En fait, j'ai hésité entre alchimiste et garagiste mais bon, ça me semblait pas très poétique de parler de garagiste

Ces histoires de e muets et de césure sont les plus difficiles à intégrer pour les jeunes oreilles qui n'ont pas été gavées de Musset, de Baudelaire ou de Racine.
En chanson et dans la vie on ne s'emm.. pas avec ça.
Mais une fois qu'on a pris le coup on devient accro

Olivier,

Si tu as le courage de lire quelques dizaines de pages, je peux t'orienter vers le traité de Sorgel.
Personnellement, je trouve que tout n'y est pas toujours clairement expliqué, mais quelques recherches sur internet peuvent aider à éclaircir ponctuellement des points obscurs.

Comme le dit très justement Tizef, pour qui, comme moi, n'a pas été gavé de lectures des grands auteurs (ni d'aucun autre, d'ailleurs), l'assimilation des règles peut être lente au début. Lorsque le déclic s'est produit, ça devient moins difficile et l'on peut même se surprendre à produire naturellement des alexandrins sans même se donner la peine de compter les syllabes, mais, pour avoir pratiqué un peu voici quelques mois et ne plus l'avoir fait depuis, je constate que tout ça se perd très rapidement si l'on ne pratique pas régulièrement. La poésie classique (ou néo-classique) ne se limite certainement pas à la versification, mais cette dernière en est tout de même la base et il me semble qu'elle s'acquiert et s'entretient comme un sportif s'occasionne des douleurs musculaires, au début, et prend un peu de son temps régulièrement ensuite pour ne pas régresser et, idéalement, progresser.

Si tu veux suivre le plantage réccurrent d'un débutant progressant laborieusement grâce à l'aide de l'ami Alexandre, je peux aussi te proposer le fil de discussion intitulé "Un sonnet, de l'ébauche au produit fini". Hélas, le sujet est trop ancien pour être retrouvé par le moteur de recherche. Peut-être que quelqu'un d'autre que moi possède la clef pour ouvrir le local des archives ?

Merci Stony ! Je vais essayer de me lire ça, histoire de combler mes nombreuses lacunes

Bon, Maitre des lieux Tizef, on en est où là ?

Une suggestion pour replacer la césure au bon endroit...

D'autre part, comme nous sommes en néo, pourquoi ne pas mettre au pluriel les joies égoïstes ? Ca permet une liaison plus harmonieuse entre ces deux mots...


Les rochers et les vals dévorent les touristes,
Sur le bord du ruisseau folâtrent des enfants
Où le bonheur s’écrit en échos triomphants
De batailles mouillées et de joies égoïstes.


C'est toi qui vois, zef !

OK pour les joies égoïstes
Justement, le zef digérait son osso-bucco et son bordeaux supérieur (bio)
Il ne va tarder à aller se baigner à l'abri du vent et délègue ses pouvoirs à Alex en qui il a toute confiance (du moins pour la poésie)

Rappel : ABBA, ABBA, CCD, EDE

Les rochers et les vals dévorent les touristes,
Sur le bord du ruisseau folâtrent des enfants
Où le bonheur s’écrit en échos triomphants
De batailles mouillées et de joies égoïstes.

Paysages lointains aux couleurs fantaisistes

OK, zef ! Bonne baignade mais fais gaffe quand même... A ton (notre) âge il faut se ménager ! Ici, hier, on a encore perdu un septuagénaire et demi... Mort dans son bateau en allant poser ses casiers. Paix à son âme !

Pour le sonnet c'est donc reparti sur les bases suivantes :

Les rochers et les vals dévorent les touristes,
Sur le bord du ruisseau folâtrent des enfants
Où le bonheur s’écrit en échos triomphants
De batailles mouillées et de joies égoïstes.


Rappel : Mêmes rimes pour le second quatrain...

Edit

Désolé Olivier, j'avais point vu ton intervention... mais ta rime en é ne correspond pas à ce qui est défini et de plus elle est masculine...

Je viens de modifier Alex

Les rochers et les vals dévorent les touristes,
Sur le bord du ruisseau folâtrent des enfants
Où le bonheur s’écrit en échos triomphants
De batailles mouillées et de joies égoïstes.

Paysages lointains aux couleurs fantaisistes

Y en à 12 ?

La métrique est correcte, douze syllabes, mais les "couleurs fantaisistes" me semblent un poil tirer par les cheveux pour un paysage somme toute classique...