Merci à toute la communauté bénévole, c’est-à-dire d’abord si "bienveillante", du CE qui accepta aux anonymes qui mirent en ligne !

Ce texte fut écrit dans un état « d’apesanteur polaire » dont je ne parviens guère à m'extraire… Merci aux commentateurs qui se sont aventurés dans ses parages toxiques :

- Papipoete : il y a en effet une atmosphère d’ivresse sèche, comme disent les alcooliques repentis…

- Pouet : « Mieux vaut écrire les épitaphes sur les fleuves » – j’emporte ce conseil précieux dans ma besace que le doute a vidé ces derniers temps…

- Eskisse : « Ce poème me procure une certaine frustration » – comme Achèvement m’avait déboussolé par sa noirceur ?… Trespassing, c’est étymologiquement trépasser – aller au-delà… Et aux bribes de Rimbaud s’ajoutent celles de Melville, Collodi, Lautréamont, Breton ou Apollinaire… C’est un texte en haillons…

- Aldo : « si c'est la fin des fééries, il me reste à tisser du gaspillage ou bien me résigner à l'amertume. » Vous avez mis dans le mille… Raison pour laquelle je m’attarde tant auprès des pierres réfractaires de vos Belles Dames, qui gardent encore tant de chaleur… Merci pour le lien vers Poe, qui n’est pas volontaire mais très éclairant. C’est plutôt le Taji de Mardi qui fut mon guide malheureux – mais il ressemble finalement à Arthur Gordon Pym…

- Dimou : « vous n’avez pas d’empathie, aucune, pour ce triste personnage » – sans doute parce que c’est une sorte d’autoportrait… Mais je reste à l’affût s’il a pu vous inspirer : c’est le genre de fil miraculeux qu’offre Oniris !

- Provencao : « Un texte qui me laisse un goût amer et un monceau de cendres » – pardon : je pensais que l’humour pourrait faire passer la pilule, et j’espère que ce goût amer n’est pas de l’amertume. Car je peux encore me glisser grâce à vous dans l’instant volé d’une contemplation au couteau déposée sur une toile :)) Merci…

Belle soirée à tou.te.s

Merci Cat ! "Se pourrait-il aussi que la colère du locuteur ... se retourne sur lui-même, pour avoir gobé les mots tout crus ?" : ça n'est pas impossible. Reste à (re)trouver le feu pour les faire cuire :)

Oui bien sûr c'est "Pym" et non "Pimp " !

Merci de votre retour.

1) il n'y a pas d'orthographe aux noms propres, d'autant plus qu'ils sont fictionnels ;

2) on n'est jamais à l'abri d'une faute de phrap

:) smiley sourire ;)

Aux fautes de souvenir ?

Bonjour et merci pour le retour.

Belle pirouette.

Etienne si vous passez par là c'est fini :

http://www.oniris.be/modules/myalbum/photo.php?lid=1779&cid=15

c'est clairement pas un chef d'oeuvre mais j'ai, à la lueur de vos remerciements, fait une deuxième illustration donc voilà.

On peut discuter non ? oui, vous dîtes vrai, ça m'inspire.

Sans animosité aucune, je vous trouve un toupet fumeux de vous ranger chez les Voleurs, je suis méfiant :

Vous me semblez bien trop équilibré, semblez manquer de ces aspérités psychiques ainsi qu'être dépourvu de cette férocité dans le désir à l'endroit du genre féminin, propres à la race aux antennes, pour en être réellement.

À quel âge avez-vous intégré les poisons à votre quotidien ? quels ont été les poisons vous ayant permis de forger votre âme ?

merci beaucoup à très vite

C'est la première fois qu'une de mes bafouilles suscite une illustration . J'y suis d'autant plus sensible qu'on aura peut être noté mon goût pour le dialogue entre image et texte... Merci infiniment donc : du coup, je me suis permis de mettre le lien vers l'image parmi les commentaires...

Pour ce qui est de la deuxième partie de votre post : je vous répond par ailleurs, l'histoire de ma vie d'Empoisonné n'intéressant pas forcément la communauté ;)

Citation :

Le feu, véritable maman poule, couve toujours en douce ses petits poussins. Il suffit d'à peine un peu de souffle pour ranimer les braises et se régaler du nouveau festin.

Merci Hiraeth ! "Un personnage que les anglais dans leur tradition littéraire appelle un "malcontent", et dont je ne sais plus si on a une bonne traduction en français." : donc un insatisfait ? un révolté ? Quant aux "fils de foutre", je voulais faire allusion aux "threads" des social networks, qui me semblent tisser jusqu'à la nausée le bling bling, la haine et le culte d'un certain type de corps...