Bonjour à tous,

Je remercie les auteurs ayant formulé des commentaires sur mon dernier poème "Vent de guerre".
Pour Soque : cet écrit, loin de s'appuyer sur une vision "manichéiste", en est en fait tout le contraire. Il est inspiré par l'a priori qu'il n'existe, dans l'absolu ni bien ni mal. Si la mort n'existait pas, la vie non plus n'existerait pas. Si nous n'avions jamais souffert, comment apprécierions nous nos petits bonheurs ? Ce n'est que parce que nous fluctuons sans arrêt entre victoires et défaites, entre joies et malheurs, que nous apprenons de la vie, et que nous acquérons force et savoir. L'existence serait bien plate sans cela, ce qui équivaudrait à une inexistence. Bien sûr je concède que point trop n'en faut dans le malheur, et que par exemple une véritable guerre enlève à ses victimes tout loisir de philosopher sur le but de la vie.
Bref, ce que nous appelons le mal offre généralement une contrepartie, ce qui fait que l'on peut dire "à toute chose, malheur est bon".
Ensuite, comment échapper à ce yo-yo permanent entre plaisir et souffrance ? Il me semble que les traditions soit grecque "(connais-toi toi-même") ou soit asiatiques en donnent le meilleur remède (voie du milieu, non dualité, etc...). Il existe une grande marge d'interprétation en matière de mal ou de bien, selon qui, où, quand, comment, pourquoi ! Si nous nous réformons dans ce sens de ne plus considérer le monde comme une opposition entre Dieu d'un côté et Satan de l'autre, alors le monde ne nous paraîtra plus le même, et peut-être serions nous plus dans le vrai, et ceci sans tomber dans la platitude redoutée : "tu veux réformer le monde ? Réforme-toi, mon ami."

Pour AnnaPanizzi : Merci pour cette appréciation encourageante.

Pour Cyrill : je ne crois pas que mon texte soit moraliste, en tous cas, telle n'était pas mon intention. Je respecte votre ressenti.

Pour Papipoete : merci pour le "sans faute", j'aurais aimé que ce texte soit en poésie classique, mais le hiatus dans le 17ème vers me l'a interdit, et je n'ai pas trouvé d'autre solution.

Pour Miguel : j'écrirais encore ce poème ces jours-ci, car la guerre est toujours présente sur notre monde, même si les régimes au pouvoir en occident ne laissent leurs média ne rapporter que celles qu'ils veulent nous laisser entendre. pour les éclaircissements, je vous invite à lire plus haut. En tous cas, merci.