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Re : S'approprier!
Visiteur 
Le point de vu de Post Blue est tout ce qu'il y a de plus légitime. Je pense justement que le dire est une bonne chose. Pour ce qui est d'être en accord avec lui, chacun est libre. Pour ma part je ne serai pas aussi catégorique, en revanche il me semble que l'abu en toute chose est nuisible.

Contribution du : 05/10/2010 14:20
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Re : S'approprier!
Expert Onirien
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On est obligés de noyer son message d'émoticônes pour monter que c'est de l'humour ? Une joke ? De l'esprit ? Que ça ne doit pas être tenu comme vérité ?

J'utilise très peu d'émoticônes dans mes messages sur Oniris, je signale.

* Il est assez symptomatique de "jeunes écrivains" de faire usage maladif des points de suspension. Je le relègue au rang de constat.

Pour ce qui est d'en juger (parce que j'assume de le faire), je crois [donc je conviens que je peux me tromper] que pour certains il s'agit de l'illusion de mettre un flottement à leur phrase, croyant ainsi que celle-ci est "trop intellectuelle" parce qu'elle "fait réfléchir le lecteur". Et en tant que lecteur, je dis non, ça ne me touche d'aucune manière, ne rentre pas dans mon idée de l'esthétique, c'est un moyen pauvre pour exploiter le sens de sa phrase : les mots ne suffisant pas, recourir à ces trois crottes de mouche ?


C'est comme tu veux, Postblue. J'en ai connu des qui considéraient comme des sous-hommes quiconque était capable de défigurer un texte avec des parenthèses ... Chacun son trip, hein ...

Contribution du : 05/10/2010 21:03
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Re : S'approprier!
Visiteur 
Je pense que la remarque de post blue est bonne. Ca permet de se relire, de voir où est-ce que le point de suspension n'offre pas le joli rythme qu'on lui veut, etc. Je prend ça comme un conseil. Encore que, ce qu'il appellait "pensée inachevée" n'a absolument rien à voir avec ce que nous avons écrit hier, si ce n'est quelques oublis. Qu'on nous/me reproche de ne pas tout à fait maitriser le rythme recherché, c'est une chose, mais qu'on se trompe sur les buts premiers, là, c'est juste mal lire, ou ne pas lire comme il faut, sur ce coup ci.

Après sur ton jugement, postblue, pour en discuter un peu. Je pense que ça rejoint ce que je viens d'écrire en fait. Il ne s'agit en rien d'un flottement ou de ce genres de petites choses. Bien sur, personnellement, j'aime assez l'idée de l'interprétation personnelle, mais certainement pas grace à des points de suspension. J'y attache un rythme, une saccade plus ou moins sauvage, pas un truc aussi prétentieux que celui que tu décris.

Contribution du : 05/10/2010 23:14
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Re : S'approprier!
Visiteur 
Tiens, un post de Ching ! Le diminutif.. je me permets. Dans une fraterie, ça se fait ?
C'est marrant parce que j'allais justement empoigner mon clavier, parce que je pense avoir maintenant laissé passer le temps nécessaire pour être en mesure de répondre poliment à Post.
Ceci dévie du sujet initial (encore que), mais puisque c'est le forum de Ching et qu'il a souhaité lui-même apporter une réponse, je suppose que je peux me permettre.

Non, Ching, je ne pense pas que la remarque de Post soit bonne, et je vais essayer d'expliquer pourquoi je le pense.

Je ne sais pas exactement pourquoi on peut être sensible ou pas à telle ou telle manière de faire, de s'exprimer, de présenter les choses, syntaxiquement, graphiquement.
La poésie, la majorité de celle qu'on peut trouver ici, me passe complètement au-dessus de la tête. J'en lis peu, je ne la commente pas. Parfois, cependant, j'y jette un oeil. Preque tout me laisse de bois, dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, ça me fait dresser le cheveux sur la tête. Lorsque je vois un poème de PostBlue dans lequel il justifie son texte à gauche, puis le centre, puis le justifie à droite (de mémoire, hein, je n'en garde pas un souvenir très précis), ça me fait pisser de rire. Désolé, c'est l'effet que ça me fait. En réalité, je n'y comprends rien. J'imagine qu'il doit y avoir une raison, de sens, d'esthétique, je n'en sais rien. Je ne peux que me résoudre à ce constat, peut-être affligeant pour moi-même : je n'y comprends strictement rien. Pour moi, je prends ça comme un manière de mettre artificiellement en valeur pour masquer une pauvreté d'expression, d'inventivité dans le texte. Pourtant, ces choses sont pratiquées par des gens intelligents, je suppose exigeants, je suppose honnêtes. Alors, dans l'attente, peut-être sans fin, de savoir s'il s'agit ou non de foutage de gueule, je préfère me dire que je n'y comprends rien, que je n'y capte rien pour moi même, que je ne suis pas sensible à ce genre de choses, du moins dans le sens positif du terme. Pourtant, je suis très sensible à une certaine forme de poésie, de choix du champ lexical, d'agancement de sonorités, de rythme, de musique. J'y suis même extrêmement sensible. D'ailleurs, de ce point de vue, je trouve que Céline est un extraordinaire poète. PostBlue avait beaucoup apprécié l'un de mes textes, et j'avoue qu'il m'avait fait très plaisir qu'il y relève une phrase, dont il disait qu'elle était parfaite, dans un paragraphe dont j'étais particulièrement fier pour la poésie que j'y trouvais. Nous avons donc des terrains de rencontre. Pourquoi alors pouvons-nous diverger à ce point sur d'autres choses ? Je n'en sais strictement rien. Je crois que PostBlue ne comprends pas plus aux points de suspension de Céline que moi aux agancements graphiques de ses poésies. C'est malheureux (ou pas), mais c'est bien ce constat là qu'il faut faire. Je me demande si PostBlue ne reste pas trop focalisé sur l'aspect graphique de ces points. D'ailleurs, la plupart des gens, y compris de grands critiques littéraires, définissent Céline avant tout par ses fameux "trois points" (ou crottes de mouche, c'est comme on veut). Plus fort encore ! Céline lui-même disait et écrivait que ses trois points étaient absolument essentiels. Et bien, je vais faire ici preuve d'une vanité sans précédent. Je déclare que Céline lui-même n'a rien compris à ses trois points. Je m'explique... Ses trois points lui permettent de déstructurer non seulement le texte, non seulement la phrase, mais l'écriture toute entière, libérée de ses carcans formels (sujet, verbe, complément), qu'ils permettent de fondre les phrases au sein d'un creuset unique, dans une vitesse d'expression de la pensée qui ne pourrait se satisfaire du ralentissement de la formalisation. Nous ne sommes plus dans l'expression de la pensée, nous sommes au coeur même de la pensée. Céline nous embarque dans son esprit, nous propulse à l'intérieur même de son cerveau. Il faut lire le passage sur le métro dans "Entretiens avec le professeur Y". Il y fait l'analogie entre ses trois points et les rails du métro, qui embarque toute la surface et ses êtres et les propulsent à toute vitesse. Pas n'importe quels rails en plus ! Des rails spécialement profilés. Il évoque de cette manière les distorsions de syntaxe, d'expression qu'il impose à son texte. Lorsque vous plongez un bâton dans l'eau, disait-il, vous le voyez brisé. Pour le voir droit, il faut le briser de la bonne manière avant de le plonger dans l'eau. Ces analogies sont absoluments géniales et rendent parfaitement compte de sa technique. Par contre, là où je me permets de dire qu'il avait une vision trop courte, c'est que ses trois points ne sont pas plus indispensables à son écriture que des rails pour permettre le mouvement d'un véhicule. On pourrait imaginer quantité d'autres choses que ses trois points pour arriver à ce résulat. Mais il avait trouvé ça, et ça fonctionnait extrêmement bien. Je ne sais pas encore ce qu'on pourrait trouver d'autre pour y parvenir, mais ça ne doit pas être impossible. D'un autre côté, chercher autre chose, ce serait vouloir faire du Céline sans qu'on ne s'aperçoive que c'est du Céline.
Bon, je m'arrête là, je crois que ça suffira

Bien sûr que non, Post, que les trois points que j'ai mis dans ce forum ne sont pas les mêmes que ceux de Céline. C'étaient des points d'humour. Moi, comme toi, je ne suis pas absolument friand des smileys (oups, pardon, des émoticônes), même si j'en utilise. C'était pour rigoler que j'avais mis ces trois points. Moi, comme toi, je fais confiance à l'intelligence de mes destinataires pour comprendre que c'est de l'humour. J'ai peut-être eu tort, nous avons peut-êre eu tort.
D'ailleurs, je n'ai pas vraiment compris ton intervention comme humoristique. Et même en la relisant comme telle, ça ne m'apparait pas vraiment évident. Peut-être aurais-tu dû y glisser un chtit smiley pour qu'on ne se méprenne pas.

Bon, là, vraiment, je m'arrête.
D'ailleurs, personne ne m'as lu jusque là. Je devrais en profiter pour écrire tout ce que je pense vraiment, ça pourrait être drôle.

Contribution du : 06/10/2010 00:34
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Re : S'approprier!
Visiteur 
Citation :
D'ailleurs, personne ne m'as lu jusque là. Je devrais en profiter pour écrire tout ce que je pense vraiment, ça pourrait être drôle.
Oh oui, oh oui...!

Les points de suspension comme procédé "rhétorique" peuvent exprimer une foultitude de choses : l'hésitation, le sous entendu et bien d'autres encore. Il sollicite également l'imagination du lecteur et comme le dit Inco, il déstructure.

Alors ? pourquoi une telle vindicte ? Peut-être serait-il utile de la suspendre ?

Contribution du : 06/10/2010 08:18
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Re : S'approprier!
Maître Pat de Velours
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Je pense qu'on a tous des choses qui nous dérangent dans le style ou l'écriture des autres. Pour moi, ce sont, par exemple et entre autres, les fautes d'orthographe (même si j'ai augmenté mon seuil de tolérance, donc je dirais : certaines fautes d'orthographe). Je n'en déduis pas forcément une interprétation sur l'intelligence des personnes qui écrivent.

Moi, je suspensionne énormément (j'en élimine le plus possible en me relisant), mais c'est quasi automatique chez moi. Et même si je peux apprécier l'écriture de Céline, je n'ai aucune velléité à m'approprier son style. J'aime beaucoup d'autres auteurs qui n'utilisent pas ce fameux ponctum.

Alors quoi ? j'en déduis que ça fait partie de notre propre manière de nous exprimer. L'adéquation ou pas avec le texte est un autre problème. (Nous avons retourné des textes remplis de points de suspension qui gâchaient complètement le propos de l'auteur.)
Je pense même que c'est quelque chose d'inconscient qui a du sens au niveau personnel (d'autant plus comme dans mon cas où je le fais de façon automatique). On peut bien sûr le rattacher à sa signification en tant que ponctuation : comment avons-nous interprété l'usage de ce signe ? L'idée de laisser les choses en suspens, de ne pas tout dire ou de bien marquer le passage à une autre idée est très signifiante pour moi (même si je ne me suis jamais penchée sur l'interprétation de cet acte manqué/réussi).

Aimer ou pas cette manière de s'exprimer est du même acabit que le fait d'aimer ou pas le style de quelqu'un (que ce soit à l'écrit ou pas, d'ailleurs). Parfois, on est tolérant, même si ça ne nous plaît pas (comme les fins de post avec ces *(verbe d'action)* que je n'aime pas, en ce qui me concerne, mais qui font partie de ce que la personne exprime, et que j'accepte parce que ça fait partie d'elle). Parfois, on peut être horripilé (je suppose que c'est le cas de Post blue avec les points de suspension ou d'autres avec les smileys), mais on ne parviendra jamais, en tout cas, à forcer les gens à s'exprimer tous de la manière qui nous convient à nous, comme si nous étions les détenteurs d'un modèle à suivre. Et en tout cas, les interprétations que nous pouvons faire à ce niveau ne peuvent être que sauvages, tant que nous n'avons pas au moins pris la peine d'interroger les personnes à ce sujet (c'est ce que j'ai fait, en ce qui me concerne pour les * * en fin de post. Ce qui a été tout à fait éclairant et m'incite à bien plus de tolérance).

Contribution du : 06/10/2010 11:30
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"Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire." Proverbe chinois
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Re : S'approprier!
Chevalier d'Oniris
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Je passe juste rapidement pour dire que non, il n'est en aucun cas dans mon idée de plier les autres à ce que Pat nomme "mon modèle à suivre". J'espère que c'est quand même clair.

(je répondrai plus en formes et en longueur plus tard : cet après-midi ou ce soir, certainement)

Sur ce, je retourne en cours.

Contribution du : 06/10/2010 11:58
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Re : S'approprier!
Visiteur 
Citation :

Sur ce, je retourne en cours.


Faut pas faire du zèle quand même, te sens pas obligé de relire tous mes posts !

(Oups, pardon... flood and joke)

Contribution du : 06/10/2010 13:50
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Re : S'approprier!
Chevalier d'Oniris
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Caillouq : « C'est comme tu veux, Postblue. J'en ai connu des qui considéraient comme des sous-hommes quiconque était capable de défigurer un texte avec des parenthèses ... Chacun son trip, hein ... » Bah, pour utiliser les parenthèses, déjà, il faudra bien être un homme. C’est simple !

Ching ; décide-toi ! Mon intervention est-elle bonne ou se fourre-t-elle le doigt dans l’œil jusqu’au scrotum ? Ai-je une touche ou me la touché-je ? Bref.

Incognito, selon moi tu établis un parallélisme douteux dans ton pavé à peine lisible sans risquer une crise d’épilepsie, pourtant – ô joie ! – grevé de peu de points de suspension. Mais voyons pour les attaques personnelles d’abord :

« Lorsque je vois un poème de PostBlue dans lequel il justifie son texte à gauche, puis le centre, puis le justifie à droite (de mémoire, hein, je n'en garde pas un souvenir très précis), ça me fait pisser de rire. Désolé, c'est l'effet que ça me fait. En réalité, je n'y comprends rien. J'imagine qu'il doit y avoir une raison, de sens, d'esthétique, je n'en sais rien. » Tu n’avais qu’à demander ! Je t’aurais expliqué pourquoi je m’étais amusé avec des balises (bête type va, avec un gros bisous).

« PostBlue avait beaucoup apprécié l'un de mes textes, et j'avoue qu'il m'avait fait très plaisir qu'il y relève une phrase, dont il disait qu'elle était parfaite, dans un paragraphe dont j'étais particulièrement fier pour la poésie que j'y trouvais. » Oh le branleur ! Ne te valorise pas à travers moi ! Tu ne sais pas où j’ai traîné ; c’est sale.

Et allons pour le parallélisme douteux ; ce n’est pas parce que tu as une démarche humble de dire que tu es une grosse merde en poésie quand tu n’y entends rien que tout le monde doit en faire de même en tous sujets. [Insérez ici un gros paquet de miel.] En fait, ton raisonnement ne s’étaye que sur des suppositions ou des ignorances – tu le dis toi-même et je dois dire que c’est louable. Sauf que de là, avec comme liant le fait que j’aie pu valoriser ton égo en adorant une de tes phrases dont tu pouvais être fier, tu sembles demander en sous-main que j’admette la pareille en contrepartie. « C’est un peu faible jeune homme. » Ce n’est pas parce que j’aime une de tes nouvelles, que je dis explicitement adorer une phrase dont tu es fier, que je peux être d’accord avec toi, ou aimer le reste de tes goûts.

Pour ton laïus sur les points de suspension, c’est un peu castrateur mais j’ai envie de dire que ça reste TON opinion, en somme. Elle est bien belle, dans un bloc de texte monstrueux qui n’arrange en rien ma migraine, mais ça reste TON truc. Moi, franchement, je reste à mon idée de « pensée pas finie », et du fait que le rythme imposé par ces points me foutent bien souvent en rogne, tout simplement. Mais je vais tenter de répondre ci-après en rebondissant plutôt sur les propos de Pat.

Et j’admettais bien que tes points de suspension en plein forum ne se prétendaient pas à une valeur littéraire, tellement il y en avait (toutes les phrases ?). Donc, juste pour me faire chier en fait ! Sale gamin.

« D'ailleurs, je n'ai pas vraiment compris ton intervention comme humoristique. Et même en la relisant comme telle, ça ne m'apparait pas vraiment évident. Peut-être aurais-tu dû y glisser un chtit smiley pour qu'on ne se méprenne pas. » Va te faire empapaouter chez les fées. En mini-jupe. En supportant jaimme (sans rancune).

Pat, « L'idée de laisser les choses en suspens, de ne pas tout dire ou de bien marquer le passage à une autre idée est très signifiante pour moi (même si je ne me suis jamais penchée sur l'interprétation de cet acte manqué/réussi). »

Justement, c’est en partie là que réside mon impression – toute personnelle, faut-il encore que je le dise ? – à propos de ces trois pustules de fin de phrase. L’idée non achevée, manquée dans sa fin, son but, son dénouement. Avec – surtout pour les « jeunes » auteurs – souvent une espèce de suspend oratoire grandiloquent complètement ridicule ; comme si le temps de pause donnait une gravité au propos, une profondeur par le silence que cela inspire. Et je ne peux pas m’en empêcher, mais je trouve ça complètement ridicule (mais je ne renie pourtant pas être passé par là, hélàs). Pensée ratée, bâclée, … Ca m’horripile jusque sur le sens en lui-même. Enfin, je parle surtout dans l’exagération : je ne rejette pas non plus l’usage de ce ponctum, mais bien utilisé à outrance par rapport à « parfois en fin de phrase, dans une idée d’indénombrable, … ». Ajoutant aussi que le rythme que cela impose est, du loin de mon petit opinion de lecteur, énervant au possible, et j'éprouve bel et bien du mal à retrouver ce signe toutes les deux lignes.

« Parfois, on peut être horripilé (je suppose que c'est le cas de Post blue avec les points de suspension ou d'autres avec les smileys) » Tout juste. Et pour les smileys, je fais une cure encore plus drastique. Pour les *verbes d’action*, par contre, c’est une autre paire de manches.

EDIT; coup de pub : Incognito, demain paraît mon prochain poème sans mise en page farfelue !

2ème EDIT : Euh, s'il est possible de le lire avec une note de bienveillance, c'est mieux. À la relecture c'est peut-être un peu sec.

3ème EDIT : (ARGH)

Contribution du : 06/10/2010 23:26
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Re : S'approprier!
Visiteur 
Ching, tu me dis, hein, si je dévie complètement de l'intention de ton forum, mais je me suis souvenu d'un texte qui pourrait faire avancer un peu, peut-être, la direction qu'il a prise.
Pour abandonner ce sujet particulier des "trois points" et élargir à d'autres formes, il y a donc cette nouvelle relativement récente qui me parait fort intéressante.

Il s'agit de "Pleine lune" de LEVENARD.

Je n'ai jamais eu un goût très prononcé pour les parenthèses. J'en utilise dans mes communications courantes, mais je n'en ai jamais utilisé une seule dans un texte à vocation "littéraire". Peut-être que j'y attache une signification trop mathématique. Peut-être que je considère, comme PostBlue s'agissant des "trois points", qu'il s'agit là d'une fainéantise d'écriture, voire de carance de la part de celui qui l'utilise, parce qu'il ne serait pas capable de formuler autrement son propos pour en faire une véritable phrase. Je ne sais pas exactement, mais leur présence dans un texte "littéraire" m'a toujours un peu heurté.

J'ai donc commencé à lire ce texte de LEVENARD, et là, boum, dès la première phrase, deux parenthèses. Mince ! Ca démarre très mal. De plus, je ne vois pas très bien la raison de leur présence, où l'auteur veut en venir Et puis, elles reviennent, sans cesse. Je commence un peu à m'y faire, sans réellement les apprécier, mais sans non plus en être heurté. Et puis, je leur trouve enfin leur signification à la fin du texte (enfin, ma signification du moins, peut-être différente de celle de l'auteur).
Je laisse reposer cinq minutes. Et là, je me dis : "Nom d'un chien, mais ça c'est vraiment génial !"
Une véritable invention, un peu comme celle de Céline avec ses trois points, de plus se basant sur un signe de ponctuation qui au départ me rebute un peu. J'ai vraiment été surpris par ce truc là. Et c'est pas très souvent qu'on est surpris !

Je suppose que LEVENARD ne verra aucun inconvénient à ce que je fasse un peu de pub pour son texte et je vous invite à le lire (il a été publié au mois de Juin, je crois).

Contribution du : 07/10/2010 00:00
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