Bonjour,
Tous mes remerciements vont aux équipes qui ont permis la publication de Vert feuilles , ainsi qu'à vous tous, les commentateurs qui avez pris la peine de laisser trace de votre lecture.
Contrairement aux apparences, ce poème a été écrit avant le confinement...
... mais je me suis entraînée au confinement bien avant qu'il soit obligatoire hi hi :
je suis une solitaire, qui a des activités de solitaire (écriture, reliure, jardinage,...) et pourtant, quand me manque l'interaction avec mes pairs, je tourne en rond et dois apprivoiser la non-activité solo.

@Gabrielle : je n'avais pas songé aux liens entre ma description des plantes et "l'altruisme", "la diversité", "la différence"... votre approche est intéressante à mes yeux. Comment voyez-vous le lien entre "l'universel et le particulier" ? (il ne m'apparaît pas d'évidence). Merci d'avance pour votre réponse, et pour votre passage sur mon poème.

Provencao : Oh ! comme vos ressentis à me lire me vont droit au coeur : ils sont les pépites espérées par l'auteur, à savoir la reconnaissance chez le lecteur du message envoyé par l'auteur... et vous avez pleinement saisi le moment particulier de ces états d'âme qui m'ont conduite à écrire. Je vous remercie pour ce retour précieux. A bientôt.

Raoul : je vous suis reconnaissante pour votre analyse critique point par point, avec des arguments qui prennent appui sur les exemples tirés du texte ; elle m'encourage en effet à l'améliorer. Oui, moi aussi j'ai entendu que les plantes préfèrent Mozart au hard rock héhé ! Vous avez raison pour les ruptures de versification/rythme, pour "ouvertures" et "juste"... je prends ! merci pour ce temps passé à transcrire vos observations.

papipoete : je suis bien aise de partager avec vous cet engouement pour les bb plantes qui pointent !... en revanche, vos autres interprétations s'éloignent du contexte de l'écriture de ce poème, qui a été écrit AVANT le confinement et alors qu'il n'en était pas du tout question. Je suis un peu chagrine que vous ayez perçu du "sombre" dans les deux premières strophes, car pour moi, il s'agissait surtout de sérénité, de celle qui se passe de la distraction encombrante de la musique. Merci pour ce partage sur ce "rituel apaisant".

HERLINE : Eh bien non, justement, comme je l'expliquais plus haut, je n'ai pas écrit ce texte pendant le confinement ni en pensant à ce thème... mais à celui qui peut ressembler en effet par moments à un enfermement, à savoir la solitude et son apprivoisement nécessaire. Je vous remercie d'avoir indiqué ce qui vous a plu dans ce poème (la communion avec la nature, les silences du quotidien) et suis ravie qu'il vous ait transportée dans un ailleurs. Suis bien d'accord avec vous sur le fait que souvent l'écriture est un exutoire à la douleur.

Vincente : ravie que ce 1er vers ait agi comme une invitation à entrer dans le poème, et si vous en sortez plutôt "apaisé" puisque telle était mon état d'esprit / mon humeur au moment de l'écriture, et que je voulais transmettre. J'aime votre posture qui considère que "la vie humaine qui prend toute sa dimension par la conscience qu'elle a d'elle-même et par le soin qu'elle se devrait d'entretenir en vue de ses "grandissements"" ; j'évoque souvent moi-même l'aspiration à grandir comme "mission" essentielle que nous aurions sur terre, chacun de nous.Je suis d'accord avec votre critique sur le v7, inutile. Et surtout, je vous suis reconnaissante d'admettre que, même sans images poétiques, avec un langage courant, un texte peut dégager de la poésie !

PlumeD : là où vous êtes vexante, ce n'est pas tant que vous ne trouviez "guère de poésie dans ces vers"... car en effet (et je viens justement de l'indiquer dans ma réponse à Vincente) il n'y a ni mots poétiques, ni recherche de rythmique ou sonorités ou même d'images... non, là où vous êtes vexante, c'est plutôt lorsque vous dites "le procédé est repris par bien d'autres", car cela suppose que j'ai calculé la forme du poème, pour, après avoir "jeté" 4 phrases, les avoir découpées en "format poème" ; ce qui s'avère à côté de ma réalité : j'ai écrit directement en format poème. Alors, en effet, il s'avère que l'on peut s'amuser, comme vous l'avez fait, à reconstruire le poème en 4 phrases ; je revendique le language courant et peu poétique, mais suppose qu'il peut suffire à provoquer malgré tout une émotion poétique... qui s'est d'ailleurs produites pour la plupart des commentateurs. Rendez-vous manqué avec vous quant à l'émotion : ça arrive, rien de grave.

emilia : votre lecture du poème me permet de ressentir combien vous y avez été sensible, ce qui m'enchante puisque c'était le but, toucher le lecteur par l'effet d'introspection apaisant produit par l'échange avec le végétal. Je vous remercie d'être passée par là.

jfmoods : merci de souligner les 2 "mouvements" distincts du poème, c'est tout à fait ainsi qu'il a été pensé.Je suis particulièrement sensible à votre analyse, notamment dans ce passage Citation : car je n'imaginais pas que mes mots déclenchent ce lien entre "disponibilité" et "générosité / essence de l'existence"... merci de votre partage !

Myo :Citation : Oh, oui, il s'agit bien de cela dans mon texte, vous avez tout compris ! Merci de votre passage, à bientôt !

Coucou MissNode,

J'ai, avec ce sujet la réponse à ma question en préambule, ce poème date d'avant mars 2020, mais nous le lisons après.
Connaissant un peu votre écriture, j'ai justement précisé ce point concernant les dates et ne suis pas surprise de savoir qu'il est un peu plus ancien.
(Concernant "l'activité avec (vos) pairs", je trouve votre présence sur le site appropriée -je partage un peu votre mode de vie ; une bonne "demi-mesure-?")

@Eclaircie :
Je vous confirme que moi aussi ce confinement me laisse encore sous le choc...
je n'ai pas tout digéré et ne suis pas sûre d'avoir l'intention de TOUT digérer...
Mais bon, c'est une autre histoire...
... puisque, en effet, le poème date d'avant la crise, juste pour explorer comment se vivent les moments de "vide apparent"...
... dans les actes comme à l'intérieur de soi.
(Je serais curieuse de savoir pourquoi vous n'étiez pas surprise que le poème date d'avant la crise ?... quels indices ?...)
Je suis ravie de notre connivence commune avec la nature !... ce qui peut faciliter la lecture de mes poèmes, essentiellement centrés sur la nature.

J'aime aussi lire de votre part que, malgré l'expression courante du style, une poésie peut émerger.
Et puis, merci de votre échange quant à nos modes de vie (équilibre solo/social) et votre retour agréable sur ma présence sur Oniris !
à très bientôt.

Pas vraiment d'indices MissNode, pas dans le poème même, plutôt dans l'image que j'ai de l'auteur (On est obligé d'avoir une idée de la personnalité des auteurs, ici, quand on les lit depuis des années, non ? J'espère ne pas vous choquer là ni vous sembler indiscrète.)
J'aime la communication entre les humains autant que la poésie et je pense être attentive à l'ensemble "auteur-écrit". Pour ne pas trop laisser l'auteur interférer avec l'écrit, dans ma tête, j'aime par dessus tout l'espace lecture.

Très bonne journée.

Merci pour votre réponse, Eclaircie, qui me renseigne aussi sur votre sensibilité à "ressentir" la personnalité d'un auteur au travers de ses écrits...
... car ce n'est pas si évident : combien d'auteurs puants en tant qu'humains, pour des écrits splendides !
Belle journée à vous aussi.

Puisque vous abordez le sujet, je poursuis. On se fourvoierait bien à assimiler l'auteur et l'œuvre. Au niveau d'Oniris mais bien plus largement dans le domaine des auteurs reconnus, passés et présents.
Comme on se tromperait à dire "tel auteur est génial" quand certaines de ses œuvres le sont, seulement certaines. Alors, oui, certains ont un talent et une pratique régulière qui assure, en principe, la qualité de toutes les œuvres.
Sur Oniris, on le voit bien, ceux qui ne voient et n'aiment qu'eux-mêmes ne restent pas souvent. Le site y perd parfois en qualité mais y gagne en convivialité.

Au plaisir d'échanger.
Éclaircie