Bonjour à tous

Tout d'abord et comme de coutumes, un premier remerciement
au C.E. d'Oniris pour avoir accepté de publier ce texte.
Un autre grand merci aux lecteurs/commentateurs qui ont pris
de leur temps pour s'attarder sur mes utopies.

Je suis un peu surpris de voir nombre de commentateurs résignés
devant l'inéluctable ou acceptant leur sort.
Personnellement, malgré toutes les noirceurs que la Vie peut engendrer, je donnerai une fortune pour l'avoir cette seconde chance.

D'ailleurs qui sait si nous ne l'aurons pas un jour avec les progrès
de la Science sur la génétique et le clonage.
Bon, je sais, vous allez me dire que cela risque de faire juste
pour ma génération mais...

L'Utopie d'aujourd'hui n'est souvent que la Vérité de demain,
les écrits de Jules Verne sont là pour nous le rappeler.

Concernant le texte lui-même et sa première strophe, je l'ai
construite en essayant de casser la monotonie roborative
de l'alexandrin, tout en respectant une prosodie classique.

Le mot pensers est une forme vieillotte de pensées mais bien utile
pour ne pas avoir à élider le e muet.

Je remercierai en M.P. les différents commentateurs.

Bonne fin d'après-midi.

H

BIS.

En répondant aux commentaires, je retrouve celui du pseudo : Annick.

Il exprime exactement ce que j'ai voulu dire. Je voulais en parler
plus haut mais j'ai oublié.

Bonne soirée.

H

Bonsoir et merci Methos de votre passage même tardif
sur mon texte.

Vous en avez apprécié toute la poésie et c'est ce qui m'importe.

Bonne soirée.

H

Hananke

Ce n’est pas si utopique que cela, ou alors Google est dirigé par des utopistes. Ce géant vient d’investir plusieurs centaines de millions de dollars dans la recherche concernant les gènes du vieillissement. Ethique et génomique ne riment pas forcément, mais nul n’investit sans envisager un retour bénéfique. J’ai lu cela sous la plume de scientifiques. Sans doute dévoré-je trop ce genre d’ouvrages, mais j’ai toujours été passionné par les sciences de la vie et de la terre. Quelle évolution depuis les découvertes de Mendel qui ne concernaient que la transmission des gènes. Aujourd’hui, non seulement la recherche identifie les gènes mais elle a prouvé que les gènes transmettent leur spécificité par des enzymes bien définis. A la vitesse où elle découvre la vie, elle finira par réparer ses erreurs. Contrairement aux mouvements contre les manipulations des gènes, vu que la recherche a dépassé ce stade, je crois beaucoup dans celle-ci. La greffe d’organes au début contraire à la morale ne l’est plus, alors pourquoi ne pas chercher pour quelle raison un enzyme se désagrège ( cause de la mucoviscidose) ou ne véhicule pas son message ?

Certes, il faut se méfier des dérapages comme on en voit aux USA. Là, c’est le rôle du législateur mais il semble paralysé.

Si l'utopie de notre grand poète venait à se réaliser, la terre serait rapidement surpeuplée. Le remède pire que le mal ?
La génétique d'accord, mais la démographie est là pour nous rappeler la loi des nombres.

Bonjour Rain et merci pour le grand poète, en passant.

Mais je suis d'accord avec vous, le plus grand problème
de simplement l'allongement de la durée de vie, sans parler
d'immortalité, serait un surpeuplement anarchique et mettrait
rapidement à mal tous les fondements mêmes de nos sociétés.

Dèjà qu'on arrive pas à financer les retraites pour une moyenne
de vie n'atteignant pas les 80 ans.
Déjà qu'on arrive pas à faire profiter tout le monde des richesses
de la Terre.

Etc...Etc...

Quelle révolution cela serait ! Mais le challenge doit être préparé
pour l'avenir.

Bonne journée.

H

Bonjour,

L'utopie est un rêve qui ne s'est pas encore réalisé.
Je crois que c'est de Montaigne, mais je n'en suis pas sûr.
Pardon pour cette intrusion, mais j'ai trouvé ça joli, et approprié à ce que vous êtes en train de débattre.

Sinon personnellement, ce qui m'affole le plus, c'est le nombre d'humains qui ne cesse de croître.
Alors la question est ; faut-il vivre plus longtemps, mais mal ?
je pense qu'il ne faut pas aller contre mère-nature. Elle imposera toujours des limites, même si nous pensons les dépasser.
Pour répondre à ma question, je dirai qu'il vaut mieux vivre bien, et ne pas se donner de limite.
Moi j'ai décidé de vivre éternellement... Pour l'instant tout se passe comme prévu.

Il ne faut pas se fermer les yeux : la réalité de l'allongement
significatif de vie se posera un jour où l'autre et peut-être
plus rapidement que l'on croit.

Mais, bien sûr et comme pour beaucoup d'autres sujets de société,
nul n'est prêt à appréhender ce phénomène futur mais inéluctable.

Et comme d'habitude, nos dirigeants qui ne prévoient jamais rien
seront mis devant le fait accompli et vite débordés.

P.S. : il me semble avoir vu un documentaire d'Arte sur le sujet
il y a quelques années qui nous disait que 150 ans de vie
était envisageable dans un avenir relativement proche.

H

Rain

Qu’on le veuille ou non, la recherche est partie plus loin que la simple génétique. Quel en sera le résultat, sans doute un véritable challenge, mais faut-il rester les bras ballants face à la nature, avec toutes les maladies qu’elle véhicule ?

Il y aura de toute façon une hiérarchie dans les soins. Vivre 150 ans, quand je vois à quoi on peut bien ressembler à 100 ans, je trouve qu'il y a un acharnement là, qui me laisse très perplexe, quant à vouloir absolument ne pas mourir.
Car je crois en fait que c'est cela en vérité le fond du problème. La peur de mourir.
Alors évidemment, il y a la manière d'y arriver, et mieux vaut mourir en bonne santé.
Mais vouloir absolument prolonger la vie, c'est tout juste pas naturel.
Et pourtant qui n'a pas un jour rêver de vivre éternellement ?
Philosopher, c'est apprendre à mourir ( Montaigne ).
Et c'est tellement vrai. La philosophie permet de relativiser beaucoup de choses, surtout celles qui nous dépassent.