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Retour sur le Passage secret
Organiris Animodérateur
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Frustré par l'éphémérité du moment érotique et par ses différentes limites, j'ai tenté en le revisitant dans ce poème de lui conférer une dimension plus extensive, cérébrale certes, mais dépassant son expression réaliste d'abord physique, charnelle.

Au vu des différents ressentis rédigés, je constate que les capacités "hypnotiques" de ce texte ont avoué un blocage, plus ou moins prononcé, chez près d'un commentateur sur deux tout de même ! Est-ce là le fait d'un sujet clivant, d'un thème par trop "exploité" ou plus simplement que l'auteur "hypnotiseur" (dans le sens où il installe un lieu de revisitation d'advenues "insaisies") a "besoin" de lecteurs hypnotisables, entendons acceptant de se laisser prendre ou faire par le "manipulateur"… ? Sûrement un peu des trois. Quant au relatif talent du magicien, je laisse fluctuer les avis selon les perceptions de chacun.

Et d'autre part ne doit-on pas considérer que le poète se trouve être un artificier qui cherche dans son médium et ses mises en scène à retranscrire des "faits" par des effets, ses "images" et son verbe particulier ?
À cette fin, la rhétorique spécifique qu'il requiert se doit à mon sens de s'impliquer dans des approches multiples et une démarche pleinement dédiées à son sujet. Par exemple, dans ce texte, à partir de la sensation de l'exceptionnalité du moment charnel où la notion d'intervalle s'avère prédominante, se dévoile un "entre parenthèses" très chargé. Mon objectif était de réunir tout ces "entre" qui la constituait.
Dans mes expansives requêtes, j'ai invité le graphisme des "parenthèses", le mise en parallèle de l'information qu'elles contiennent, l'image suggestive et suggérée de la proposition apparente du sexe féminin, le sens qu'elles invoquent avec leur "entre" qui glisse jusqu'à "l'antre" de l'empire du plaisir et la mise en abîme qu'il tend. Tout cela est assez artificieux, bien entendu, mais ne conte-t-il pas, par ces "détours" et "entrelacs" sémantiques, une exhaustive manière de dire la large réalité ?

En poésie, je perçois une correspondance entre l'acte amoureux, charnel jusqu'à ses ressorts cérébraux, et l'acte d'écrire, physique jusqu'au rapprochement intellectuel de son adoption par son lecteur. Comme une attention portée au travers de caresses, ses vers plus ou moins doux ou appuyés, l'auteur aimant/amant confère à son intention une charge émotionnelle qu'il espère "touchante". Mais comme en amour l'attirance est affaire de correspondances intuitives entre les deux êtres, une convergence sentimentale bien peu "compréhensible" pourtant, tant ses composantes échappent en grande part à l'analyse. En poésie amoureuse, le convenu dilue l'adresse au lecteur individué, et le particulier ne peut prétendre à l'universalité du sentiment évoqué, il faut s'y résoudre et s'en réjouir.

Une dernière chose. Vu que le poème s'articulait autour d'un jeu de mots très polysémique convoquant – "entre" (intervalle/action d'entrer/aspect de l'entrée du passage intime) et "antre" (creux, celui qu'on ne voit et ce qu'il suggère/mise en abîme du plaisir/intériorité des acteurs) – il me faut préciser ce qui suit.
Un jeu de mots-calembour est humoristique quand il vient opposer deux sens de façon incongrue, interloquant l'auditoire par ses aberrations ou ses abstractions insolites. Alors que dans ses emplois doubles "collaborant" dans le propos, il offre un apport cognitif plus ou moins signifiant ; ainsi, quand leur pertinence est affirmée, il participe à la transposition et à l'efficience du développement, voire de la poésie.


***

J'adresse ma sincère reconnaissance aux membres du comité éditorial et à nos judicieux correcteurs, en particulier sur ce poème à solo974 et à marimay qui ont su mettre le doigt sur une nuance importante, un simple choix de conjugaison d'un verbe qui orientait le début du poème dans une direction un peu différente.

Je remercie aussi collectivement mes commentateurs dont les variations de leurs perceptions et remarques constituent un large éventail d'appréciations ; exploitant largement la palette des évaluations disponibles (du "un peu" au "passionnément", en passant par les non-évaluations qui signalent ceux restés en marge de la proposition, sans parler des non-commentaires qui ont aussi leurs non-dits à dire…) adossées à de multiples et complémentaires avis, elles ont redessiné un spectre très éclairant quant à la pertinence relative de son expression.
Et respectivement, voici des retours plus spécifiques en fonction des remarques de chacun :

@Donaldo75 – (un peu↓)
Vaste sujet l'artificialité d'un poème !...
Le verbe poétique étant par définition une revisitation construite sur des symboles, des conventions linguistiques et langagières, des "effets de styles" et des cadres (voyez la prosodie classique par exemple) ou des choix singuliers, toutes choses bien éloignées dans leurs principes d'une simplicité réaliste, je pense ainsi que la poésie est un argumentaire plein "d'artifices" destinés à donner des angles de vues et d'appréciations poussant justement la réalité au-delà de sa plus modeste apparence. Une écriture littérale, collant à son propos, descriptive, manquera justement de ce que, pour la plupart, nous attendons du geste poétique. Pour moi, la problématique n'est pas dans les limites ou tolérances que l'on accepte ou pas d'une expressivité appliquée en poésie, selon les écoles ou les habitudes, mais dans la force qu'elle confère à son sujet. L'effet de dépassement du littéral au poétique n'a qu'un objectif louable, celui d'offrir des pertinences à l'expression. Je note qu'elles ne vous ont pas convaincu et je le regrette, c'est principalement à mon sens un décalage de phase (peut-être celle dont vous parlez, "un défaut d'alignement des planètes"…).

Les jeux de mots sont un des "dédoublements" qui peuvent apporter, s'ils sont ajustés, des compléments à l'expression au même titre que l'image, couramment acceptée comme étant le mode privilégié pour évoquer par leur pendant comparatif ; elles sont à utiliser également avec modération comme tous ces "artifices" de l'expression.
Concernant le passage qui vous paraît "une faute de syntaxe" plutôt qu'un "effet de style poétique", il y a deux terminaisons en "-même" qui sont sous-entendues donc implicites sur ces deux vers, il faut donc les lire "jusqu'à l'antre de toi(-même) / dans l'entrelacs de nous(-même)". Ainsi elles évoquent à la fois le lieu physique intime et le lieu cérébral de l'intériorité de la dame puis du monsieur.
Désolé donc que nous ne nous soyons pas trouvés en phase ici, Donaldo75, "peut-être une autre fois" (sûrement une autre fois), et merci toutefois de m'avoir donné avec sincérité votre ressenti.

@Provencao – (beaucoup↑)
"Subterfuge". Voilà le terme qui fait marque dans votre avis ; vous dites même une "philosophie du subterfuge" ! Voilà une autre façon de reconnaître le nécessaire parallélisme de l'expression par rapport aux faits. Mais pas de connotation négative dans votre propos, enfin je le ressens comme cela et je l'accepte dans son principe.
Je m'inscris par contre en faux sur la culpabilité potentielle qui pointe dans votre passage : "une excuse jusqu'à l'antre…" ; je vous assure qu'il n'y a pas ni en tant qu'auteur ni même chez mon narrateur de culpabilisation sous-jacente, plus ou moins judéo-chrétienne ; pas même en regard du secret qui serait défloré dans l'aventure émotionnel, vraiment, j'assume en toute franchise, je dirais même innocence.
Merci beaucoup Provencao.

@Zeste – (beaucoup↑)
J'aime votre considération "artistique" des composantes de la vie amoureuse. Je me contente de reprendre vos deux dernières phrases, puisque je vous rejoins bien en cela :
" Ce poème se lit comme une ode à l’harmonie d’un univers des sens où la pulsion sexuelle est magnifiée, et de fort belle façon !
Tout est calme, luxe, volupté, ordre et beauté, ai-je envie de dire !
"
Merci beaucoup Zeste.

@papipoete – (passionnément)
Vous me ravissez en reconnaissant dans mes mots votre "rêve", jusqu'à même l'imaginer "slogan… pour tous les amoureux du monde". Vous avez vu beaucoup d'attention à la compagne emblématique du poème, ce dont je vous suis très redevable, car l'intention souvent ne suffit pas pour que l'expression satisfasse l'autre avec lequel l'on "échange", que ce soit une amoureuse-amante ou un lecteur-lectrice…
Nb : je note le plaisir d'avoir pu, en tant qu'auteur, décrocher votre premier "passionément" sur vos 22 commentaires dont vous avez gratifiez avec une si belle constance mes 24 publications sur Oniris.
Merci beaucoup beaucoup papipoete !

@Bellini – (sans)
Je me demande comme vous dans "quel état d'esprit" j'étais en choisissant ce thème et en l'écrivant ainsi. Je me souviens d'un soir de la fin de l'été dernier, et il faisait chaud, très chaud… esprit vaporeux et mots s'inspirant les uns les autres, une certaine transe a servi ces instants si particuliers puisant à la fois dans des réminiscences et dans des espérances.

Votre remarque sur le "brassage au feu de la même marmite assonances, allitérations, rimes équivoquées et calembours" m'interloque sur deux points. Le terme "calembour" (vous aurez lu dans mon préambule une première précision à ce sujet) me semble tellement connoté dans son emploi courant qu'il en devient péjoratif et, concernant ce poème, négatif. Or je me demande s'il ne suffirait pas que vous vous départissiez de ce présupposé pour mieux profiter de la richesse de doubles-sens ou triples-sens nés des euphonies qu'offrent des mots collaborant au propos (je sais que pour nombre de "classiques", les jeux de mots crissent sous la dent poétique, Victor Hugo les qualifiant de "fiente de l'esprit" ; mais vous êtes un classique "moderne" ou du moins "d'esprit ouvert", alors pourquoi ne pas les reconnaître comme acceptables voire intéressants dans certains cas ?).
Par exemple, comme dans mes deux principaux servant d'axes à la déclinaison : "entre(l'espace)/entre(verbe entrer)/antre(cavité et abîme)", et "Passage secret" (passe/passage – secret/se crée amenant par un glissement suggestif à "ce cri"), où frôle peut-être une "comédie" mais alors intime, dans le sens d'un laisser-aller épicurien voire tantrique… où, s'il y avait "facétie", elle serait taquine et gentille.

Je me réjouis que vous m'ayez vu "tirer la langue au Kama Sutra totalement dépassé."… :)

Vous dites "trop de sophistication à mon goût, un peu trop d'intellect pour garder la forme". Je pense pourtant qu'en amour comme en poésie la forme, même très bien tenue, est pauvre, comme amputée si l'esprit ne lui offre pas son monde fantasmatique et sa matière une profondeur.
Merci beaucoup Bellini.

@Pouet – (sans)
De la bonne "musique" pour toi (ce n'est déjà pas mal) mais dont la consistance n'est pas trop à ton goût. Je comprends tout-à-fait que cet angle "d'évocation de l'amour charnel" puisse en laisser certains à côté ; heureusement que nous ne sommes pas monolithiquement similaires dans le domaine des attirances et de l'amour…
Merci beaucoup Pouet, et merci aussi d'avoir évité la notation...

@Davide – (beaucoup)
J'ai l'impression que tu as lu ce poème comme je l'ai écris ! Je ne dirais pas que tu évolues dans un parallèle à mon intention, car elle était à peine intentionnelle et plutôt intuitive et s'était accomplie au fur et à mesure de l'écriture, comme dans le parcours charnel où l'essence "commande" les sens, comme par "évidence" en quelque sorte. Tu le formules ainsi : " Le narrateur et le temps fusionnent, comme s’épousant, passent et filent dans ce "lieu doux", utopique, uchronique, nirvana, eldorado de l’éternel. ".
Ensuite, dans ce passage de ton commentaire, " Si "l’antre" et les "entrelacs" m’ont semblé dire "entre" et "entre là", le "je fonds" m’est apparu comme une perte de repère, à tel point qu’en deuxième lecture, je me suis plu à lire "je fond", (entendons : "le je fond"), comme si "je", devenu impersonnel, disparaissait dans le "nous" (le "noue"/"nœud" des entrelacs amoureux). ", je t'avouerais ne pas être allé jusqu'à l'ontologique "le Je fond" qui aurait porté le propos à une philo-psychologie par trop intellectuelle.
Concernant "la paume des seins", j'aime l'idée que le galbe d'un sein offre la paradoxale configuration d'une convexité accueillante comme celle de la concavité d'une paume. Mais je comprends bien ce que tu veux dire par le côté "bestial" qui s'éloigne du geste caressant.

Et merci beaucoup Davide pour cette conclusion si largement à-propos : " La poésie, ici, devient un lieu de rencontre multidimensionnel, bref instant dérobé à l’absolu, telle une fragrance d’"Uni vers l’uni"."

@Cristale – (passionnément)
"…, finement écrit, délicatement exposé, aéré, aérien, des scènes semblant au ralenti pour une immersion au cœur du "passage secret". " puis " Le jeu d'écriture est particulièrement attractif, comme écrit avec le sourire...
Oui, j'aime énormément les images et la musique de cet élégant poème.
".
Ce n'est pas paresse que je vous cite si largement, mais plus simplement pour me délecter de vos mots à nouveau et du plaisir d'avoir pu éveiller chez vous ce ressenti qui ensuite les a fait naître.
Merci beaucoup, que dis-je "merci passionnément" Cristale.

@Lirian – (sans)
Alors effectivement si ce "thème en poésie te fait fuir", la gageure pour t'y emporter met la barre très haut.
Et puis mon ambition en poésie n'est pas de parvenir à "faire un tabac" ; bien que je ne cracherais pas sur quelques reconnaissances ici-bas. Non j'écris pour me raconter à moi-même ce que je vois et tenter ainsi par mon dédoublement de comprendre ou d'améliorer, de multiplier, mes "points de vue" (au sens littéral). En publiant quelques poèmes, je tente de découvrir qui aurait des vues convergentes avec moi ou m'inciterait à dépasser celles me limitant.
Tu dis "hara-kiri poétique", joli expression, inspirée dans l'absolu, mais que j'ai bien du mal à faire sortir de son registre provocateur, sauf au travers d'un sourire amical te saluant.
Ceci dit il faudra qu'on en reparle car je reste bien intrigué par ce qui présente pour toi une "consistance" digne d'être qualifiée de "poésie". C'est un grand sujet, sûrement trop long pour être débattu dans ce fil de remerciements.
Merci beaucoup sans rancune Lirian, et merci aussi d'avoir évité la notation...

@apierre – (aucun)
Vous avez pris soin et temps pour me préciser les principaux points qui vous ont écarté de ma proposition, je vous en remercie beaucoup apierre.
J'imagine, j'ai aussi ce penchant, que quand une poésie ne nous prend pas, un regard distancié s'installe, et alors que voit-on dans cette décontextualisation… ? Bien des choses à rebrousse-poils, mais est-ce la main qui emprunte un sens peu amène ou le poil qui avoue une implantation peu caressante ? Long sujet là également.
Bon ce sera pour une autre fois.
Je vous remercie de n'avoir pas donné d'évaluation sur un texte qui vous laisse "froid" ; geste délicat dont je vous suis reconnaissant.

@Myo – (bien)
Après " un début tout en touches légères et sensualité inspirante ", vous assez senti une "crudité" affaiblissant la poésie du moment. Dans le crescendo de l'emprise émotionnelle, je voulais accentuer les incursions évocatrices ; mais c'est bien comme en amour, d'une sensibilité à l'autre, nous devons faire de "petits ajustements" pour que le plaisir soit le plus total possible, ce n'est pas toujours gagné, peut-être une autre fois…
Merci beaucoup Myo.

@Cat – (beaucoup)
J'aimais beaucoup aussi "cette noce d'airain", mais je n'étais pas sûr du tout qu'elle séduise… Tu me rassures donc.
Comme il est plaisant de revisiter mes mots dans l'entrelacs des tiens : " Comme une danse légère, des caresses de papillons doux voletant de touche en touche, du creux de la tendresse à l'entrelacs de l'antre d'un nous chaud comme la braise. " !
Oui il est vraiment question "d'écho" dans cet échange dual, au cœur du duo "l'entre" fait nid au "papillement" amoureux et papillonnant de cette "balade à dos d'aile de papillon".
Merci beaucoup Cat, tu me vois très content de te croiser ici.

Contribution du : 31/10/2020 12:43
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Re : Retour sur le Passage secret
Maître Onirien
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24/01/2014 08:35
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Merci de ce riche retour, Vincente,

Je vais vider mon tube d'aspirine, maintenant.

Contribution du : 31/10/2020 13:09
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(Dirk Polak)
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Re : Retour sur le Passage secret
Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15
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Oui Donaldo, je comprends que mon retour puisse paraître "assez copieux", et ce d'autant plus que l'écriture de ce poème s'est faite paradoxalement assez vite, presque simplement, guidé par les intuitions de l'état second où j'étais plongé. C'est bien mon retour sur images, celui où je cherche à "comprendre" ce qui s'est passé, qui complique sensiblement la chose.
J'espère qu'avec ton tube d'aspirine ingéré, et une bonne nuit par là-dessus, maintenant ça va mieux…

Contribution du : 01/11/2020 09:58
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