au fil du temps en bord de mer par exemple et même émergeant d'une falaise, à force d'opiniâtreté. Leur allure dégageait une certaine noblesse. Les courbes qu'ils dessinaient me touchaient particulièrement. J'étais en train d'effleurer cet art du niwaki. Dans mon jardin d'eau, créé précédemment avec mon fils, je voulus essayer mais ne connaissais même point l'alphabet de cet art venu du Levant. Des stages existaient mais trop chers, trop loin. J'ai cherché à me documenter. C'est ainsi que j'ai découvert et étudié un ouvrage de Frédérique DUMAS. Entrant dans la retraite, je me suis lancé chez moi pour transformer un simple Junipérus. Un mois de travail à suivre pas à pas les consignes: à retirer le bois mort, à découvrir avec bonheur sa charpente, à apporter au centre de l'arbre la lumière nécessaire à son épanouissement futur, à appréhender le doute et choisir en ce cas la patience, à prendre régulièrement du recul pour mieux observer, à façonner lentement, sans violence. Après cet automne de transformation, j'ai essayé d'apprendre autrement les saisons, le bon moment pour intervenir. Quelques années plus tard cet arbre m'a récompensé en rayonnant au jardin. Son énergie s'est concentrée sur ces fameux nuages qu'il offre au ciel de sa main aux doigts épanouis. L'émotion est si forte au niwashi amateur que je suis que, lorsque j'entreprends, je pourrais volontiers transformer tous les arbres du quartier et même au loin. Vous l'aurez compris. Une nouvelle passion m'est née et n'est pas étrangère à l'élaboration de ce texte et au regard que je vous invite à porter vers l'orient. Sans pouvoir peut être, tout comme moi, vous rendre au Japon un jour, vous pouvez peut-être tenter une visite au parc oriental de Maulévrier près de CHOLET. Il n'est, pas plus que le vent, de supplice dans la conduite de ces arbres. Ce sont pour moi des œuvres d'art vivantes qui ne cessent de nous surprendre. à Papipoète: Cette seconde strophe vous a plus particulièrement. Elle m'est venue naturellement, du fond de moi- même comme si cet art nouveau que je tente d'effleurer depuis dix ans me permettait de mieux comprendre la différence entre nos deux mondes que sont l'orient et l'occident. Que, malgré la richesse de notre vocabulaire, entre taille, élagage et bûcheronnage il peut être...un outrage! à Queribus: Je suis très touché par toutes vos remarques et compliments. Sur le sujet, je doutais encore au printemps qu'il puisse plaire. Vous me démontrez le contraire. Sur la forme, vous saluez mon travail même s'il me reste bien de progrès à accomplir. Vous avez passé un excellent moment à me lire, je suis comblé! à Lebarde: Sur le fond, à chacun son opinion, bien sûr. Sur la forme, par la lecture de quelques uns de vos commentaires, il m'est apparu que vous étiez exigeant de cette catégorie classique. Aussi suis-je touché des compliments que vous me faites. Vous avez pris plaisir à me lire, j'espère pouvoir renouveler cette expérience. à Vincendix: Le sujet vous a plu, j'en suis heureux . Sapins et bouleaux sont souvent les victimes, le manteau du second est si charmant que l'on oublie souvent que c'est un arbre de la forêt et qu'il lui faut de l'espace tout comme l'épicéa qui règne en notre Jura! Vous avez aimé mon style, que puis-je demander de plus, à Marite: Je pense souvent à ces arbres qui se penchent au dessus de la tête des visiteurs à l'entrée des vieilles demeures ancestrales . Leurs maîtres ont mis une vie, voire bien davantage à les guider, preuve s'il en était de l'immense respect qu'ils ont pour leur prochain. Quand je vous dis qu'il s'agit d'un art nourri des plus grandes valeurs . De très rares propriétaires tentent la chose en occident avec des glycines et c'est un grand bonheur lorsqu'elles sont en fleurs. Sauf que leur inconvénient majeur est leur pouvoir de "constrictor"! Malgré cette gêne dans la première strophe, vous avez bien aimé, à Sphyria: Vous avez bien aimé, j'ai su vous toucher et vous me voyez même quelque peu artiste. De cette médaille, je vais donc conserver l'avers ! à Robot: Tous les arbres ne se prêtent pas au jardin et à la taille raisonnée. C'est là notre grande erreur en occident. Les sapins, les bouleaux, si belles puissent être leurs parures, sont comme les grands aigles...dans le ciel! Une soif de liberté avant tout. Vous avez apprécié ma métaphore et mon côté défenseur de la nature. Je me sens moins seul ! à Virou64: Dans les jardins, oui, il vaut mieux penser arbustes que roi des forêts, assurément. Sur la forme, le comité de lecture n'a retenu que deux erreurs à mon égard ( coupables et salue). Vous avez aimé vous laisser porter par ce beau texte; je suis touché. Inconnu1: Vous avez bien aimé ce joli poème et sa métaphore où apprécié et supplicié se sont imposés à moi d'emblée. Sur la forme, à la suite de ce 1er essai, j'essaierai de me souvenir de vos remarques. Miguel: Vous saluez ce premier essai par un beaucoup. J'apprécie. Un niwaki réussi se remarque entre autres par l'absence totale de trace de ligature ou de blessure, preuves d'une conduite raisonnée et du souci du bien être de la plante. Un grand MERCI à tous pour votre partage!
Contribution du : 04/11/2021 08:59
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Re : Remerciements pour "Les mutilés" |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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Ainsi qu'en son jardin, notre poète nous taille une page de remerciements digne d'un jardin d'eau ; rien ne dépasse, tout est au cordeau, des phrases comme venues se poser sur l'onde de son bassin...
Au plaisir de te relire dans ces colonnes ! papipoète
Contribution du : 04/11/2021 10:00
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Re : Remerciements pour "Les mutilés" |
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Visiteur
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Bonjour Assagui,
Je n'ai pas encore lu votre poème, mais l'émotion dégagée par vos explications si joliment tournées me donne fort envie d'aller le lire. Déjà, je m'étais permis de relever la touchante photo de votre mutilé. Vous le retrouverez ici J'apprends aussi, grâce à vous, ce qu'est un niwashi. Et c'est bon de se rappeler que les arbres aussi ont une âme... Merci pour tout Cat
Contribution du : 04/11/2021 14:41
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