Citation :

Voilà la parole la plus vraie qui a été dite me concernant. Ce n'est ni un compliment, ni un reproche, mais un constat que je trouve très vrai. Je n'ai pas de style propre. Très juste.

W

Mais enfin, qu'est-ce qu'il se passe ici ?
C'est une blague ou quoi ?

Enchanté de faire votre connaissance, Chingachgook.
Vous êtes ici extrêmement bienvenu. Le tapis rouge a été dressé rien que pour vous. Qu'est-ce qu'on pourrait faire qui vous obligerait ? Un petit cognac ? Oui ? C'est d'accord. Une toute petite seconde et je vous l'apporte tout de suite... (ne prêtez donc aucune attention à ces points de suspension... c'est une très sale manie, contractée je ne sais où... et dont je désespère de me débarraser... tellement elle exaspère nombre de mes contemporains)
Voilà, détendez-vous, nous sommes entre nous. N'écoutez pas tous ces écrivaillons. Heu... JPhil en particulier. Méfiez-vous particulièrement de celui-là... JPhil... c'est un vilain, JPhil ! Retenez bien ceci !... pour votre bien... je vous l'affirme très nettement, dans cette sorte d'amitié que je sens déjà naissante, bien que fort neuve... dirais-je embryonnaire ?... mais dont la gestation ne saurait se prolonger au-delà de l'inutile perte de temps. Je ne vous parle pas encore de Selenim... le sujet deviendrait trop vaste pour un premier entretien. Ne compliquons pas inutilement les choses dès l'abord. Il sera bien temps, le cas échéant, de vous méfier de celui-là.
Mais que je me penche un peu sur votre cas !.... votre écriture, je veux dire... dont vous nous fournissez déjà un affriolant échantillon et au sujet de laquelle je me plais à constater qu'elle est totalement vierge de ces désastreuses scories de la littérature. Pas une seule ellipse de négation, me semble-t-il. C'est fort bien. Je vous découvre tout à fait sage. Vous aurez sans doute trouvé chez Baudelaire les nécessaires contre-exemples. Et je vous en félicite !

Mais me voilà déjà fort bavard !
Et que je m'aperçois que je me suis trompé. J'ai détecté dans votre prose la disparition d'une "ne" !
Je vous en prie... vous me faites confiance, n'est-ce pas ? Rappelez-vous !... le cognac. Alors retenez aussi ceci : ne touchez donc plus à un seul mot de cet affreux Céline ! Voilà près d'un demi siècle que nous l'avons enseveli à Meudon pour mieux l'oublier... et c'est encore beaucoup trop peu !
Vade retro Ferdine !

Je vous le disais, (contrôle C contrôle V = Chingachgook), ce gars là, c'est Céline, la chemise brune en moins, la sympathie en plus, sans parler de la super suspension de sa caisse !

Bon, je plaisantais, Chingachgook, j'espère que vous me le pardonnerez.
Vous posiez une question. Je dirais comme JPhil (mais non, il est gentil tout plein, JPhil) que je ne me sens pas compétent pour répondre.
Cependant, il ne me parait pas impossible que vous ayiez vous même donné un élément de réponse à votre question


Citation :

Je vous ai cité, mais personnellement j'enlèverais seulement un mot : TROP !

A ce sujet, je ne résiste pas à la tentation de fourguer pour la troisième ou la quatrième fois ceci :

Citation :

Si cela vous intéresse, vous pourriez lire ceci :

"Poétique de Céline", Henri Godard, Gallimard

C'est très bien écrit et très fouillé.

Maintenant, pas du tout un conseil, seulement un témoignage issu de mon expérience personnelle :

J'ai fait exactement comme vous. J'ai lu, relu, rerelu Céline en même temps que j'écrivais. Je l'ai lu à la fois comme si je lisais un psaume d'une bible alternative, chaque soir, et comme si prenais un cachet pour me soigner avant de m'endormir.
Et voilà le résultat ! Je suis devenu célinodépendant. On me presse de toutes parts de mettre sans délai à une cure de désintoxication.
Fallait-il vraiment que j'ajoute ça à la cloppe ? Je vous le demande ?
J'ai bien lu un Proust par ci, un Stendhal par là, mais je crains d'être empoisonné à jamais.
Je crois que je vais commencer par arrêter de fumer, ce sera plus simple.

Un conseil Incognito (mister X ?) : alessandro baricco et jonathan safran foer, pour le style, les deux sont intéressants !

C'est bien noté, Framato, merci.
Justement, je suis en panne de lecture en ce moment. Je comptais passer à ma librairie habituelle ("Tropismes"). Je sais maintenant quoi y acheter Désolé pour la pub, mais si je cite le nom, c'est que je pensais déjà depuis longtemps m'offrir un opus de Nathalie Sarraute. Son évocation légèrement polémique sur un autre forum aura achevé de me convaincre aujourd'hui.

Incognito! Triomphant le bonhomme! Le cognac aussi... Jamais goûté... Palet bien jeune...

Je vous comprend, pour les points. C'est terrifiant. Déjà un poéme, ou non... Un chiffon. C'en est déjà plein! Et l'exclamation! On en parle pas de celle là! Vous constatez...

Le livre proposé m'interesse bien sur! Comme tout... 'Fin, comme tout... Vous savez bien, ami de panse! Vous me comprenez bien... Parfait... J'enlève le trop, l'avale, le mastique et le décompose.

*Part au toilette*

Pour être tout à fait clair, quant à la citation de Céline... Je remarque de plus en plus, ce que j'écrivais pour ces chers correcteurs: "Les gens sont lourds", qu'il disait... La grande classe! J'aime!... Mais la vérité aussi... Le trop est bel et bien décomposé, c'est promis.

Un peu de légèreté, allez!

(Trois auteurs seulement à mon actif, Céline fut le premier, par influence... C'est bien, c'est bon... Révélation! C'est peu dire! Et puis... Il y a eu la passion des fleurs glorieuses, mourrantes, forcément... Yukio Mishima fut mon petit deuxième. Pas d'influence, peu... Découverte à l'improviste! Sucré!... Enfin, le "Dante d'une époque déchue", parce que bon... Je croyais aux nouvelles en ces temps là, et puis... Le poême en prose, avec un "petit" derrière... Avouez... C'est trognon... Certainement sage... J'apprécie le compliment, mon ami...)(Et donc, je n'ai rien contre une petite liste, un petit cour... De symphonies... D'émotions toujours!)

Citation :

Je suis d'accord.

Et comment que je constate !... je m'exclame comme je respire !
Terrifiant... c'est le mot juste... sans concurrent possible.
Allez, dites-moi pas que vous n'avez pas là, tout près de vous, quelque texte à nous proposer tout de suite (enfin, au délai d'examen de l'espace-lecture près) ?
Je veux vous lire, je l'exige ! Je suis impatient, chaud comme une barraque à frites (comme on dit par chez moi.. on dit quoi par chez vous ?)
Si je dois pour cela prendre en otage le comité éditorial dans sa totalité... soit, je consentirai à tous les Chabrol (le fort.. pas le cinéaste).

Et puis, dites !... vous vous déclarez serveur... vous devez avoir accumulé dans cet établissement qui vous emploie bien de la matière à rendre, n'est-ce pas ?

C'est pas possible, j'ai trouvé mon frère Je savais bien qu'il devait y en avoir un quelque part. C'est à Sarrebourg qu'il se trouvait. Au fait, c'est où Sarrebourg ? Ca sonne très "Moselle". Je me trompe ?