Bonjour,

Mes remerciements au sujet de Marqués http://www.oniris.be/poesie/salima-marques-13039.html à Lazz, pour m'avoir conseillée sans ménagements au moment de l'écriture, à Oniris, pour avoir accepté de le publier, aux lectrices et lecteurs, pour l'avoir lu ^^ et aux commentatrices et commentateurs, pour l'avoir... commenté ^^. Merci. C'est touchant de recevoir autant de retours.

Lebarde,
Merci. Vous avez bien raison, quel dommage pour si peu de e, mais je ne suis pas suffisamment habile pour intégrer toutes ces règles dans un sonnet. Mettons que j'aurais tenté l'ellision, vous pouvez être sûr que ça aurait coincé ailleurs. Cet équilibre, je m'escrime à l'obtenir et toujours je dégringole.
Au plaisir !

Ornicar,
Merci. Je vais vous dire à quoi sert un auriculaire, si contre toute attente vous ne le saviez pas encore. Par exemple, après avoir piqué une tête dans les calanques, ou en mer rouge, ou dans le lac Titicaca, ou juste après la douche, selon où vous vous trouvez, il faut l'introduire dans le conduit auditif, puis secouer vigoureusement, avec des mouvements du type chien-qui-se-gratte-derriere-la-tête. Ça fait sortir la dernière goutte d'eau. Mais dans mon sonnet, je vous le concède, c'était pas le lieu.
Quand vous dites au sujet du majeur que c'est trop imagé, vous voulez dire que c'est trop abstrait et difficile à saisir ou que l'image est trop nette et que c'est pas joli ? Ou autre chose ?
Le maillon, c'est le maillon métallique d'une chaîne, maillon ténu c'est l'alliance qui est plus délicate qu'une chaîne de prison, mais qui a une emprise bien plus grande, sur le corps, le cœur et le psychique.
Avec mes remerciements !

Johan Schneider,
Merci. J'essaie de trouver la force dans l'expression, et un sonnet met d'autant plus la pression, je ne sais pas pourquoi j'essaie toujours à nouveau de m'y frotter, ça confine au ridicule. Invariablement, je me dis que le prochain sera 100% classique, mais non, je reste en néo. En deux mots : le classique a des règles hyper strictes, du moment qu'une règle est bafouée, patatra, on déclasse en néo. Alors pour que vous sachiez ce qu'est neo, vous devez apprendre classique puis déduire par la négation.
Et donc ici, l'intention c'était de montrer une passion qui embrase, ravage et laisse des séquelles. Au premier quatrain : la lune de miel, deuxième quatrain : l'arrivée des problèmes, là où on dit des choses sans les penser, sans se contrôler, premier tercet : la persistance de l'attirance charnelle, sa violence, dernier tercet : de pareille histoire, on ne se remet pas facilement, on reste marqués.
Merci.

Papipoete,
Merci. La terre est grande et l'humanité nombreuse. Moi, j'y crois, je crois vraiment qu'il doit y avoir des gens qui vivent sans disputes. Oh, pas beaucoup. Mais j'y crois.
Mon droit sourcil vous a gêné ? Je comprends. Mais le sourcil droit suivi du nez aquilin me dérangeait, moi, pour sa répétition de structure. J'ai un problème avec les adjectifs. Enfin, je fais confiance à votre œil de lecteur, du moment qu'il a gêné, c'est que c'était pas non plus une bonne alternative. J'y songerai.
Merci.

Provencao,
Merci. Le cours des choses différent, si... La mer en bouteille, si... Oui, en effet, avec de l'imagination, on peut penser l'alternative.
Merci.

Cyrill,
Merci. Je suis contente que vous ayez noté du liant, je m'étais bien appliquée sur ce point. En écrivant des vers, je me relis souvent en "lecture prose" pour tester le liant.
Le dernier vers est celui des sentiments ^^, voilà peut-être pourquoi il vous déplaît ? Ok, ok, il est peut-être aussi mal formulé. Mais j'en ai besoin. Il explique pourquoi "marqués". Il explique que cette histoire ne se termine pas par une séparation, elle ne se termine peut-être jamais vraiment, parce que ces deux là sont complètement tarés. Les Allemands disent : ich kann weder mit noch ohne Dich. Je ne peux (vivre) ni avec ni sans toi. Ils se font chier ensemble, ild se font chier séparés.
Merci à vous pour la lecture. Cordialement.

Boutet,
Merci. Je comprends pour l'inversion du droit sourcil. Comme je disais à Papipoete, la reprise de structure m'avait dérangée. Ça me faisait un affreux effet de répétition. Mais j'aurais dû régler mon affaire autrement.
Au plaisir de vous lire encore, jusque là c'était toujours un plaisir !

Merci pour le retour, Salima.

Il y a du sentiment tout au long du poème, il se décline surtout en agressivité. A propos du dernier vers, c'est surtout que je le trouve abrupt. Peut être aurait-il fallu faire une seule phrase des deux derniers vers.
Mais je n'ai pas trouvé de solution...

@Cyrill,
C'est une idée. Donc finalement, il en manquait un peu, du liant. Et ça ?

J'emporte au loin les échos de ta voix.
Avec la paix vient la mélancolie.

=>

J'emporte au loin les échos de ta voix,
Que j'aime encor avec mélancolie.

Citation :

Bonjour Salima,

Ici vous pouvez garder le mot "encore" (plus moderne) avec son "e" muet car l'élision se fait avec le "a" de "avec".
Donc pas de problème de césure 4/6 pour ce décasyllabe.
Mais, si je puis me permettre un avis perso, commencer un vers avec la conjonction "que" ne me semble pas jouer en faveur de la fluidité.

Oui Salima, je l'ai senti comme une rupture dans ce fameux liant. Deux modestes propositions :

J’emporte au loin les échos de ta voix,
Puis m’abandonne à la mélancolie.

ou

J’emporte au loin les échos de ta voix,
Se conjuguant avec mélancolie.

Bonjour Cristale,

Naturellement, encorE, j'étais très mal réveillée tout à l'heure. Votre remarque sur débuter par "que" est intéressante, je n'y avais jamais pensé, je vais observer ça. Et pourtant, il me semble que c'est une pratique très repandue. Moi en tout cas, je dois avoir écrit pas mal de vers dans ce cas.
🥀

Bonjour Cyrill,
J'aime beaucoup votre première proposition. Je laisse encore un peu reposer, avant de me décider.
Merci.

À propos du "Que" en début de vers :

Citation :

Victor Hugo également, donc si le Maître s'est permis... chacun fait à sa guise, c'était juste un avis.


Sinon, le "Puis" de Cyrill est pas mal. La sonorité est plus agréable.

C'est un avis intéressant, mais sûrement pas évident à mettre en pratique. Je l'ai bien noté en tout cas. Je m'appliquerai. Ou je l'appliquerai, si je peux.

Jfmoods,

Merci. Votre lecture ne s'est pas arrêtée à la surface un peu maladroite, c'est bien aimable à vous, et je suis contente de voir que votre analyse correspond aux intentions que j'avais en écrivant cette pièce.

Je compte prochainement commenter une de vos -rares- poésies. Au plaisir !

Citation :

Je ne suis pourtant pas un puits de science