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Remerciements pour "Ton visage a l'ovale élégant d'Aphrodite"
Expert Onirien
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23/06/2011 17:15
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Bonjour à toutes et tous…

Tout d’abord, je vous remercie pour ce temps passé à me lire et vos commentaires. Avant d’entamer les réponses à ceux-ci, je précise que le style de ce sonnet est emprunté à l’école parnassienne… et que ce sera mon dernier poème partagé sur Oniris avant ma désinscription.

Miguel

Oui, merci pour le hiatus. Parfois, à force d’avoir le regard de manière prolongée sur les vers, on finit par laisser passer ici ou là, une erreur de débutant. Ce n’est rien, d’autres poètes connus ont utilisés le vers néo-classique pour écrire des sonnets : Charles Baudelaire s’y complait avec ravissement dans ses Fleurs du Mal et Henri De Régnier s’y repose dans sa « Cité des Eaux » comme fâché avec le vers classique. La rime « discrédite » à mon sens ne fait pas du tout « cheville » et me paraît au contraire le seul choix possible dans la logique du propos.

Ioledane

Pour ce qui est du « titre un peu long », maints poètes ont repris un vers entier pour choix du titre de leur texte. Je pense à Victor Hugo en particulier, mais aussi à Stéphane Mallarmé. Je n’y trouve personnellement aucune gêne. Ceci me semble relever du détail.

Socque

Pour ce qui est de la césure sur le vers que vous citez, elle est parfaitement valide. Nombre d’auteurs ont utilisé cette séparation sur la césure mot/adjectif dans leurs poèmes. Ce choix est déjà parfaitement valide en poésie classique et comme le texte est catégorisé en « néo-classique » le vers est d’autant plus correct.
Je ne vois pas en quoi le fait d’utiliser des rimes dérivées d’une voyelle serait un défaut. Un exemple parmi la multitude : « Le clavecin » d’Albert Mérat, extrait de sa « Suite d’esquisses » dans son recueil « Les souvenirs ». Je vous laisse constater par vous-mêmes le fait que lui, auteur symboliste de renom va encore plus loin que moi. Je suis toujours étonné par les critiques qui n’ont aucun fondement prosodique solide… (je pourrais ainsi multiplier les exemples comme celui-ci, tant le nombre de poètes s’étant appuyés sur une lettre en particulier pour socle de leurs rimes est légion) :

Les pieds branlants et lourds et le ventre fluet,
Moins utile qu'aimé, vieilli comme sa gloire,
Mais d'un attrait pareil à celui d'une histoire,
Le clavecin repose, immobile et muet.

L'œil avait des lueurs et le cœur remuait
À l'entendre. Égayant la grande glace noire,
Il montre avec orgueil quatre octaves d'ivoire
Qu'usa de son pas grave et lent le menuet.

Là dort ensevelie une musique exquise,
Ces vieux airs qu'on dansait en robe de marquise,
Aigrelets et vibrants comme un son de ducat ;

Et le soir, doucement si l'on ouvrait les portes,
Peut-être on entendrait un scherzo délicat
Sous les doigts effilés des châtelaines mortes.

Le clavecin - Albert Mérat - Recueil : Les souvenirs (1872)

Merci pour la « gaucherie insistante ». Je précise, ne l’ayant pas fait dans l’incipit que ce poème d’une « gaucherie insistante » a obtenu le 1er prix de poésie de la ville de Pau 2015 par un jury de professionnels de la littérature (professeurs et éditeurs) parmi plus de 300 textes.

Wall-E

« Tout est parfait jusqu’aux derniers vers de l’ultime tercet » et vous descendez par la note le poème ???? Pour une virgule et un rejet dont vous ne comprenez pas l’utilisation. Je ne sais que vous dire. Quant à la répétition d’un mot dans un sonnet, elle n’est nullement interdite, sauf à la rime où un mot identique doit être séparé de 12 vers intercalés au minimum. Somme toute, fort peu de choses pour juger très sévèrement un texte.

Michel64

Merci pour le « sonnet élégant » c’est bien ce que le jury m’a fait comprendre lors de la remise des prix en décembre 2015. Merci pour vos suggestions : « … son portrait à la grâce inédite » ; « En elle n’est que roc ; en toi, cœur et conscience », mais non, vraiment pas !!!!!!

Papipoete

Merci !

Pizzicato

« Dis-moi serait-ce faire injure à ta beauté
Que dit voir son portrait que rien ne discrédite ! »

« Quelle est la femme qui penserait ça ! » : merci pour ces mots, merci d’avoir saisi le sens précis des miens et d’y souscrire. Enfin, quelqu’un qui a compris le poème. Il était temps.

Miss Neko

Ce sonnet n’est absolument pas « laborieux à lire… », mais, il est vrai que ma poésie est « ciselée » comme le soulignait lors d’une remise de prix récente, un romancier maintes fois publié qui faisait partie du jury, d’où la possible difficulté à entrer dans son propos. Ce n’est pas une poésie qui s’écrit en 30 secondes sur un coin de table, d’un esprit distrait. Encore une fois, les répétitions dans un sonnet ne sont absolument pas prohibées, c’est une idée fausse.

Robot

« … trop de verbes d’une expressivité faible dans les quatrains » : « sculpter », « injurier », « discréditer », « emporter », « suivre », « taire ». Il faudra m’expliquer ce que vous voulez dire. Sans doute confondez-vous « verbes » et « auxiliaires ».

Contribution du : 08/12/2016 12:39
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