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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
@Cherbiascuespé

Bonjour,
J'avoue n'avoir jamais pensé à un "côté fantastique" en l'écrivant mais oui, peut-être que le concept de la petite Nancy apporte une touche onirique :)

Merci d'avoir aimé
À bientôt

Anna

Contribution du : 23/04/2022 06:47
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
@Arsinor : Très déçue de ne pas vous avoir plu. Pourquoi 1947 ? Parce que ça se passe en 1947

Merci d'être passé !

Anna

Contribution du : 23/04/2022 06:51
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Organiris
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A tous: merci d'arrêter les attaques personnelles les uns envers les autres, sinon ce fil sera fermé.

Bandini, AnnaPanizzi a déjà été sanctionnée pour ses anciens actes, merci de ne pas revenir dessus: si de nouveaux comportements vous semblent inappropriés, veuillez contacter la modération. Vous mentionnez à plusieurs reprises "des mp envoyés": un nous a été communiqué: y en aurait-il eu d'autres ? si oui, qu'ils soient envoyés aux orgas. Merci enfin de ne pas mélanger auteur et narrateur dans vos analyses.

Perle, pour les orgas

Contribution du : 23/04/2022 08:58
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Expert Onirien
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Vous êtes un virtuose de la diatribe Bandini, je ne m’intéresse pas au fond mais à la forme et je les trouve souvent d’une haute qualité littéraire. Par exemple cette phrase : « il s'agit de condenser des gouttes d'objectivité dans la brume des apparences ». Fallait la sortir celle-là !
Quel dommage de gaspiller ainsi votre talent dans des joutes condamnées à l’échec. Qu’attendez-vous pour proposer des nouvelles animées de cette verve qui vous caractérise tant ? Nous sommes trop peu d’auteurs sur le site, il faut venir nous renforcer pour entretenir un minimum de dynamisme. Ou bien, et ça c’est tout à fait possible, pamphlétaire dans l’âme vous êtes plus à l’aise dans ce type d’exercice. Hélas pour vous il n’y a pas de rubriques appropriées sur Oniris, certainement pour la paix des ménages.

Contribution du : 23/04/2022 10:46
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
@Luz : Bonjour et merci d'avoir pris le temps de lire et d'avoir aimé

Le père de Dieu, j'ai souri à votre interrogation, nous sommes déjà tellement dans le monde à nous poser la question d'une essence divine possible, et vous carrément vous lui cherchez un père... Génial.

À bientôt

Anna

Contribution du : 23/04/2022 11:35
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Maître Onirien
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Un petit tour par ici, attirée par la foule : Malitorne (merci) l'ayant soulignée, la phrase, entre autres, de Bandini : « il s'agit de condenser des gouttes d'objectivité dans la brume des apparences » est géniale.

Cristale

Contribution du : 23/04/2022 12:10
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
@Widjet : Merci de ton passage et de tes compliments, ils me touchent car je sais un peu l'exigence que tu demandes en littérature. Finir sur de l'air dur ? C'est vrai que ça aurait pu être une fin possible et qu'elle aurait bien matché aussi !

il y a l'histoire dans l'Histoire.

À bientôt

Anna

Contribution du : 23/04/2022 13:01
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Maître W
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Anna

Oui, moi j’ai répondais à un commentateur.

W

Contribution du : 23/04/2022 14:27
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
Je sais Widjet, et pour répondre à @Arsinor, c'est un journal, où les excerpts peuvent se lire indépendamment, ce qui, évidemment peut donner ce côté décousu vu que la chronologie sera elle-aussi, en ping pong, mais j'essaye pour chaque passage de les construire de manière à former un petit tout dans un grand tout, comme une photo dans un album. Ce qui n'est pas apparu de manière assez claire à Arsinor. Dommage.

Contribution du : 23/04/2022 14:35
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Re : Shoshanna et Nancy vous remercient d’avoir regardé par leur vitre
Visiteur 
Bonjour Malitorne,

Vous êtes quelqu’un d’intéressant. Non en raison de flatteries, bien entendu.

Il fut un temps où nous jouions au chat et la souris, lorsque vous étiez chat et que j’étais souris. Je ne vous appréciais alors pas beaucoup, même si le doute me quitte très rarement. Lorsque j’écrivais ci-dessus qu’il m’est arrivé de noter très bien des textes d’oniriens que je n’appréciais pas, je pensais particulièrement à vous. Notamment lors d’un concours où l’un de vos « concurrents » « était un camarade et que j’aurais pu avoir la tentation de piper les dés. C’est une simple question d’intégrité et d’objectivité, même s’il est manifestement vain de chercher à convaincre sur ce sujet, l’objectivité étant difficile à cerner lorsqu’elle concerne des choses relevant notamment de goût personnel, raison pour laquelle je préfère de loin le terme intégrité.

Le talent est une chose difficilement définissable et il serait particulièrement difficile de cerner le sien s'il existait, mais il m’est facile de parler du talent que vous me prêtez dès lors qu’il ne s’agit pas du mien. Un écrivain disait que l’éloquence naturelle est quelque chose de très mauvais. Le talent que vous trouvez dans la phrase que vous avez extraite, même si elle sortie de ma plume, est celui de Bellini. Peut-être l’a-t-il lui-même dérobé à un autre ou composé à partir de plusieurs larcins. Lorsque j’écrivais qu’il y a sur Oniris, même encore aujourd’hui, des auteurs qui pourraient improviser des douzaines de formules semblables ou meilleures que celle relevée par Angieblue, je pensais notamment à Bellini, mais il n’est pas le seul. Une seule phrase de Bellini en forum peut contenir autant de talent qu’un texte entier que l’on porte aux nues. On ne peut pas lire de telles phrases et les admirer sans qu’elles n’infusent en soi. Et j’apprécie tout particulièrement, puisque nous sommes a priori sur un site littéraire, que l’effort soit porté à chaque instant sur chaque phrase, quel qu’en soit le lieu, quand d’autres le réserve à des ambitions de parution. Si, emporté par mon élan, j’ai la sensation d’être en train de me regarder écrire, je pense à Pepito qui possède ce talent si particulier de faire du littéraire par l’anti-littéraire et cette capacité à la concision qu’il m’est si difficile d’atteindre ou même d’approcher, capacité que l’on retrouve par exemple aussi dans les commentaires d’alvinabec. La recherche de concision chez Hersen est quelque chose qui m’intéresse. Quand je pense à Pepito, grande est ma honte en déplorant la longueur de mon post #42 et en prophétisant la longueur de celui-ci. Puisque l’écriture ne saurait se limiter à un numéro de cirque au cours duquel il faudrait à chaque instant exhiber la phrase qui tue, je me souviens de cette histoire se déroulant dans un collège, dans un texte dont j’ai hélas oublié le titre et l’auteur, mais qui est pourtant solidement ancré dans ma mémoire. Je l’avais d’abord trouvé plat, sans relief littéraire particulier, mais en était ressorti avec la sensation que l’écriture blanche adoptée m’avait plongé dans un univers d’émotions extrêmement riche. Une très belle surprise que de découvrir cette écriture blanche très habilement mise en œuvre, lorsqu’elle consiste à laisser parler les faits, mais en les agençant de telle manière qu’ils finissent par entrer en résonnance, tant entre eux qu’avec l’imaginaire du lecteur et sans que lourde main de l'auteur ne s'y remarque. Hélas, l’inflation permet mal de distinguer de tels talents. Je pense même que le chat que vous avez été a pu stimuler mon imagination et mon goût de l’effort. Lorsqu’on doit répondre à la menace de griffes et de crocs par un frémissement de moustache, il est important de viser juste avec la souplesse de l’esquive.

Bah, finalement, je ne pense pas qu'on possède de talent. Je pense qu'on en chope plusieurs comme des virus au gré de nos contacts et que l'organisme se débrouille pour savoir lesquels il doit combattre. D'autres en seront infectés, il y aura des mutations. S'il peut y avoir une quelconque forme de don là-dedans, ça n'est peut-être que le hasard de la génétique et la chance d'une bonne immunité naturelle, rien de plus. Et il faut espérer que des vents mauvais n'emportent pas les bons microbes.

J’écrivais que vous êtes quelqu’un d’intéressant. Je suis loin d’être toujours d’accord avec ce que je lis de vous ni même avec le contenu de tous vos commentaires de textes. Il m’arrive même parfois de trouver que vous tapez très fort, comme quoi… Je ne suis pas certain de vous apprécier comme la réciproque est aussi incertaine, mais nous ne nous connaissons pas suffisamment pour le savoir. En tous cas, ce que je connais de vous et qui m’intéresse, que j’apprécie, c’est votre intégrité à laquelle je crois. L’objectivité n’admet pas l’erreur. L’intégrité, si. Quels que soient les contenus de vos commentaires, avec lesquels je pourrais me trouver en opposition, j’apprécie beaucoup les risques que vous prenez en écrivant ce que vous pensez des textes lorsque vous n’y êtes pas favorable, dans une totale indépendance, je crois, des autres commentaires. Parler de risque peut faire sourire, mais oui, c’en est un quand sur Oniris comme ailleurs, et pas seulement derrière un pseudo sur internet, les attaques personnelles, les insultes et la calomnie servent parfois d’arguments.

Oniris manque d’auteurs, dites-vous. Peut-être, sans doute, mais je pense qu’Oniris manque avant tout de commentateurs car je ne pense pas que ce soit prendre les choses par le bon bout que d’envisager d’abord les auteurs, même si je sais bien sûr que les auteurs sont aussi majoritairement commentateurs et réciproquement, et qu’il n’est évidemment pas de commentaire sans texte. Je pense que le paradoxe de la poule et de l’œuf est ici facile à éclaircir. Je ne pense pas que ce soient les auteurs qui attirent les commentateurs. Je pense que ce sont les commentateurs qui attirent les auteurs. Et c’est bien là qu’est le problème selon moi. Je sais que des auteurs s’abstiennent de proposer des textes parce qu’ils n’identifient que trop peu de commentateurs dont ils pourraient espérer un commentaire, sachant qu’il faut de plus compter sur la probabilité de passage de l’un d’entre eux. Les flatteries font fuir ces auteurs-là et les critiques, dures ou non, étayées et précises, les attirent. Je ne parle pas de la section poésies dont je ne connais rien ou presque. Je ne parle que de la section nouvelles que je connais et dont j’ai souvent à lire le regret du déclin.

Il me tarde de finir de vous répondre car je ne veux pas profiter de votre intervention pour capturer un fil, l’élégance m’interdisant la vengeance. Je termine donc en vous répondant que je n’aime pas la diatribe et que je m’en passerais avec le plus grand bonheur. Croyez-le ou non, mais la discrétion est ce qui me convient le mieux, l’humour et la légèreté pour l’atmosphère, le soutenu, le familier et l’argotique mêlés pour le style et, surtout, la correspondance épistolaire pour le genre littéraire, celui qui ne s'évalue pas en plumes, mais en sourires humains, les vrais, pas les smileys, ceux que l'on sait sans les voir et avant même leurs naissances. Et j’adore les créations de toutes natures, comme par exemple l’imparfait composé du post #58 (c’est une clin d'œil amical au camarade Widjet).

Contribution du : 23/04/2022 16:40
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