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Remerciements pour Tante margot |
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Un grand merci au Comité de Lecture pour avoir retenu ce texte.
Merci aussi à ceux qui ont commenté ce poème et donné un avis. J'aime beaucoup ce poème, même si je suis conscient qu'il présente certaines imperfections... Ma tante Margot, sœur cadette de ma mère, était une femme gentille et généreuse, qui nous recevait chaleureusement dans sa modeste maison, quand nous rentrions d'Afrique, une fois par an, et nous couvrait de cadeaux... Mes parents louaient ensuite un appartement à la mer du Nord, tout le mois de juillet, à Westende la plupart du temps. Tante Margot louait un autre appartement, à quelques centaines de mètres, et on se voyait ainsi tous les jours... Malheureusement, ma tante avait une mauvaise santé et sa fin de vie a été assombrie de nombreux séjours à l'hôpital. Après le décès accidentel de son fils (qui n'avait que 45 ans), elle n'a pu supporter cette nouvelle épreuve et est morte un an jour pour jour après lui, à l'âge de 69 ans... Concernant le poème proprement, j'ai décidé de modifier certaines choses imparfaites. Le premier quatrain devient : Je n’ai pas oublié, chère tante Margot, Ton accueil chaleureux quand on rentrait d’Afrique ; Ravi, je déballais des cadeaux magnifiques, Des albums de Tintin, des livres, des Lego. Je trouve que des cadeaux magnifiques sonne mieux que ce livre magnifique... et tant pis si la rime pour l'oeil tombe... Et je n'aime pas trop le mot puzzles de la version initiale (ma tante m'offrait d'ailleurs surtout des livres, me sachant grand lecteur). Le deuxième quatrain devient : Je me souviens, vois-tu, de séjours merveilleux À Westende, à Nieuport, sur ces venteuses plages Où le ciel si souvent se couvrait de nuages ; Mais le soleil brillait chaque jour dans tes yeux… Dans le 3ème vers, j'évite ainsi la rime à l'hémistiche (où le ciel se couvrait reprochée avec justesse par Queribus). Par contre, je ne change pas le vois-tu, qui donne au poème un ton de confidence, d'intimité (et le grand VH l'a utilisé dans un poème célèbre) Le mot merveilleux est un peu commun, je le concède, mais c'est le meilleur adjectif pour qualifier ces vacances heureuses... J'ai aussi pensé à une autre version, mais je ne suis pas complètement convaincu : Je me souviens, vois-tu, de séjours merveilleux À Westende, à Nieuport, sur ces plages venteuses Où le ciel se couvrait d’une brume laiteuse ; Mais le soleil brillait chaque jour dans tes yeux… plages venteuses est bien meilleur que venteuses plages. Par contre, la rime à l'hémistiche est toujours là... Avec venteuses/laiteuse, on a une rime riche (mais plus pour l'oeil...) Honnêtement, qu'en pensez-vous ? Premier tercet : Je ne suis pas trop heureux des deux premiers vers... Voici la nouvelle version : Tu sommeillais, plus tard, au fond de cette chambre Que baignait doucement la clarté de novembre ; Je te prenais la main, nous faisions quelques pas. Je ne parle plus d'hôpital, je ne fais que suggérer... (et j'évite le vilain rejet sur le vers suivant, ainsi que la répétition de soleil) Le deuxième vers est ainsi plus doux, plus musical Dernier tercet : Là, je ne change rien : La nuit, je pense à toi, tante Margot si chère ; Je vois briller tes yeux, j’entends, brise légère, Ta voix me murmurant bien des choses, tout bas. J'aime bien les allitérations en b et en m des deux derniers vers, cela les rend plus musicaux et intimistes. Merci encore pour vos commentaires.
Contribution du : 08/03/2021 11:58
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