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Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Avant toute chose, à ceux et celles qui n’auraient pas lu ce récit, merci :
- De remédier illico à cette impardonnable omission ! - De ne PAS lire ce qui suit ! Pour les autres, GRAND MERCI d’avoir pris de votre temps et de votre énergie pour suivre les tourments de Daniel Saltzman. Le texte est long, j’en conviens, la narration lente également et la progression quasi inexistante (comment ça je vends super mal mon texte ?) ; bref autant de paramètres qui peuvent dissuader (à fortiori pour une lecture sur écran). Tout ça pour dire que j’apprécie l’effort de ceux et celles qui, indépendamment qu’ils aient apprécié ou non le voyage, ont pu aller au bout. Merci pour ça. Quelques mots sur ce texte. Comme beaucoup le savent, même si je suis plutôt novice en la matière (notamment en tant que lecteur et auteur, même si un peu moins comme cinéphile) j’affectionne le « thriller » car ce genre là, est un excellent alibi pour couvrir d’autres sujets, c’est un des domaines qui, sous couvert d’une intrigue (policière souvent), permet d’aborder d’autres sujets plus intérieurs, plus denses, souvent dramaturgiques qui attraient aux comportements, à la Nature Humaine. En écrivant, j'ai un peu pensé à SEUL LE SILENCE, de J. Ellory C’est précisément ce que je voulais : derrière le vernis « entertainment », le suspense distillé, les images un peu gore ; bref derrière ces « artifices de divertissement » pour accrocher le lecteur (il faut bien le titiller, le faire patienter sinon, il se barre le bougre !), il était surtout question pour moi d’aborder autre chose tout en respectant un minimum les codes inhérents au genre. Donc, après « Jeu de piste », j’avais envie de me frotter à nouveau à ce genre là ; et comme « Jeu de piste », j’avais envie de travailler essentiellement et d’approfondir deux aspects : l’ambiance et la psychologie du personnage principal. En ajoutant ça et là quelques clins d’œil léger (et un peu horrifique), mais auquel je tenais à un célèbre auteur aux initiales S.K (auteur cher à Estelle) qui a bercé mon adolescence. Comme je l’ai dit plus haut, d’entrée, mon choix et ma narration se sont portés sur l’atmosphère ; ce climat que je souhaitais moite, suffocant, mais aussi âpre, collant, poisseux comme le sang ; en utilisant également les atouts extérieurs (la nature, la nuit…) que j’ai tenté de rendre hostiles, menaçants. Et puis, second aspect, le caractère psychologique du héros, ce personnage du flic un peu cliché, certes (rude, grossier, alcoolo, divorcé…) son intériorité, ses états d’âme, son obsession aux confins de la démence avec en filigrane d’autres aspects sur sa vie personnelle, sa relation avec le père, son "héritage alcoolique", et aussi son rapport avec son corps. Et l’enquête policière, me direz-vous ? C’est là où forcément, en écrivant cette histoire, j’ai pris la décision de me fâcher avec les plus « cartésiens » d’entre vous comme je l’avais fait avec « Monsieur Victor ». . Sans pour autant totalement négliger l’investigation, mon objectif était, là aussi, très clair – et risqué - dès le commencement : l’enquête et tout ce qui tourne autour d’elle serait sinon accessoire en tout cas très secondaire ; un prétexte en quelque sorte. Pour commencer, la victime : Jennifer Osborne. Dès le début, il était hors de question que je laisse de faux espoirs au lecteur ou que je le manipule sur cet angle là : très vite, en projetant le récit 40 ans après l’enquête, j’informe dès le début le lecteur en lui donnant la fin: non, Jenny n’a pas été sauvée. Tout comme les autres gosses, elle a été assassinée. Morte, kaput, terminé. Donc, la fin tragique est connue dès les premières lignes. Choix gonflé pour les uns, suicidaire pour les autres, je vous laisse débattre. Poursuivons… « Quid de l’assassin, donc ? » pourrait on me demander, aussi ? Là encore, l’identité du « Barbare ? » ne me passionnait pas tellement, mais là pour le coup, j’étais piégé. Je n’avais pas le choix de faire face à ce problème pour la simple raison que cette identité est liée directement à mon choix, à l’objectif que je m’étais fixé : jouer avec et de mon personnage (et par extension, malmener le lecteur). Ainsi pour torturer psychologiquement mon héros, je ne pouvais pas faire autrement que de donner une réponse floue, une fin ouverte (en tout cas pour moi elle l’est) sur l’identité du meurtrier. Mais, entre nous, en vérité, que le voisin, Jim Kearns soit coupable ou pas, n’est pas ce qui a orienté la construction de mon récit. L’intérêt (le mien en tout cas, donc le plus important à mes yeux) et le suspense (j’ose espérer qu’il y en a un peu tout de même) sont ailleurs. A celui ou celle, ce lecteur qui insisterait en me posant la question : « Ouais, mais bon, Widjet, d’après toi Jim c’est « le Barbare » ou pas ? », franchement et très sérieusement, je répondrais : « Je ne sais pas. Ca dépend des jours et aussi de mon humeur ». OK… mais le mobile, alors ? Pourquoi le tueur tue ? « Exit », ça aussi ! On ne sait pas (même si certains y verront peut-être quelque chose) ce qui motive ses actes. Dans l’absolu, personnellement, je m’en fichais et ne souhaitais pas développer ce point. D’ailleurs, faut-il nécessairement une raison pour tuer ? Bref, vous l’avez compris, l’enquête, le caractère investigateur de la nouvelle, la victime, tout ça, c’était ce que j’appelle dans un langage cinématographique l’arrière plan (indices sont infimes, aucune piste véritable, pas d’autres suspects, aucun coup de théâtre…). Seul comptait l’ambiance et le désagrégement mental de mon pauvre Danny obsédé par le fait que peut-être il aurait pu sauver Jenny et que peut-être il a laissé filer un assassin qui était sous son nez. Je l’avoue : oui j’ai écrit un thriller cérébral, malade, névrotique. Et quasi immobile (comme Danny cloué dans son rocking-chair). Un texte presque statique de 73000 signes. Je sais bien qu’en optant pour ce traitement, j’allais dérouter, frustrer voire mécontenter tous ceux qui attendaient une enquête policière à rebondissements, du mouvement, avec des pistes à foisons, des dénouements à tiroir, avec de l’action…et un coupable clairement identifié. A l’instar de mon héros dévoré par ses démons, et parce que je vous respecte, j’ai décidé de vous embourber dans ce récit lent, introspectif, humide, oui, j’ai décidé de vous laisser vous démerder avec vos propres doutes, vos interrogations. Et – pourquoi le cacher ? – ça me plait bien de vous laisser dans cet inconfort. C’est un risque que j’assume, même si, en dépit de ces obstacles, j’espère vraiment qu’après la dernière ligne, vous soyez toujours là. Voici un bref retour sur vos commentaires qui m’ont déjà permis de revoir le texte : Socque : Merci de ta lecture et de ton commentaire. J’ai corrigé quelques phrases suite à tes remarques. Je note que tu as trouvé le climat et le personnage trop chargés, tu as peut-être raison, je n’ai pas encore assez de recul sur ce texte. Quant à la barrette à la fin, elle ne débouche qu’à un basculement dans quelque chose de plus « surnaturelle ». Je comprends que tu puisses trouver cela de trop. Pascal31 : Merci pour avoir remonté les incohérences de date (CNN). J’ai modifié cela et gommé certaines images en effet moins convaincantes. Désolé pour la multitude de « putain », j’avoue ne pas les avoir comptés ou fais de fixette dessus. En revanche, je suis étonné par ta certitude sur l’identité du tueur. Remarque bien que je ne dis pas que tu as tort (ni que tu as raison du reste) ou que tes soupçons ne sont pas légitimes, mais tu admettras que dans un tribunal, tout ça ne tiendrait pas une seconde. Enfin, pour que ce soit pour les griffures ou pour les autres éléments, je pourrais te donner une explication simple et tout à fait plausible qui disculperait l’accusé ! Kaos : Merci pour tes tentatives de lecture. Pas de surprise : je m’attendais à cette réaction. Pas de rancune et pas de commentaire de ma part. Selenim : Comme toujours, commentaire précieux, souvent juste et explicite. En effet, j’ai fait un choix narratif et rythmique avec les risques que cela comporte (en priant toutefois de ne pas provoquer l’ennui, mon pire ennemi). Merci d’avoir prit le temps, la pertinence, l’implication respectueuse et le sérieux de ta lecture… et enfin pour le titre, bien meilleur. David : Ta première phrase m’a fait beaucoup rire et pardon de le dire, ta frustration me fait presque plaisir. Content qu’à la fin de la lecture, le doute a persisté pour toi (c’était clairement un de mes objectifs). Sympa d’avoir apprécié la scène « gerbante » ! Merci de ta fidélité. Micdec : Je t’avoue que je préfère nettement que tu trouves le texte pas assez rapide plutôt que trop long ! Maintenant, et comme je l’ai dis à Selenim, je ne voulais pas accélérer le tempo. Le texte se devait d’être lent, presque amorphe pour être aussi en adéquation avec l’écrasante chaleur présente tout le long du récit. Tu as l’air de t’y connaître en polars, moi je découvre au fur et à mesure ; et comme quasiment tous mes textes, j’ai écrit celui-là à l’instinct. Merci d’avoir été sensible au travail fourni. Plummot : Je sais que dans ce domaine là, tu es plutôt client (j’imagine que tu en lis pas mal), ton avis positif fait plaisir, donc. Ravi de t’avoir promené dans les années 60 et également content que ta critique ne s’arrête pas sur l’absence d’originalité du personnage et de l’histoire ; c’est un débat que j’aborderai peut-être plus tard. J’admets que le passage chez le voisin est étiré, mais je voulais faire oublier un peu l’intrigue (j’aime jouer sur l’éloignement temporaire pour mieux aiguiser l’impatience du lecteur). En revanche, même étonnement que pour la remarque de Pascal. Sans rejeter ton point de vue, je trouve que tu es bien sûr de toi et j’aurai tendance à te demander de me montrer des preuves irréfutables et accablantes de ce que tu avances. Je développerai ce point si d’autres commentaires font le même diagnostic que vous deux. Merci pour avoir relevé la coquille « Portland » sur Etat de l’Oregon et Etat du Maine, j’ai corrigé. Widjet
Contribution du : 06/06/2011 09:45
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître Onirien
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D'accord avec toi, Widjet : devant un tribunal, ça ne tiendrait pas. Maintenant, il faut reconnaître que le texte balance pas mal de signes, pour ne pas dire d'indices, qui pointe du doigt Jim l'Irlandais. La griffure, déjà, la porte cadenassée et, bien sûr, l'emballage de Rocky Road... Tous ces éléments, ajoutés au fait qu'il est impossible de désigner un autre coupable, puisqu'aucun autre suspect n'est proposé dans la nouvelle, font forcément pencher la balance en ce sens. Et puis il y a une dernière chose, peut-être la plus importante à mes yeux, qui m'a d'emblée conforté dans mon ressenti : la petite Jenny. Pourquoi le fantôme de la gamine viendrait-il hanter le vieux Danny si celui-ci n'avait pas effectivement côtoyé le "coupable" d'aussi près ? Jim est son ami et on comprend que c'est cela, surtout, qui a fait que Danny n'a pas poussé son investigation. D'où ses regrets qui le rongent et ces fantômes qui le persécutent jusqu'à la mort... Voilà comment je suis arrivé à ma conclusion : ce n'est bien entendu que MON interprétation du texte, mais comme je dis toujours, une fois le récit "offert" au lecteur, celui-ci en fait ce qu'il en veut ! Encore merci, en tout cas, pour cette lecture que j'ai appréciée. Et au plaisir de te (re)lire prochainement !
Contribution du : 06/06/2011 10:18
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Pascal
Merci de ton message. Encore une fois, je respecte complètement le point de vue du lecteur qui selon moi a (presque) toujours raison ; de plus loin de moi l'idée de te faire changer d'avis, ton interprétation est pertinente et logique. Cependant juste pour te taquiner un peu et par jeu, factuellement qu'avons nous ? La griffure ? Elle peut-être avoir été faite une maitresse (ce qui expliquerait l'excuse bidon du chat). La porte cadenassée ? Et pourquoi ce ne serait pas une simple cave avec du vin ? Car finalement cette cave ne semble suspicieuse que parce qu'elle est apparue dans le rêve, rien de plus. L'emballage ? Peut-être qu'il s'agit de ce sachet rose, mais là encore rien n'est certain (et quand même bien, cette friandise est appréciée par beaucoup) ; enfin il y a une donnée importante dont tu ne fais pas mention, je pense : pour la plupart des observations faites, le flic est dans un état d'ébriété avancé avec en plus quelques comprimés ingurgité, ce qui peut tronquer un peu la perception des choses. A t-il vraiment vu ce qu'il a vu ? S'en est-il persuadé lui qui est tellement obnubilé par cette (en)quête ? Pourquoi le fait de ne pas mentionner d'autres suspects renforce t-il la culpabibilité de Kearns ? Le coupable pourrait être ailleurs, loin, anonyme...non ? Enfin tu me demandes "Pourquoi le fantôme de la gamine viendrait-il hanter le vieux Danny si celui-ci n'avait pas effectivement côtoyé le "coupable" d'aussi près ?" Bah, l'obsession n'a rien de logique, je pense. Dès lors qu'on se sent coupable de quelque chose, les rêves reviennent matérialiser nos tourments. Danny lui se sent coupable, ça suffit à faire revenir Jenny dans ses cauchemars. Widjet
Contribution du : 06/06/2011 10:49
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître Onirien
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Merci pour ces explications. Le rythme lent et ahanant a réussi à m'amener à bon port, ou du moins à me rendre la traversée agréable.
Pour répondre aux points soulevés par Pascal que tu explicites : - Je n'ai rien lu qui pourrait soulever l'hypothèse ''maîtresse'' par exemple (tu as peut-être pris cet exemple comme ça, pour répondre à pascal, mais je le rejoins : on n'a pas (beaucoup) d'autres pistes) - Pourquoi ne pas avoir fouillé la cave après le départ ? Ceci dit, je retiens bien que ton but premier n'était pas l'enquête. L'ambiance (l'époque transparait en filigrane, peut-être pas assez mais j'aime) et la dégradation du narrateur sont en effet au premier plan du récit. Encore que, quand on est balancés dans l'histoire, isabelle en est déjà à demander le divorce, il boit déjà pas mal. Ses amis ? Ses collègues ? Inexistants. On nage déjà avec Danny dans le marécage, on n'assiste pas à sa plongée dans l'eau. Ceci accentue encore le statisme de l'histoire. Pour moi, tu as réussi à atteindre ton double objectif. Même si, au final, j'ai du mal à voir dans ce texte autre chose qu'un hommage multiple, à un auteur que je connais peu, à une décennie que je n'ai pas connue, à un type d'hommes que je n'ai pas rencontré. Je devrais être en-dehors de cet hommage, mais non, j'en fais partie. C'est, pour moi, un bon texte.
Contribution du : 06/06/2011 11:52
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Merci Placebo pour ta lecture.
Oui, tu as raison. Ses amis, collègues etc... je n'en parle pour ainsi dire pas : sinon, cette nouvelle (qui, comme me l'avait fait justement remarqué Pat) serait devenue un roman à part entière (le sujet s'y prête je pense). Je voulais rester sur Danny. Et un peu sur sa famille car, l'explosion de ce noyau là ainsi que l'image du père et la symbolique de l'abandon, joue aussi un rôle dans les névroses obsessionnelles du flic. "Pourquoi ne pas avoir fouillé la cave après le départ ?" Voilà typiquement le genre de question - tout à fait normale - d'un esprit cartésien qui cherche à tout comprendre. Je te taquine, un peu, mais je n'ai pas la réponse (même si une fois encore ce n'est pas parce que ce n'est pas textuellement écrit qu'il ne l'a pas fait, ensuite on peut tout supposer et c'est là où j'invite le lecteur à poursuivre ses propres pistes... s'il le souhaite bien sur !) ; et franchement, je ne me l'a pose pas. Si je comble tous les trous (en gros apporter une réponse à chaque interrogation du lecteur), je passe à côté de ce que je voulais faire c'est à dire faire travailler le lecteur afin qu'il s'amuse avec moi avec les éléments que je lui ai donné. Encore une fois, je conçois que cela destabilise ou agace. W
Contribution du : 06/06/2011 13:59
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître Onirien
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Citation :
Voilà typiquement le genre de question - tout à fait normale - d'un esprit cartésien qui cherche à tout comprendre. Je te taquine, un peu, mais je n'ai pas la réponse Bon, t'auras réussi à me faire rire, j'aurai pas perdu ma journée ^^ Je pourrais me défendre en partie en disant que ce n'était que la réponse à ton post au-dessus, mais non seulement on sait tous les deux que t'as raison, mais en plus que l'intérêt de la nouvelle n'est pas là. Donc je ne vais pas continuer dans cette voie… ;) Ce que je voulais dire, en signifiant l'absence d'amis et tout, c'est l'absence d'environnement dans lequel ancrer la ''chute'' du flic : il tombe mais on ne peut le voir que par le prisme de ses pensées, ce qui est super dur je trouve. Moyen de faire de la nouvelle un roman… bah qu'est-ce que t'attends alors ? Fonce ! ^^ Oh, et puis pour le truc déstabilisant… les romans policiers, ça m'est toujours passé au-dessus de la tête, je suis nul en énigmes et ne cherchait jamais à les résoudre (ce dernier point expliquant peut-être l'avant-dernier ^^). Bref, c'est pas à moi que ça pose problème, ces absences de mobile :)
Contribution du : 06/06/2011 14:09
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Victhis
Merci beaucoup pour ta lecture et commentaire, surtout que toi aussi, tu es un adepte du genre (donc un bon baromètre indicatif pour moi). Toi aussi semble regretter le côté "déjà-vu" et aurais souhaité une intrigue plus surprenante. Je prends acte donc, mais comme expliqué l'enquête et son déroulement n'était pas pour moi ma motivation première. Content (et soulagé) malgré tout que le récit ne t'ai pas semblé ennuyeux. W
Contribution du : 06/06/2011 16:56
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Beth
Merci de la lecture. Navré de t'avoir ennuyé, je déteste ça. En quoi l'histoire t'a semblé décousue ? Est-ce la construction ? Je suis également navré que tu n'aies pas relevé les passages qui t'ont plu, car cela m'aurait intéressé de savoir le peu qui a fonctionné. En effet, CNN n'existait pas, j'ai donc remplacé cela dans la nouvelle mouture du texte, merci encore. Pour Zorro, je crois me souvenir que dans quelques épisodes, le vengeur masqué lacérait le postérieur de Garcia. Mais ma mémoire me fait peut-être défaut ? Jagger Merci de tes commentaires... qui me rappellent un peu les miens Une phrase m'a intrigué et c'est celle-ci : "la barrette et les cheveux sont trop claires et, je pense, ne laissent que peu planer le doute" Quelle doute fais tu allusion ? W
Contribution du : 07/06/2011 00:07
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Chevalier d'Oniris
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11/08/2010 12:12 De Le pays du brouillard levant
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Au survol du forum, effectivement, je n'apporte pas un point de vue innovant.
À propos de la barrette, je parle du doute que tu voulais (selon mon impression) faire planer sur la conclusion. Est-ce que Salzman c'est monté un film qui l'a tué ou l'esprit de la petite est-il réellement revenu pour se venger. À mon goût, la barrette et les cheveux tendent trop vers la seconde solution. Il est probable qu'on puisse trouver une explication à leur présence, mais aucune me venant à mon esprit actuellement (il est tard) me semble tenir debout. La seul chose, à mon sens, qui irait contre la théorie du fantastique est que tout le reste du récit est ancré dans le "réel". La réponse, même non explicite, me semble orientée. Bien sûr il s'agit de mon impression personnelle.
Contribution du : 07/06/2011 00:32
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"Ne paniquez pas" Douglas Adams - H2G2 |
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Re : Rocky Road : l'histoire d'une obsession |
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Maître W
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Siebby
Merci de ta lecture. Suis d'accord avec tout ce que tu as relevé (je suis très preneur sur les petites phrases qui ne fonctionnent pas, donc avis aux autres, relevez tout ce qui vous semble clocher!) ; j'ai déjà corrigé le texte (qui sera à nouveau relut et revu, fais moi confiance). Je ne vais pas mentir en disant que le fait d'avoir relevé le travail fourni me fait plaisir (et même du bien) à lire. Rarement j'ai autant peiné sur un texte (n'ayant pas choisi la facilité, je pense). Il m'a fallu (tenter de) passionner le lecteur essentiellement avec la forme et l'ambiance. Je suis content (et un peu étonné, j'avoue) que tu aies marché avec autant d'intensité. En revanche, je n'ai pas encore le recul pour savoir si ce texte (tu as raison, il est déjà derrière moi, je suis déjà passé à autre chose) marque un tournant dans ma façon d'écrire. W
Contribution du : 11/06/2011 23:48
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