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Retour sur la nouvelle « Le fils »
Maître Onirien
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17/04/2013 18:11
De Monts du Jura -
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Bonjour à tous et merci pour vos lectures et commentaires.
Merci au comité éditorial et aux sélecteurs et correcteurs qui ont permis la parution de ce texte.

Si j’ai choisi ce découpage en tranche de vie « en mode journal écrit Donaldo » c’est afin de me placer du point de vue de la mère, de son côté du vécu des évènements.
Plus que la recherche de l’émotion, c’est le ressenti de la mère et son impuissance à dépasser les faits que j’ai voulu évoquer sans prendre parti.

Je retiens de vos avis les propos qui cernent le mieux ce que j’ai voulu présenter.

Dameer : "L’amour maternel est le plus fort, impossible d’aller contre." Voila ou selon moi se situe le drame

Donaldo : "Le ton est juste même si la narration n’est pas toujours incarnée." Cette manière de rédiger était volontaire pour me tenir hors de tout jugement en tant que rapporteur des faits.

Lil : "Il n’y a aucun jugement." C’était bien dans mon intention. Rédiger en observateur seulement.

Papipoète : "- Vous comprenez c’est mon fils." Voilà le nœud du problème. La relation affective de l’amour maternel.

Provençao : "C’est l’âme même de la maman giflée, humiliée qui se trouve déniée." Je vous sais gré d’avoir vu transparaître cet élément dans la rédaction.

Cox : Je vais être un peu plus long pour reprendre quelques-unes des observations émises.

L’abus de point d’exclamation : Vous semblez oublié que le texte est essentiellement composé de dialogue. (ce qui peut bien sûr représenter un défaut à vos yeux) Mais dans un dialogue, les sentiments sont exprimés par la ponctuation. Je sais bien que le mot « ponctuation » est devenu une grossièreté littéraire mais je ne peux pas m’en départir.

Le découpage : Je m’en explique ci-dessus.

La fin auquel le lecteur s’attend : Je suis surpris que vous ayez deviné cette fin. J’aimerais comprendre ce qui vous a fait d’emblée supposer que ça se terminerait par la mort d’un jeune extérieur au problème de la relation mère fils. Vous êtes particulièrement perspicace car c’est le seul élément inventé de la nouvelle.

Un petit sentiment d’artificialité. Le passage sur l’uniforme nazi me laisse un peu perplexe. Le côté halloween donne à la scène un aspect loufoque. Et pourtant, tout est vrai. Tout ceci s’est passé il y a une vingtaine d’années. Le voisin de palier c’était moi. J’ai seulement rajouté, pour l’effet dramatique d’une conclusion, la scène de l’annonce de la mort du jeune voisin.


Merci à tous pour vos commentaires et a bientôt sur vos textes.

La nouvelle ici:
http://www.oniris.be/nouvelle/robot-le-fils-5413.html

Contribution du : Hier 11:28:11
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Vivre au paradis, quel enfer !
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Re : Retour sur la nouvelle « Le fils »
Expert Onirien
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Bonjour Robot, et merci pour votre retour!

Pour ce qui est des points d'exclamation, je parlais effectivement plutôt de ceux intégrés à la voix du narrateur. Des huits premières exclamations en quatre lignes, 7 sont en dehors des dialogues et participent du discours indirect libre. Je ne pense pas que la ponctuation soit une grossiéreté :p Simplement, pour moi c'est plutôt un symptôme de quelque chose qui manque, et un décalage avec le choix de découpage très sobre qui m'a un peu dérangé. Bien sûr, tout est affaire de goûts!

Je me suis mal exprimé: je n'ai bien sûr pas prévu la chute verbatim. Ce que je trouvais "prévisible", c'est la linéarité de la déchéance du fils. Tout va de mal en pis, on sait que ça va finir dans le mur, on attend sans doute une mort (même si je pensais plutôt à un perso principal). En bref: l'effet choc n'est pas présent pour moi parce que l'ensemble du récit est sur le même mode, qui finit par être ronronnant. c'est la "gradation un peu faible" à laquelle je disais que le lecteur s'attend, parce que c'est le mode de progression de tout le texte.

Intéressant que tout soit vrai! Ça me renforce dans ma conviction que la fidélité aux événements historiques ne fait pas toujours la meilleure matière pour un récit. Le costume est pour moi un excellent exemple de ça: que ça soit arrivé ou non, cela produit pour moi une impression dissonante à la lecture et rajoute une pincée de comique qui affaiblit largement cette scène charnière. La réalité est souvent délirante, compliquée et peu photogénique: la bonne nouvelle c'est qu'on n'y est pas assujetti! Pour moi ce passage aurait largement gagné à être remplacé par quelque chose qui maintiendrait et aiguiserait la tension de manière plus nette. Mais je comprends aussi que vous vouliez retranscrire votre vécu fidélement, même si ce n'est pas trop mon type de récit favori. À noter qu'il y a aussi le choix d'un regard, et que le côté un peu monolithique du fils qui ne fait que s'enfoncer reflète la vision du narrateur ou de l'auteur. Dès lors, un récit basé sur des faits réels est- il automatiquement "vrai" ou "authentique"? L'objectivité des faits et des personnages est-elle possible ou d'ailleurs souhaitable? (vous avez deux heures 😁)

Merci pour ces éléments intéressants :)

Contribution du : Hier 11:47:33
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Re : Retour sur la nouvelle « Le fils »
Maître Onirien
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24/02/2015 19:46
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Merci de votre retour.
Cordialement

Contribution du : Hier 15:50:48
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"La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout"
V. Hugo
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Re : Retour sur la nouvelle « Le fils »
Maître Onirien
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17/04/2013 18:11
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Catelena : "Un texte sombre écrit sobrement sans pathos inutile." En effet les propos de la mère ne vise pas à l'émotion mais à faire comprendre son attitude vis à vis de son "Benjamin"
Merci Cat pour la lecture, le commentaire et l'appréciation.

Contribution du : Aujourd'hui 12:00:13
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