Il y a fort longtemps, j’avais écrit une version de ce poème, dont la fin était toute autre ; voici que la dernière moûture fut présentée, et publiée ici ; merci à la ruche ONIRIS, ses ouvrières et sa reine ( je la verrais bien en Marimay ) de m’avoir ainsi contenté !

GENESE

Au Brésil, une rivière débordant, remplit des cavités sur ses berges ; quand elle regagne son lit et y reste, le chercheur de pierres précieuses ( garimpo ) descend dans ces trous, non sans danger, y plonge sa "   peneira " , et "  sasse le sable au morne tempo ; crible, jette, crible, cherche la pierre ".
Bien souvent, le malheureux ne trouve rien…
J’entendis cette info à la radio ; une exo-planète située à 40 années-lumière de la nôtre, vient d’être découverte et serait constituée de… diamant et représenterait une masse précieuse de 3 fois notre Terre ! On la baptisa " Cancri-e "
C’est alors que je songeai à Fabio…

REMERCIEMENTS

Gabrielle ; une quète de la pierre convoitée, qui se poursuit même dans son sommeil ! Un joli conte que celui-ci ; merci beaucoup
Provencao ; belle sagesse de vie que rechercher ce caillou ; bien dure aventure sans retour ; un bel écrit d’une aurore désanchantée et tout au bout la triste réalité ! Merci beaucoup
arigo ; une philosophie que l’on pourrait appliquer  à l’amour, la richesse à travers cette scène joliment décrite ( il voudrait en fait simplement pouvoir vivre ! ) merci beaucoup
Anje ; il peut s’agir d’orpaillage ( même méthode ici à fouiller des trous ) ; " inéteignable " se disait en vieux françois " inesteignable " . J’aime cette image " rêve d’un magnifique ciel étoilé dans son tamis ", et vous fites un voyage sympa ; merci beaucoup
Robot ; tu vois là un conte versifié, sur la condition des chercheurs de pierre ; Fabio qui porte son regard jusqu’aux étoiles " inéteignables " et " inatteignables " ; et ce rêve peut endiguer une révolte de ces forçats sous le joug des trafiquants ; merci beaucoup
leni ; du matin jusqu’au soir, cet homme trime espérant qu’avec la fortune, il cesse enfin de " sasser, cribler et recommencer " ; pouvoir passer enfin une nuit à dormir sans songre au dur lendemain ! Un conte écrit de superbe manière ! Merci beaucoup
sympa ; rechercher la pierre pour améliorer le quotidien misérable, sans compter ses heures… gratuites hélas pour le garimpo ! Une belle lecture ; merci
Annick ; si loin d’Anvers, des étals des diamantaires, le garimpo, esclave moderne sasse le sable au morne tempo ; loin d’Anver en distance mais en monde ; celui de la misère à celui de l’opulence sans bouger le petit doigt ( si, pour essayer la bague ! ) une belle mise en scène ! Merci beaucoup
PIZZICATO ; les 2 distances, en km et sociale… lui, plie le dos, d’autres ouvrent leur chéquier… Contrairement au riche qui a tout, lui n’a rien, rien que le courage de trimer ! Une belle poésie ; merci beaucoup
TheDreamer ; j’aurais pu écire ce récit en prose ? tout à fait d’accord ! l’orpaillage est souvent synonyme de pollution ! Pas lui, il ne pollue que son corps à lui infliger telle pénitence ! n’abuse que d’huile de coude ! On exige sacrifice le long de la rivière, alors qu’à l’autre bout de la chaîne, il faut l’effort d’ouvrir son porte-monnaie ! Merci
poltudor ; non, les esclaves n’ont pas disparu ( ici, esclave de soi ) le rêve donne les forces du jour pour bosser, mais il " tue " la nuit… vous avez particulièrement aimé la dernière strophe ! Merci
senglar ; la topaze rendrait Fabio, heureux au Brésil mais pas à Anvers cet autre monde ! Papipoète nous offre du précieux, dans ces vers brillants de mille feux ! ( quel compliment ! ) merci beaucoup
Zorino ; qui ne rêve pas d’or ? " qui cherche, trouve ", mais il faut s’en donner la peine et Fabio ne donne pas sa part au chat ! Allez courage mon ami ! Un beau poème ! ( bravo Olivier de commenter maintenant régulièrement ! ) merci beaucoup
taha ; un sujet sur lequel on pourrait larmoyer, ( l’esclave et le diamantaire ) mais point dans mes lignes , sous «  ce voile diaphane de la poésie " ( très joli ) des vers sobres sans propos détestables, que sculpte papipoète avec retenue ( gentil ! ) merci beaucoup
Davide ; le clivage entre ces 2 mondes est joliment suggéré ; nulle critique juste un regard tendre sur cette scène ; de belles images que servent des mots peu communs ( afouillage, escarboucle ) mais un bémol au niveau du rythme irrégulier des décasyllabes ( j’y reviendrai ! ) merci pour votre tolérence face à mes fautes ! Merci
jfmoods ; voici ma plus belle récompense ( pardon aux autres lecteurs ! ) mais la " radioscopie " de notre maître, est le sésame du bonheur d’être lu ! Votre conclusion " si loin d’Anvers, si près de la misère ! Si près de l’envers de la vie rêvée ! " chapeau bas Monsieur ! Merci beaucoup
Donaldo75 ; de retour sur un de mes poèmes, qui ‘évoque des scènes où l’on s’étripe entre orpailleurs, pour une assiette de terre mouillées ! Je narre une histoire ( je ne sais faire que cela, et endormis mes enfants et petits-enfants avec cela ! ) la fin, avec la planète de diamant ( mais véridique ) est savoureuse ! Merci
hersen ; l’incertitude de mon message est prenante, car même si Fabio trouve la pierre, sera-t-il heureux dans sa condition d’esclave, face aux gens d’Anvers ? Ce questionnement te plut particulièrement ! Merci beaucoup
Cristale ; les exploitants des mines de diamant, ont encore de beaux jours devant eux, avant que l’on puisse " cueillir " les étoiles ! Mes mots révèlent la misère de ces chercheurs de rêves… merci
Queribus ; trouver la pierre, comme produire des fruits, pour une misère ; et voir le résultat sur les présentoirs d’Anvers, ou les étals des grandes surfaces à des prix " surmultipliés " ! Côté prosodie, les diverses formes poétiques vous embarassent ; il faut savoir ce que l’on veut ( moi ; je voulais un " néo-classique " ( le classique présentant trop de risques ! ) mais votre plaisir de lire fut au rendez-vous ! Merci beaucoup
Cat ; cat le retour ! Que seraient-ils prèts à faire les hommes, pour cet astre de diamant ? On pourrait en être ébahi ! Papipoète avec son transistor, pourrait nous le dire un jour… à sa façon ! Merci
STEPHANIE90 ; ( je vous le susurre à l’oreille, pour que les autres n’entendent pas )mais j’attendais votre passage du côté de fabio ! Vous voyez dans mon récit, un travail minutieux pour conter le dur labeur de notre garimpo ( il mérite bien que face à ses trous, je me creuse les méninges ! ) Selon vous, j’ai illuminé ce " puits de souffrance de ma chandelle poétique " c’est joliment dit ! Merci beaucoup

BEMOL

Mes 3 fautes grossières de pieds, m’ont fortement contrarié ! Moi qui lis et arrive à dire au poète « il semblerait que ce vers mesure… " ; je m’en excuse encore une fois bien vivement !