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1 Utilisateur(s) anonymes
remerciements [Sœur de bois, de cordes] |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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26 11 2014
Le Comité Editorial m'a fait la joie de publier ce poème, aussi je dis à tous ses membres, du fond du cœur, merci. A tous les commentateurs, je vais essayer de glisser un mot personnel. DAVID: Difficile de croire que vous ayez songé à un feu de guitare pour se réchauffer à sa flammèche, oh Grand Maître ! Même ma petite-fille a compris que cet homme n'avait plus aucune ardeur! Mon texte est trop court, c'est justement mon challenge (pas réussi pour vous) car par le passé, j'aurais écrit cette histoire en une dizaine de quatrains; mais l'on me dît alors qu'il fallait sabrer, mais Dieu que c'est difficile! Merci quand-même de m'avoir lu. HANANKE;décidément, ce feu de guitare était-il aussi évident? Comme je l'expliquais à David, je fais «court», car on m'a reproché de faire trop long et c'est la principale règle que je m'astreins à tenir. Merci d'avoir apprécié l'ensemble. MARITE;merci pour votre appréciation sur mon travail et son résultat; vous avez été touchée par cette histoire qui guette n'importe qui, et cela me fait chaud au cœur. LULU;vous avez su vous mettre dans la peau de ce pauvre homme qui n'a pas fini d'en baver. Vous aimez mon travail, soyez-en remercié. CURWWOD;certains êtres de «la rue» ont un chien, d'autres le goulot d'une bouteille; mon héros n'a que sa guitare, et maintenant qu'elle est cassée, il ne pourra s'en acheter une autre; ne peut-il être désespéré? La chanson des «roses blanches» est-elle dépassée? Non, tant qu'on aimera sa Maman. Merci à vous. FRANCIS; en quelques mots sincères, vous avez su résumer l'esprit de mon tableau! Merci d'avoir aimé. MICHEL64; comme vous avez bien saisi les traits au sens propre, comme au sens figuré de mon poème! Et su faire le parallèle avec «l'autre» monde auquel nous ne devrions jamais nous habituer, comme le fait d'avoir chaud en Hiver sous un bon toit. Merci à vous. LENI; touché par l'image de mon poème, en plus vous appréciez la sobriété des mots( je trouve désespérant pour un amateur de lui reprocher son langage convenu), pas moi maintenant qui approche de mes vers, les «grands» d'ONIRIS! Je plaisante, mais c'est là le meilleur encouragement à persévérer! Merci à vous. ROBOT; tu as songé à une chanson triste en lisant la débâcle de ce pauvre hère, et aimé le fameux quatrain dont le feu égara certains lecteurs (c'est mon préféré aussi) merci à toi pour cet élogieux commentaire. J'ai en outre retenu le conseil aux internautes d'écrire ces lignes sur une page «word» à copier/coller IOLEDANE; bien sur que ce texte n'est guère original! Parler de ce qu'on voit à trop de coins de rue, alors que l'Hiver approche! Le cliché dites-vous, ne devrait-on pas l'effacer du paysage? Hélas, il n'y a pas si longtemps, l'alcool poussa mon jeune frère à hanter les trottoirs de notre ville, et ce «cliché» ne s'estompera jamais de ma mémoire! Merci d'avoir quand-même de mon poème, aimé les 2 derniers vers.
Contribution du : 26/11/2014 17:52
Edité par Pascal31 le 26/11/2014 18:10:06
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Re : remerciements [Sœur de bois, de cordes] |
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Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55 Groupe :
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33316
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Bonjour Papipoete,
Si, j'ai vraiment pensé que le poème revisitait la petite marchande d'allumette en la changeant en chanteur de rue. "Même toi ma chère guitare Ainsi, tu me laisses tomber ? Expirant là sans crier gare ! Tout seul, je crains de succomber." C'est le début et d'une façon ou d'une autre, la guitare est "morte", ensuite je ne vais plus qu'attendre de savoir pourquoi. "Je survivais en cet espace Pinçant l'air de Jeux Interdits, Grâce à l'obole en ma besace De maints auditeurs enhardis." C'est l'extinction du "feu" de l'inspiration qui ne lui permettrait plus de rejouer le fameux titre plus célèbre que son propre instrument ! C'est ça qui est difficile à comprendre, je crois. L'inspiration, ça peut manquer à un auteur, un interprète n'aura "que" besoin d'une mémoire pour savoir quoi jouer. "L'Angélus matinal résonne M'extirpant d'un profond sommeil, Je rêvais d'un monde où rayonne L'amour à nul autre pareil. Au sol tu gis ma gratte sèche Que je portais comme un sautoir. Mon feu n'est plus qu'une flammèche À consumer sur un trottoir." Là, j'ai compris que le "feu" avait un double sens, celui des cendres du brasier de la guitare, et aussi la destruction du gagne pain. Il y a plusieurs passage qui font ressortir la solitude d'une vie d'errance plutôt que la douleur d'un auteur, les "affres de la création" : "Je survivais en cet espace Pinçant l'air de Jeux Interdits, Grâce à l'obole en ma besace De maints auditeurs enhardis." Il fait la manche, et en plus ce sont ces auditeurs qui on du courage ! "enhardis" c'est un mot de chevalier du moyen age, c'est assez fort, c'est Du Guesclin qui "s'enhardit", pour des passants devant un musicien, à moins qu'il fasse mal aux oreilles, le mot me semble déplacé. "Je n'ai plus que la main à tendre Du jour à la nuit ; repartir Sous ce pont, grelotter, n'attendre Personne vers qui me blottir. L'Angélus matinal résonne M'extirpant d'un profond sommeil, Je rêvais d'un monde où rayonne L'amour à nul autre pareil." Ce ne sont pas des passages en trop, et c'est peut être même là pour tenter de recentrer le poème sur la "misère morale" de l'auteur "en proie aux affres de la création", par exemple, les rêves auraient pu ne plus inspirer de nouvelles chansons. Mais ce n'est pas ce qui est dit : de quoi il se plaint en fait, ce type, il vit libre à même le monde et la nuit il rêve d'amour ? En fait, il n'y a plus de musicien pour ces deux strophes, c'est un tourment de mendiant qui est raconté. La précédente avec "l'obole" et "jeux interdits", ce ne sont pas non plus des problèmes d'auteur, d'inspiration.
Contribution du : 27/11/2014 10:35
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Un Fleuve |
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Re : remerciements [Sœur de bois, de cordes] |
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Visiteur
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Bonjour et merci papipoete de vos explications mais la relation
entre le premier et le dernier quatrain nous faisait vraiment penser que l'artiste avait brûlé son instrument. Peut-être eût-il fallu finir : Mon ardeur n'est qu'une flammèche Qui vacille sur le trottoir. Mais ce n'est qu'une éventualité. Bonne journée. Hananké
Contribution du : 27/11/2014 10:54
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