Merci à tous d'avoir laissé un commentaire sous ce petit poème.

Je vais apporter quelques éclaircissements en m'appuyant sur vos remarques, si vous le voulez bien :

Pascal, le fleuve que je mentionne est la Garonne. Le meurtre se déroule à Toulouse. En fait, le meurtrier est un personnage que j'ai inventé et que je tente de faire jaillir entre les lignes d'un roman dont l'élaboration commence à peine. Je m'excuse donc en effet pour les éléments obscurs que j'ai employés. Si vous connaissez la ville de Toulouse, je peux vous décrire l'endroit exact ou se passe la scène : en somme la cour, les murs de nacre blancs, le fleuve en retrait, tout cela existe !
Vous m'avez démasqué quant au "roux". Il sert de bouche-trou mais j'ai décidé de le garder car il me semblait juste et bon de donner au tueur cette touche d'irrationnel.

David, il y a beaucoup de choses à retenir de votre critique, j'ai donc fait un copier/coller sur word et vais m'atteler à une correction de mon texte en profondeur. Néanmoins, je pense garder celui-ci pour la postérité (la famille, les amis) car il est à mon image : bordélique, et ca, c'est très important ! Merci pour votre passage.

Hananke, je ne suis pas une personne très fréquentable. Je me nourris d'enfants au petit déjeuner. Mais merci pour votre passage.

Iloa, "un rien de rue" est une partie de l'allitération en "r" que j'ai introduite pour symboliser le râle de la mourante. Merci d'avoir lu cette unique strophe, ca vaut déjà le monde pour moi.

Brabant et Pimpette, vous n'êtes pas en manque, je ne sais ce que je préfère entre Jack the Ripper, Lautréamont et les frères Cohen. Un grand merci pour votre passage.

Citation :

Si je connais Toulouse ? J'y habite depuis plusieurs années, donc je connais plutôt bien, oui...

Disons que ce qui me gênait dans le poème, c'est ce fleuve qui tombait là comme un cheveu sur la soupe. Un élément géographique impromptu qui a (un peu) perturbé ma lecture... Mais rien de bien méchant ! Merci pour vos compléments d'information.

Je me permets de prolonger mes remerciements puisque d'autres commentaires se sont ajoutés aux premiers

Ioledane, merci pour vos idées. L'âme crasseuse pour moi signifie ce qui pousse le tueur à faire ce qu'il fait. Ce câble pété au beau milieu d'un cerveau humain sain, qui se prend à vouloir tuer jusqu'à la jouissance. J'imagine bien ce câble pété comme une ombre rampante qui lape goulûment l'eau des chiens.

Quant à la frange, oui, elle est gorgée d'eau qui ruisselle quand le tueur soulève le corps. Le ruissellement évoque ses plaintes.

La valse des couleurs est un bouche-trou que j'ai utilisé mais je l'aime bien car il représente l'irrationnalité du monde dans lequel vit un tueur en série.

Troupi, merci également pour votre passage. Je pense que tout ce qui peut choquer a quelque chose de bon. Néanmoins là n'était même pas mon intention.

Widjet, merci aussi pour votre passage. Oui, c'est vrai que c'est lourd. J'aime bien ça, moi. Mais j'écris parfois plus léger aussi, vous devriez repasser sous un éventuel prochain texte plus léger.

Très bonne journée à tous