Un grand merci aux lecteurs et commentateurs de "Paresse". C'est un vieux poème d'il y a au moins vingt ans (si tant est qu'on soit vieux à vingt ans); je pourrais retrouver la date exacte. Je l'ai écrit pendant la "Mirondella dels arts", manifestation estivale et culturalo-folklorique de Pézénas, pendant laquelle les rues fourmillent de vacanciers et d'autochtones. Je ne m'y suis pas fatigué, comme l'a remarqué un avisé commentateur au vu des rimes. C'était un jeu, mais je suis ravi qu'il ait plu.
Je reviens juste sur deux points : le mot "concubin", un brin provocateur, a fait son petit effet ; preuve qu'il était à sa place.
Pour la place de l'adjectif "cher", qui a valu au poème sa parution en néo alors que je l'avais proposé en classique, je ne rouvre pas l'habituel et inutile débat : on me dirait que Sorgel le rejette, je répondrais que de tels exemples fourmillent chez les classiques.
Je justifie seulement sa place pour une raison stylistique : je l'ai mis à la césure parce qu'ainsi il était accentué et donc mis en valeur, d'autant plus que c'est un monosyllabe et qu'il concentre sur sa brièveté toute la force de l'accent tonique, car c'est dans mon esprit le mot le plus important du vers.
Merci encore à vous tous, qui me lisez, que je lis, et longue vie à nous et à Oniris.