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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Expert Onirien
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Allure de casseur, poings serrés dans les poches,
Je fixais mon taudis sans y voir de futur.
Alors qu'au cabaret swinguaient les doubles croches,
Je rêvais de camping sur la Côte d'Azur.


Mais la bourse vidée, je restais en carafe

Contribution du : 08/07/2014 16:11
_________________
Margueritte Cèdre
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Visiteur 
sorry margueritec, mais "vidée" devant "je" ne va pas
(à cause du e)

Contribution du : 08/07/2014 16:23
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Visiteur 
je réitère mon message, passé aux oubliettes suite au changement de page.

Allure de casseur, poings serrés dans les poches,
Je fixais mon taudis sans y voir de futur.
Alors qu'au cabaret swinguaient les doubles croches,
Je rêvais de camping sur la Côte d'Azur.

Deux gars sur le parvis, l'aspect patibulaire,

Question

Par rapport aux rimes F /M, c’est bon ?

Contribution du : 08/07/2014 16:30
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Visiteur 
yes sir

Contribution du : 08/07/2014 16:34
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
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Allure de casseur, poings serrés dans les poches,
Je fixais mon taudis sans y voir de futur.
Alors qu'au cabaret swinguaient les doubles croches,
Je rêvais de camping sur la Côte d'Azur.

Deux gars sur le parvis, l'aspect patibulaire,
Pas celui de l'église aux marches du trottoir,

Contribution du : 08/07/2014 16:47
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Visiteur 
Là, ça sent le hiatus à plein nez TheDreamer !

PS : Vous aurez noté au passage, que j'ai révisé mes cours !

Contribution du : 08/07/2014 16:59
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Expert Onirien
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Euh, non pas de hiatus !

Révisez encore !!!

Contribution du : 08/07/2014 17:06
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Chevalier d'Oniris
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Allure de casseur, poings serrés dans les poches,
Je fixais mon taudis sans y voir de futur.
Alors qu'au cabaret swinguaient les doubles croches,
Je rêvais de camping sur la Côte d'Azur.

Deux gars sur le parvis, l'aspect patibulaire,
plutôt :
Deux gars sur le pavé, d'aspect patibulaire,

Mais la bourse vidée, je restais en carafe :
proposition voisine :
Sans un rond, décavé, carrément dans la merde

Ou plus armstrongien :
J'avais mis mon cornet, résigné, chez ma tante
NB : chez ma tante = au clou

À suivre

Lotier

PS : tant qu'on est dans les révisions, on dit : pas d'hiatus, l'hiatus (h pas aspiré, je sais, c'est le comble, mais...)

Contribution du : 08/07/2014 17:08
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Visiteur 
@TheDreamer - Je vois que j'ai encore quelques lacunes ! J'espère au moins ne pas t'avoir vexé. En me relisant, tu aurais pu l'être mais sache que je l'ai écrit avec le sourire, un peu comme celui-ci :

Plus sérieusement :

La césure ne se fait pas à 7 au lieu de 6 à cause des 2 voyelles comme suit ?
/égli/se aux/

Contribution du : 08/07/2014 17:12
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Re : Sonnet collectif (saison 2)
Expert Onirien
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Qui plus est la forme du sonnet élisabéthain jusqu'au milieu du 16e siècle n'avait pas les mêmes règles que les sonnets ultérieurs.

Elle admettait parfaitement le hiatus et la non-élision des e-muets. Un exemple flagrant :

La chevelure vol d'une flamme à l'extrême
Occident de désirs pour la tout éployer
Se pose (je dirais mourir un diadème)
Vers le front couronné son ancien foyer

Mais sans or soupirer que cette vie nue
L'ignition du feu toujours intérieur
Originellement la seule continue
Dans le joyau de l'œil véridique ou rieur

Une nudité de héros tendre diffame
Celle qui ne mouvant bagues ni feux au doigt
Rien qu'à simplifier avec gloire la femme
Accomplit par son chef fulgurante l'exploit

De semer de rubis le doute qu'elle écorche
Ainsi qu'une joyeuse et tutélaire torche

La chevelure - Stéphane Mallarmé

"Mais sans or soupirer que cette viE nue" : ici pas d'élision du "e" muet.

Contribution du : 08/07/2014 17:16
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