Remerciements pour « Un amour (peu) partagé… »
J’adresse toute ma reconnaissance au GL, au CE et aux correcteurs pour leur implication et leur acceptation de publier ce texte dans le catalogue onirien.
Je crains qu’une faute de frappe malencontreuse ne soit venue perturber la compréhension en pré-lecture, car le texte a été corrigé pour sa publication : un « s » supplémentaire s’étant glissé entre « couché(s) et (s)ur… », ce qui effectivement pouvait poser question…
Confrontée aux poèmes sombres, tristes et douloureux proposés ces derniers temps, je souhaitais juste témoigner d’un moment de tendresse avec simplicité et tenter d’offrir une image plus heureuse…L’idée était bien de rapprocher le geste tendre d’une mère envers son fils endormi et celui d’une épouse pour son mari, d’où le partage du même privilège…, ce qui n’a pas été clair pour tous, certainement en raison de mes maladresses. J’ai été cependant émue par la lecture de papipoete qui en a perçu l’essentiel malgré cela…
J’avais retenu l’expression « à l’envi », une locution adverbiale signifiant « autant que faire se peut… » ou « selon ce que chacun souhaite… », ce qui me semblait convenir à cet échange.
Quant à l’expression « intime périmètre », je mesure davantage l’aspect incongru qui a pu être ressenti du fait de sa connotation plus géométrique que poétique dans une lecture au premier degré : il s’agissait du concept de proxémie ou la zone émotionnelle qui définit la distance intime d’échange sensoriel qui s’installe dans une relation de confiance et de partage nourrie de reconnaissance et d’amour lors d’un lien tissé entre deux personnes, couple mère/enfant, épouse/mari… ; dans cette continuité de pensée, veiller à ne pas le compromettre signifiant ne pas prendre le risque d’interrompre le charme du moment partagé…, pour les demandes d’explications concernant ce que je souhaitais exprimer.
J’ai apprécié avec respect le ressenti de chacun, que ce soit en termes d’appréciation ou de non appréciation, eu le plaisir de retrouver certaines signatures familières, dont une qui avait disparu depuis quelque temps, ainsi que de nouvelles que je n’avais pas encore découvertes et auxquelles je souhaite la bienvenue… ; penser aussi que l’on peut communiquer grâce à Oniris jusqu’à Douala par exemple est assez impressionnant !
Parmi ces découvertes, j’ai été profondément émue de lire le commentaire de Kamel qui a parfaitement perçu le message à travers des mots qui savent si bien dire et partager la sensibilité du cœur…
Un merci particulier à myndie également pour sa sympathique exhortation à faire confiance à ma capacité de produire plutôt de la « singularité », mais qui me plonge dans le plus total des doutes…
Pour résumer, piégée par les rimes, sûrement si vous l’avez ressenti, l’élève trop scolaire et besogneuse qui accouche de ses rimes simplistes aux forceps, sans élan et de façon trop sage en offrant un plat insipide ou suggérant presque un voyeurisme indécent, cela donne à réfléchir et permet de mieux savoir à quoi s’en tenir…
Je découvre un second commentaire de IAPAH et je le remercie pour son retour et son souhait de précision qui me touche…
Avec encore un grand merci à tous les lecteurs et commentateurs qui m’ont fait l’honneur de leur passage : Hananke, Robot, Miguel, papipoete, Alexandre, Wall-E, IAPAH, Marite, David, myndie et Kamel et au plaisir de continuer à vous lire…, emilia .

Bonjour Emilia,

Non non,ne doutez surtout pas! Ce poème est juste un poil plus faible que ceux que vous avez déjà proposés ici. Mais vous avez déjà montré que vous savez capter l'émotion et je suis sûre que vous avez en vous toutes les ressources et toutes les armes pour faire vibrer un poème.
Comme sans doute tout le monde ici, j'ai déjà connu des retours moins élogieux, je me suis même carrément fait jeter par le groupe de lecture : passée la petite blessure à l'égo, ça m'a remis les idées en place et ça m'a amené les bonnes questions. Je n'ai jamais autant retravaillé mes textes que depuis que je suis sur Oniris.
Si mon expérience peut vous encourager...

myndie

Bonsoir Emilia... Si je vous ai blessée à travers mon commentaire, je vous prie de m'en excuser. Hormis le terme forceps que j'aurais sans doute pu éviter, je n'ai fait que retranscrire ce que je ressentais. Ce poème n'était pas à la hauteur de vos productions précédentes mais cela arrive à toutes et tous.
Oniris est un banc d'essais qui nous permet de mieux sentir, au vu des commentaires, comment est perçu un texte...
Ces commentaires ne sont bien sûr pas paroles d'évangile mais il en sort toujours quelque chose de constructif pour l'auteur...
A ce dernier d'en tirer profit ! Vous avez une belle plume et je lirai avec plaisir votre prochain opus...
Bonne soirée... et sans rancune je l'espère !

Merci pour le retour,

J'allais trop loin en imaginant la veillée des deux femmes autours d'un défunt, mais je ne crois pas que ce soit forcement maladroit d'amener des avis divergents à travers un texte, la poésie sert aussi à évoquer ce qui ne peut s'exprimer simplement en quelques mots.