Champagne, les amis ! Car c'est la première fois que j'obtiens cinq plumes. Passé ce petit cri de vanité comblée, je remercie donc vivement pour leur indulgence (ou leur sagacité) Jemabi, Vincent, Hananke, solo974, papipoete, Robot, Edgard, Elena, Poldutor, Lebarde, Angieblue, Myo, Provencao, Boutet, Ramana, socque et Tomoe.
Ramana, "ta, ta, ton", vous aurez remarqué qu'entre chacun de ces sons il y a onze syllabes et des virgules, quand même: ça ferait un rythme un peu lent pour une mitrailleuse !
Socque: la lèvre qui expire, j'avais peur justement que ça fasse trop classico-romantique ("... ta lèvre expirante", on doit bien trouver ça vingt fois entre le XVIIe et le XIXe). J'avais d'abord écrit "ta bouche", et j'ai pensé que "ta lèvre" justement serait moins physiologique.
Tomoe, vous aussi vous êtes arrêtée à cette lèvre. Mais vous aimez bien distordre les expressions pour parvenir à vos fins. Si ma lèvre expire je n'expire pas de la lèvre, pas plus que si mon coeur bat je ne bats du coeur, ou si ma langue fourche je ne fourche de la langue, ou si mon oreille siffle je ne siffle de l'oreille, etc ; on en trouverait des tonnes.
Vous voyez dans le poème un reproche à l'être disparu ; c'est tout le contraire : il n'est pas responsable des conséquences de sa mort. Si un jour d'examen vous avez à expliquer ce sonnet, ne faites plus le même contresens.
Pourquoi ne pas accuser Dieu ou le destin ? Mais parce que ce n'était pas le thème du poème ; on était dans la déploration, pas dans la révolte.
Vous trouvez mon écriture "perfectible" : il est heureux pour moi que vous n'ayez pas été dans mon jury lorsque j'ai passé l'Agrégation de lettres, car alors, au lieu de m'octroyer ce diplôme, comme l'ont fait aimablement ces dames et messieurs de l'Université, vous m'auriez renvoyé au Cours Préparatoire.

Merci encore à vous, chers oniriens qui avez commenté, et vous, nombreux, qui avez lu mon poème.

Cher Maître, moi en tous cas ai beaucoup apprécié !
papipoète qui rêve, mais un peu tard d'une si belle plume.

Pile poil -arrêté- j' avais le mot sur les lèvres . C'est pas trop que j' aime distordre les expressions c'est plus que je suis une tordue de l ' expression, si vous permettez l 'expression.