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1 Utilisateur(s) anonymes
Seven - Une araignée qui aurait aimé vous remercier |
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Expert Onirien
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29/07/2014 00:45 Groupe :
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Un grand merci au comité éditorial d’avoir intégré « Seven » au catalogue d’Oniris et également un grand merci aux correcteurs d’avoir pris le temps de parcourir ce texte à la recherche d’éventuelles erreurs.
Un grand merci plus particulier à Jemabi, Disciplus, jeanphi, JohanSchneider, Don qui ont commenté en espace lecture (5 commentateurs ! C’est quelque chose ! Longue vie à l’espace lecture ! =) ). Et évidemment un remerciement tout aussi valable pour ceux qui ont pris le temps de commenter une fois le texte paru. Comme souvent me concernant, l’écriture me revient, par période, par passade, lorsque j’en ressens le besoin. Elle m’appelle et me permet de m’échapper, le temps de quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques semaines ; jusqu’à ce que les choses se tarissent, et qu’un tout reprenne un semblant de routine. « Seven » est né de cette araignée, cette épeire, réellement suspendue entre la porte de ma cuisine et mon salon. Etrange. Les épeires sont plutôt des araignées de jardin, de haies, mais pas d’intérieur. Il s’avère que celle-ci est restée, pendant plusieurs mois à mes côtés. Cela ne m’a pas déplu. Je ne savais pas quoi écrire, mais j’en ressentais le besoin, alors j’ai pris des mots, les premiers qui se sont mis à descendre. (Ben Mazué « Y a pas de mots pour dire comment je vais, alors je prends les premiers qui descendent » (La liesse est lovée). Au fil de l’écriture, je me suis rendu compte que… ce qui me venait, cette histoire que je sortais de mon imagination, n’était pas si imaginaire que cela. Je n’avais pas particulièrement fait de rapprochement entre cette araignée et l’état de santé de ma mère. Ce n’est que vers la moitié du texte à peu près, que j’ai remarqué la similitude entre les mots couchés sous cette araignée, et les maux de ma mère. Ce qui m’a permis ensuite de « construire » ce texte. Coïncidence, subconscience, peu importe, « Seven » est né, et a emporté avec lui les textes qui ont suivi : « Génération bêta », « Hulla », « Saint Marcel ». Tous ces textes, de près ou de plus loin, sont étroitement liés au décès de ma mère en ce début d’année, à cet épisode de ma vie que je n’oublierai jamais, que ces textes m’ont aidé à supporter. De petits remerciements rapides à chacun à présent : Jemabi : Un grand merci à nouveau pour avoir pris le temps de commenter en espace de lecture. Heureux d’avoir pu mener à bien le déroulement de cette histoire, que la relation « mère/fils » réussisse à apparaître par le biais de cette araignée. Je ne suis pas certain de réussir à pondre des textes de cette nature à l’avenir, merci. Disciplus : Je me doutais bien que parler d’une araignée et centrer le récit sur celle-ci pouvait amener des réticences. J’aurais espéré faire mieux afin que celle-ci prenne plus d’ampleur et que l’hommage qui s’y cache soit plus lumineux. Quelle est la contradiction pour « claudiquant » et « se poser » ? Peut-être que cela vient de l’expression « jeune », « se poser », qui signifie ici « être bien installé » (OKLM quoi… =P) Idem pour « effondrer par saccade » ; n’est-ce pas possible ? Pour les autres tournures, oui, je vois bien les réticences. Je les comprends ; j’ai tendance à détourner l’usage de certains mots, ça me parle personnellement et y voit un sens, mais ce n’est probablement pas heureux pour toutes et tous. Je regrette que la chute est parue « absconse », j’avais pourtant bien essayé de la soigner le plus possible. Jeanphi : Un grand merci pour le commentaire. De la tristesse s’est exprimée sans doute entre ces lignes, mais au-delà des tourments, la vie offre bien des moments de joie. Peut-être qu’un jour j’écrirai quelque chose de plus joyeux ; même si je dois avouer que ce n’est pas mon « moteur » principal… Encore merci. JohanSchneider : Un grand merci également pour ce commentaire élogieux. Ce n’est pas la première fois qu’un de mes textes vous plaît, et j’en suis ravi. Je prends les compliments. Don : Et merde… encore raté. Et si j’avais mis le texte en « Sentimental/Romanesque » ? L’aurais-tu appréhendé différemment ? Si bien qu’il eut été possible qu’il t’enflamme à minima ? J’en doute. Seven pouvait en effet faire référence à ce film prenant ; mais à bien d’autres choses aussi ! Notamment les différentes étapes du deuil (même si le chiffre peut varier en fonction des sources… ; choc / déni / colère / dépression / résignation / acceptation / reconstruction) ; ou simplement une araignée à qui il manque une patte… Il est encore une fois perturbant de penser que j’ai choisi ce nom complètement au hasard, sans appréhender la relation étroite avec ce nombre d’étapes du deuil. Fascinant pour un cerveau gauche ? Bon… je ne perds pas espoir, mais je commence à être en rade de textes. Amitizix : Un grand merci pour le commentaire ! Nouveau sur le site et déjà très impliqué, cela fait plaisir ! D’autant plus que la générosité du commentaire est appréciable. Il y a probablement en effet une inconstance dans le registre de langage employé, ce qui en effet mériterait d’être plus approfondi afin de maintenir une cohérence narrative. Merci pour la remarque ! Quant à la fin, oui, elle n’est à priori pas facilement perceptible. J’avais donné une piste pour l’éclaircissement en parlant de la mère du personnage plus tôt dans le texte. J’avais d’abord écrit qu’elle devait se faire « opérer » à Paris ; mais je trouvais que cela mettait trop la puce à l’oreille. Peut-être aurais-je dû être plus explicite. Je ne sais pas, je me suis longtemps posé la question. Comme quoi, on a beau se poser des questions, on a pas forcément les réponses… En tout cas, merci pour le temps consacré, la qualité du commentaire, c’est étayé, c’est amené avec des exemples, des pistes d’amélioration, c’est tout ce que j’attends d’un commentaire. Un grand merci. Angieblue : Arf… dur d’aller au-delà de l’arachnophobie ! Et pourtant les araignées sont si pratiques dans un logement. Il s’avère également que pour certains psychanalystes, l’araignée est également vue symboliquement comme l’image de la « mère ». Diantre, c’est fou ce que l’inconscient est capable de faire quand on écrit… Je ne sais pas si la perte d’une mère est la « pire » chose au monde. Toute perte est difficile. Le vide est grand, oui. Mais ce n’est pas un vide qu’on ne peut pas combler, le temps fera son office, et les souvenirs persisteront (je l’espère en tout cas). Un grand merci d’avoir laissé ce commentaire, il m’a fait chaud au cœur. Corto : Merci d’avoir pris le temps de laisser ce commentaire très intéressant. Lire et découvrir le cheminement d’un lecteur est très prenant. Je suis ravi d’avoir pu vous emporter dans une ambiance, plus que dans un « racontard ». J’espère que vous avez pu trouvé les réponses aux questions que vous vous êtes posé à la lecture au fil du texte, j’ai l’impression que oui en tout cas. Encore merci, et au plaisir de vous lire à nouveau. Cyrill : Merci pour le commentaire. Il y a, comme l’a dit Amitizix, en effet un décalage de temps en temps entre le champ lexical utilisé, le registre employé, et certaines précisions (comme les graines pour le pain). L’ensemble manque probablement de cohérence concernant le langage du narrateur, et c’est probablement ce qui manque à beaucoup de mes écrits, une distanciation entre personnage et auteur. Pour le coup, la précision des graines dans le pain, c’est un simple plaisir d’auteur. Mais cela peut nuire au texte, c’est vrai, je le conçois. Par contre, pourquoi adepte du « bio » ? Un pain aux graines – sésame, courge, lin – c’est juste un pain aux graines ! Laissons le droit aux amateurs de pain aux graines d’aimer le pain aux graines ! Je me revendique amateur de pain aux graines. PAG power ! (PAG = Pain Aux Graines). L’araignée ne communique plus en effet dès l’instant où la mère, non pas meurt, mais « se meurt ». Le greffon n’a pas pris, un mois de réanimation l’a « conservé » dans un état de déperdition assimilable à l’aphasie, voire plus ; la transformation de l’araignée en « monstre » symbolise ici la «mort » de la mère, et le venin qui s’en échappe, cette sensation étrange qui parcourt l’échine lors d’une telle nouvelle. Encore merci pour m’avoir suivi dans cette nouvelle, et d’avoir laissé un commentaire. Hersen : Merci pour prendre le temps de me laisser un commentaire à presque chacun de mes textes ! Je suis bien chanceux ! =) Heureux également d’avoir pu mettre en exergue cette métaphore de l’araignée, baromètre de l’état de santé de la mère. Le fait qu’il lui manque une patte est étroitement lié à ce greffon nécessaire à la survie de la mère. L’écriture est probablement surfaite, si, tu peux le dire ! ^^ Quand on se fait « plaisir », parfois on « surjoue » ! Encore merci. A nouveau de derniers remerciements à toutes celles et ceux qui participent à la vie de ce site. Je vous retrouve en espace lecture pour la plupart d’entre vous, en forum de temps à autre, sur le tchat (oui il y en a un, et à priori on y trouve conseils sur les opiacées). A bientôt, Au plaisir de vous lire, Asrya.
Contribution du : 26/06/2023 09:40
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Re : Seven - Une araignée qui aurait aimé vous remercier |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Merci pour ce retour, Asrya. Et bravo pour la promptitude, je devrais en prendre de la graine.
Transition toute trouvée pour dire qu'en effet, mea culpa, pain aux graines ne signifie pas bio. Je fais cependant ce raccourci pour des raisons toutes plus spécieuses les unes que les autres, que je n'étalerai pas ici. J'aime le pain aux graines et je préfère qu'il soit bio, aussi. Pour ma part, je n'ai pas trouvé nécessaire qu'il y ait davantage de pistes en amont, j'ai senti que les voyages à Paris allaient compter pour quelque chose dans l'histoire. Bingo ! Quant au tchat, je resterai muet comme une carpe sysmothérapiée
Contribution du : 26/06/2023 10:07
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Maître et Talons |
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Re : Seven - Une araignée qui aurait aimé vous remercier |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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lol
Contribution du : 26/06/2023 13:21
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Personne n'est Étranger sur Terre. |
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Re : Seven - Une araignée qui aurait aimé vous remercier |
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Expert Onirien
Inscrit:
21/06/2020 15:07 De Béthune
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3604
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Ah bon ! Vous avez réellement cohabité avec une araignée.
Et pourquoi ce prénom, Seven ? L'araignée vue symboliquement comme l'image de la mère en psychanalyse, je ne savais pas. Pour moi, une araignée symbolise quelqu'un d'envahissant, qui tisse sa toile autour de sa proie pour ne pas qu'elle s'échappe, pour mieux la posséder. ça symbolise aussi pour moi quelqu'un de manipulateur qui cherche à contrôler l'autre en le dominant et en le rendant dépendant. De mon côté, l'araignée serait symboliquement plutôt mon père...
Contribution du : 26/06/2023 18:51
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Re : Seven - Une araignée qui aurait aimé vous remercier |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
12/06/2023 20:48 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
284
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Bonjour,
Merci beaucoup pour ce retour (ces retours devrais-je dire). Mise en contexte, discussions sur les critiques... Voilà qui donne envie d'échanger avec les auteurs ! C'est vraiment agréable de voir que la lecture et le partage se poursuivent au-delà du commentaire. Alors, merci beaucoup encore, et bonnes lectures/rédactions.
Contribution du : 27/06/2023 19:06
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"Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !" Charles Baudelaire, "Chants d'automne" |
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