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Retour sur "coup de torchon"
Expert Onirien
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Merci à l’équipe active d’Oniris sans laquelle je n’aurais eu le plaisir de voir ce texte publié. Texte où, plus que jamais, il convient de ne pas confondre l’auteur et le Narrateur.

Publié dès son achèvement, il aurait sans doute mérité de « reposer » un peu, afin qu’une relecture à froid me conduise à remédier à quelques imperfections stylistiques (cf Ornicar) et peut-être à en accentuer la part de poésie pure. (cf Cristale).

Je craignais que le choix de mon démiurge puisse irriter ceux qui ont de profondes convictions religieuses (malgré mon traitement ouvertement fantaisiste des écritures) ou énerver les prêtres de l’athéisme (malgré ma conclusion et mes allusions « darwinesques »).

Heureusement, il n’en fut rien et c’est bien l’aspect écologique de mon thème qui a été perçu comme centre unique de mon propos ; le choix du Narrateur, et les allusions à l’ancien testament, n’étant qu’un habillage stylistique se voulant quelque peu romanesque et poétique.

Ce texte a bénéficié de nombreux commentaires qui, en plus de leur bienveillance, ont le mérite d’être très argumentés, témoignant d’un soin dans la lecture et la rédaction qui me touche particulièrement. Que leurs auteurs en soient vivement remerciés.

Pour conclure autour du thème écologique de ce texte, je confirme ma très forte inquiétude, voire mon désespoir, et même ma quasi-certitude du fait que l’humanité et le vivant ne pourront s’en sortir.
Les problèmes sont scientifiquement établis, et les solutions connues. On n’a pas l’excuse de l’ignorance.
Hélas, l’avènement d’une volonté politique salutaire, qui serait nécessairement mondiale, est une chimère utopique. Les agitations subalternes et égocentriques obnubilent. Les sectarismes "emmuraillent".
Seule une énorme catastrophe est capable d’enrayer le zinzin. La terre va vers un clash mortifère : atomique ? immersif ? volcanique ? incandescent ? atmosphérique ?…ou, plus probablement, chimique ou bactériologique ?
Peut-être qu’après les survivants éventuels sauront envisager une vie terrestre reposant sur des valeurs paisibles et saines, dans le respect harmonieux des fondamentaux cardinaux régissant la planète. Ce rêve de renaissance, c’est un peu ça, ma petite histoire.

« Je rêvais d’un autre monde, où la terre serait ronde…je rêvais réalité… ».

MILLE MERCISA :

EKI, en EL : Eh oui, je sonne le glas. Mon propos est pessimiste. Si j’évoque un film, c’est que le défilé fatal ressemble un peu à un générique, avec les acteurs principaux en tête,et, en tout petit, à la fin, les subalternes, ces minuscules du vivant. « Superman = tous les hommes à la fois » dites vous : on entre dans le spirituel et je me garderai bien …d’embrayer. « Valse de mots », j’aime bien. Merci pour votre commentaire très apprécié

ORNICAR en EL : Très heureux d’avoir réussi à vous retenir. Quelques phrases améliorables ? Je suis d’accord. J’ai rapidement regretté d’avoir posté un peu vite. Raccourcir ce texte ? Pas question, je suis un infâme égoïste et écris pour me faire plaisir. Merci pour l’intérêt témoigné, et les citations relevées.

CRISTALE : Merci de relever les passages un peu plus poétiques, « donnant un supplément d’âme » et d’aviver mon regret de ne pas en avoir proposé un peu plus. Le discours aurait été moins sentencieux, car il se voulait poétique, malgré l’âpreté du sujet.
À propos de ta suggestion finale, j’en réfère directement à Qui de droit.

FANNY : Oui Fanny, ma femme ayant subtilisé mon dictionnaire de rimes pour caler un meuble, je me vois dans l’obligation d’évoluer dans ma façon d’écrire.
Le choix de mon narrateur, et les allusions à la genèse, ne sont que des artifices pour aborder de façon un peu originale, un peu romanesque, le sujet de fonds : le drame écologique. Thème qui, sur un site d’écriture, se doit d’être proposé de façon un plus recherchée qu’une simple déclamation militante. Je me suis donc assuré la collaboration du Très-Haut (si,si) qui, dans sa grande bonté, a accepté le rôle.
Mais sur le fonds, ce sont les humains et eux seuls qui sont en cause, et destinataires du réquisitoire. Mon propos n’est en rien spirituel, nonobstant ma pirouette de fin de texte : il faut bien conclure.
Merci pour votre lecture, et pour la façon humoristique dont vous en rendez aimablement compte.

POUET : « Qui parle ? ». Plutôt une « conscience hors-sol », pour entrer dans le jeu du texte. Ce pourrait être aussi cet œil fixant comme un reproche notre conscience collective emmurée dans la tombe de Caïn.
J’ai voulu stigmatiser l’altération de nos conditions vitales plutôt que la destruction de la beauté. Même si j’en fais des évocations par souci de poésie. Mais la beauté, n’est-ce pas ce qui rend admiratif, donc heureux ? Et l’un des indices des vices de la déprédation humaine, c’est bien l’altération de la beauté.
J’ai bien apprécié que vous ayez décelé un « ton presque pince-sans-rire » dans mes propos. Il est difficile de mêler de l’humour à un ton sentencieux, voire grandiloquent. Mais il est vrai que je me suis amusé avec mes références bibliques, choisies plus par jeu que par souci de spiritualité.
Oui, la vie est une grosse blague…qui finit mal. Constatation qu’il convient de prendre au sérieux.
Merci pour votre très intéressant commentaire.

ROBOT : Le « fol optimisme » que vous ressentez est quand même consécutif à un scénario un peu…invraisemblable. Des terriens sages ? Comme évoqué dans mon préambule, je ne vois que l’hypothèse d’une grosse catastrophe pour nourrir cet espoir.
Sur fond d’écologie, ce texte n’a aucune prétention spirituelle ou philosophique. Il se voudrait plutôt, sur le thème choisi, simple fantaisie poétique.
Merci pour votre passage.

PAPIPOETE : Oui, Papipoète, la nature a en elle force et ressource. On est admiratif du dynamisme de ces végétaux qui soulèvent le goudron et le béton. Mais, hélas, certaines dégradations auront besoin de plus d’un siècle pour disparaitre (particules plastiques, déchets radioactifs…). Très touché, je vous remercie pour votre bonne appréciation.

JEANPHI : Ce poème « prend des airs de nouvelles » ? ben non. Je conteste. Le recours (technique) à un créateur est purement poétique et romanesque, et n’a aucune prétention à traiter de théologie. « Polythéisme », par contre, je suis d’accord. J’aurais pu choisir Atoum, Pangu, Gaïa… Mais Dieu-Allah-Yahvé m’offrait des références à la Genèse plus familières pour « habiller » un thème essentiellement écologique. Pour un texte un peu « délire » qui ne revendique en rien respecter l’esprit et la lettre de l’Ancien Testament.
« L’humanité est à l’aube de son histoire » dites-vous ? Je ne partage pas votre optimisme qui ne peut scientifiquement reposer que sur une réaction rapide de l’homme pour organiser sa survie. Et je m’inquiète plus des prévisions de René Dumont que de celles de Nostradamus. Les émissions de CO2 dues aux incendies de forêts ont pour conséquence un réchauffement climatique en progression géométrique, réchauffement qui assèche, raréfie les précipitations régulières et accentue encore plus les risques de feu.
Vous revenez ensuite mêler à des considérations scientifiques ou philosophiques « la tergiversation de Dieu », ou « une représentation de l’archaïsme de Dieu » qui ne sont dans ma bouche, je le rappelle, que des divagations poétiques : vous vous usez à nier le Père Noël , et à enfoncer des portes ouvertes.
Ce n’est pas la science qui est responsable du « péril relatif »(sic). C’est ce qu’en font les hommes. Exemple : la science donne les moyens de contrôler les naissances : l’homme les néglige.
Considérer les préoccupations environnementales comme « somatiques » est contraire à l’évidence, et aux observations d’une science que vous brandissez. Vous considérez mon pessimisme comme inapproprié : je juge votre optimisme dangereux. Et ma modeste intention n’était pas d’exploiter des inquiétudes pour faire de la poésie, mais au contraire d’essayer d’utiliser une forme poétique pour exprimer de fortes préoccupations.
Merci de vous être intéressé à mon texte, et d’en avoir fait un commentaire substantiel propice au débat.

PROVENCAO : C’est la dénonciation des dérives de la production qui a particulièrement retenu votre attention. Plus qu’un jugement moral sur les cumulards, ce sont surtout les conséquences écologiques d’une course à la consommation qui corroborent mon propos. Indispensables ce nouveau smartphone, ces nouvelles baskets ?
Merci de votre intérêt pour mes divagations.

MALITORNE : L’expression « coup de torchon » fait partie du langage courant. On la trouve déjà dans Zola. Je l’utilise pour sa signification basique, et la sers « à la place »… de rien du tout.
Mon texte n’est qu’un délire poétique, et n’a aucune prétention à se vouloir discours théologique. Ce n’est qu’une fantaisie et le « débat n’est pas là », comme vous dites.
De même ce « postulat de départ de planète merveilleuse » » n’est qu’une allusion romanesque à l’Eden de la Genèse. Je vous suis quand vous évoquez les luttes et prédations entre vivants et la disparition des faibles : je n’en vois aucune contestation dans mon texte.
Que notre terre soit « codée par la violence », j’en conviens. Mais reconnaissez qu’en un siècle, la dégradation a subi une accélération prodigieuse et mortifère. Et du seul fait de l’homme. Vous exprimez que la terre « meurt de ce qu’elle a semé », donc de l’homme en l’occurrence. Dans mon petit texte, essentiellement à couleur écologique, je suis moins fataliste que vous puisqu’en dénonçant, j’incite (modestement) à la réaction contre ce que vous pensez inéluctable.
Vos propos sont intéressants, mais je pense que vous n’avez pas abordé ma petite fantaisie poétique (même si elle se veut avoir du sens) avec l’angle que j’ai voulu lui donner. C’est l’intérêt de ce site que de m’informer de votre ressenti, ce dont je vous en remercie.

CURWWOD : Oui, les animaux sont victimes collatérales de mon coup de torchon. Mais les préserver aurait laissé supposer que l’homme serait étranger au genre. Et l’occasion d’enterrer le moustique était trop belle. De plus, mes deux hypothèses de renaissance du vivant supposaient la remise des compteurs à zéro.
Comme Malitorne, vous évoquez une nature « loin d’être angélique ». La sélection naturelle, l’homme se fait un honneur d’y déroger en préservant ses faibles et ses handicapés. Scrupules fraternels qui s’envolent dès que soufflent les vents des guerres. La façon dont Poutine lève la patte pour marquer son territoire fait-elle partie des règles du jeu…naturelles ?
Merci pour vos flatteuses appréciations. Je vais de ce pas voir du côté de Buzzati.

Contribution du : 18/09/2023 10:43
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Re : Retour sur "coup de torchon"
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Bonjour, oui, je reconnais vraiment m'être montrer trop direct et cinglant dans ma critique. Ce qui m'énerve dans ce texte, c'est d'envisager l'anthropocène éradicatrice que vous semblez décrire.
Une plume experte et pleine d'expérience qui consacre des moyens intellectuelles à dépeindre cette hypothèse me révolte.
Pourtant nous sommes à une époque de l'humanité où l'art à certainement pour charge de produire cet électrochoc.

Contribution du : 18/09/2023 18:03
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Re : Retour sur "coup de torchon"
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L'argument de ce collaborateur très bien placé qui est le vôtre vous a permis de traiter le sujet de façon romanesque et poétique, cela a aboutit à ce que se pose la question du libre arbitre dans le contexte écologique.

Je n'ai le niveau ni en théologie ni en philosophie pour discerter en toute connaissance de cause sur ce sujet, et je le regrette, restant dans la tambouille.
Je pense néanmoins que l'un des intérêts de cet écrit est de proposer des prolongements au thème de l'écologie, qui malheureusement est le plus souvent traité uniquement sous forme de constat, notamment dans les médias, sans aucune forme d'analyse, alors que les méandres de l'esprit humain sont en première ligne dans la situation actuelle.

Même si ce n'était pas votre idée première, je trouve que ces prolongements tiennent une place non négligeable dans votre texte et sont un plus. La prose permet et pousse à ce type d'ouverture peut-être plus facilement que d'autres formes poétiques.
Elle vous a été une bonne alliée en attendant que vous trouviez des cales dignes de ce nom.

Contribution du : 19/09/2023 08:10
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Re : Retour sur "coup de torchon"
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Correction #2 : (...) m'être montré (...) avec 'é' !

Optimisme et résilience à tous.

Contribution du : 19/09/2023 19:22
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Re : Retour sur "coup de torchon"
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Votre « petite fantaisie poétique » Mokhtar est quand même sacrément misanthrope, longue suite d’invectives contre ce pauvre homo sapiens capable pourtant aussi du meilleur. C’est à mon avis la faiblesse de votre texte, uniquement tourné vers une dénonciation virulente qui ne cherche pas à comprendre, qui accuse sans nuance, rempli de colère, presque de haine contre vos semblables, que l’habillage poétique peine à dissimuler. Au bout du compte vous ne faites que reproduire ce qu’il y a de plus détestable dans le genre humain : la violence, que le titre ne fait que traduire. Un bon coup de torchon pour éliminer toute cette vermine !

À part ça et au vu de la sinistrose en secteur nouvelles, je serais le plus heureux des auteurs si vous lisiez un jour un de mes écrits.

Contribution du : 20/09/2023 09:20
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Re : Retour sur "coup de torchon"
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@Fanny, Jeanphi et Malitorne

Crise climatique : l’humanité a « ouvert les portes de l’enfer », alerte le secrétaire général de l’ONU.
"L'avenir n'est pas écrit : c'est à vous, les dirigeants, de l'écrire", a-t-il prévenu. "Nous pouvons toujours construire un monde avec de l'air pur, des emplois verts, et une énergie propre et abordable pour tous", a-t-il ajouté. (rapporté par France-Info).


Oui, Fanny, c’est bien la stimulation du « libre arbitre » qui soutient mon texte, puisqu’encore, puisqu’encore un peu, l’homme dispose des clés de sa survie. Et « les méandres de l’esprit humain », actifs que pour les constats, sont sollicités en vain par Guterres qui s’époumone (…dans le désert).

« Même si ce n’était pas l’idée première… », dites-vous. Mais si, ça l’était. Et si mon texte est fataliste , c’est parce que le chemin d’expression poétique choisi induit, c’est le jeu, emphase et hyperbole (modestement) littéraires. Et ce, malgré le choix du narrateur, sans la moindre allusion de fond à la spiritualité.

Jeanphi : « l’anthropocène », mot que vous utilisez fort à propos, est déjà éradicateur. Le manque d’eau est mortifère. Et le cancer du poumon guette les citadins. Comme expliqué plus haut, mon propos fataliste est d’abord stylistique, et, si vous êtes plutôt foi en la raison humaine, je comprends que vous en soyez quelque peu irrité.
Vous évoquez, et c’est mon avis, la nécessité d’un électrochoc. Par l’art ? j’aimerais tellement que vous ayez raison. Je crains, hélas, qu’une grosse catastrophe soit la seule susceptible de faire réagir une humanité trop adepte de..Saint Thomas (pour rester dans la parabole).

Malitorne : Si vous visez le narrateur, le mot « misanthrope » est inadapté par définition. Si vous visez l’auteur, celui-ci ne regrette en rien les dénonciations, et vous invite à en contester le bien-fondé. Vous-même, dans votre commentaire initial, insistiez sur la « mort et la prédation », caractéristiques de notre planète. Vous trouvez mon texte violent…c’est un peu la loi du genre.
Enfin, je serais Misanthrope si je m’excluais du groupe. Mais je serai bien dans le défilé : j’adore les bains de mer.

Aparté : Il fut un temps où je commentais les nouvelles. Et j’aimais bien ça. On m’en a dissuadé. Mais je n’exclus pas d’y revenir. Sachant que mon peu temps disponible est un obstacle incontournable.

Merci de vous être intéressés à ce retour

Contribution du : 21/09/2023 08:11
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Re : Retour sur "coup de torchon"
Expert Onirien
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Je suis d'accord avec vous, la distinction entre urgence climatique, péril pour l'humanité et disparition totale est très claire. Le goulot d'étranglement génétique observé sur nos ancêtres de l'ère Pliocène montre bien qu'une population mondiale réduite à quelques centaines n'est pas synonyme de disparition de l'espèce.
Nous en sommes la preuve !

Contribution du : 21/09/2023 10:06
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