Merci au CE d'avoir retenu cette nouvelle, merci aux correcteurs et aux lecteurs et lectrices.

Des remerciements spéciaux à Jemabi, Mokhtar, Cornelius, Dameer, Robot, Cox et Cleamolettre pour vos retours sur ce texte. A la lecture de certains commentaires, je m’aperçois que la deuxième partie de la nouvelle a suscité des interrogations, il aura sans doute manqué quelques éléments ou indices pour traduire clairement ma pensée ; aussi je me permets de vous la livrer ci-dessous :

Le dimanche soir, monsieur A. se couche angoissé par son entretien du lendemain avec son boss, tellement stressé et hypertendu qu’il va décéder d’une crise cardiaque dans la nuit. Dans les deux paragraphes suivants, on sort du réel pour entrer dans le domaine de l’onirisme et du fantastique. Monsieur A. commence à rêver qu’on est lundi matin et qu’il monte dans son RER habituel, mais en fait c’est un train qui conduit à la mort. Très vite son rêve tourne au cauchemar, concomitamment à ce tunnel qui n’en finit pas, les premiers symptômes de sa crise cardiaque apparaissent. Tous les passagers du train vont mourir dans cette nuit de dimanche à lundi à peu près au même moment que lui, pour des causes diverses, par exemple le jeune homme (accident de voiture), la trentenaire (féminicide) ou la vieille dame (dans son lit à l’hôpital), puis vient le tour de Monsieur A (lumière aveuglante, suivie du noir et du silence).

Dans le dernier paragraphe on revient à la réalité, sa femme le découvre mort dans son lit le lundi matin. La dernière phrase du médecin « il ne s’est rendu compte de rien, il n’a pas souffert » en guise de conclusion : c’est une phrase générique que l’on entend souvent, qui ouvre ici sur une question : peut-être que mourir dans son sommeil n’est pas aussi paisible qu’on l’imagine ?

Bonjour,

Merci pour ces explications qui lèvent mes interrogations sur le texte et sa fin, sur comment se passe tout ça dans l'esprit de l'auteur. En relisant avec ces explications, la fin est plus claire. C'est certes dommage que je n'ai pas compris précisément avant et je ne vois pas trop comment faire pour que ce soit limpide sans ôter l'effet de chute. Mais comme dit dans mon commentaires, ça n'a rien enlevé au plaisir pris à la lecture et je ne déteste pas qu'un texte me laisse avec de petites interrogations de détails si le général est clair, ce qui était le cas.
A vous relire !
Clea

Merci à MarieL et à in-flight de vous être aventurés dans le tunnel en compagnie de monsieur A. et d’avoir laissé des commentaires positifs après votre lecture.

Au-delà de l’aspect horreur/fantastique qui s’invite lorsque on décrit la mort du protagoniste, ce texte traite en effet aussi du harcèlement moral en entreprise, qui peut conduire à des pathologies qui ont parfois des issues tragiques.