Davide - beaucoup + : un grand merci à toi pour ton retour sur ta lecture, je dois avouer que tu es celui qui a le mieux cerné l'histoire et ma plume alambiquée aujourd'hui de quelques subtilités romanesques un peu trop fleur bleu métaphorique.
Je suis très heureuse que cette prose est trouvé une résonance en toi et que ma sensibilité en mots est su te toucher. Je n'en suis point surprise puisque ta propre sensibilité sait aussi souvent me toucher.

Merci ami d'Onirie tes mots sont doux à mes yeux...

Papipoete - bien : Merci à vous Papipoete pour votre lecture et votre appréciation.
Vous avez trouvé ma prose trop "flamboyante", oui peut-être un brin, mais l'amour fait dire et faire des bêtises, on se laisse emporté par le cœur et hop, on oublie vite nos amis pour se plonger dans la béatitude de l'instant. Alors en rêve, imaginé, plus rien n'a de sens...
Pardonnez s'il-vous-plaît l'éloquence de mon petit cœur...

Merci à vous pour votre présence et vos retours lors de mes parutions, je suis comblée et j'espère que le fond ne vous a pas trop tourneboulé !?!

Citation :

Wancyrs - beaucoup + : un grand merci à vous Wancyrs pour votre passage et votre sympathique appréciation. Au vue de la qualité de votre plume, je suis comblée que vous ayez apprécié ma petite prose. J'avais tout à fait conscience que celle-ci soulèverait de l'incompréhension autant sur le fond que sur la forme, que sur le traitement poétique que j'ai choisi de lui donner. Je vous remercie d'avoir relever qu'en effet, il n'y a que l'émotion qui puisse nous la faire apprécier, ou pas d'ailleurs.
Je respecte autant ceux qui lui ont trouvé de l'intérêt que ceux qui ne lui en on trouvé aucun. La sensibilité est une notion subjective, et chacun a un parcours de vie différent et des expériences différentes qui font la richesse de chacun d'entre nous.

Encore merci !
Stéphanie

Citation :

Vincente - bien : merci Vincente d'être venu lire et commenter mon texte. L'auteur n'est point amoureux de son sujet, plutôt touché au cœur par ce sujet, qui n'est que l'amour... J'entends votre avis sur le cheminement de cette prose, je ne la partage pas mais j'accepte, vos réserves sont recevables. Il y a mille et une façon de traiter de ce sujet, j'ai choisi la mienne ; mais il est certain que j'aurai pu peut-être faire mieux, j'ai fait au mieux avec ma sensibilité de l'instant et mes souvenirs.
Merci à vous d'avoir apprécier l'audace de cet essai littéraire et à bientôt.

Bonjour Stéphanie,

Je ne suis pas du genre à faire des éloges pour faire plaisir, et si ce poème m'a - beaucoup - plu, c'est que j'ai mes raisons.

Comme de nombreux poèmes publiés sur Oniris, celui-ci n'est pas très explicite... Mais après lectures et re-lectures, la compréhension que j'en ai eue n'a pas manqué de m'émouvoir.

Ainsi, le registre "précieux", mâtiné de métaphores virevoltantes, me paraît totalement en accord avec la difficulté pour la narratrice de dire "clairement" la vérité, comme s'il fallait l'enrober, l'habiller, la maquiller pour la cacher, pour cacher ce qui fait mal et ne garder que le plaisir... La tête dans les étoiles, comme une fuite de la réalité, un refuge.

Sans l'avoir personnellement vécu, je connais ce genre de situations d'emprise, et je trouve que ton poème, Stéphanie, explore à merveille les travers de ce genre de relation. Seul l'exergue, à mon sens, aurait pu (aurait dû, même !) être plus "précis".

Oui, ma sensibilité joue sans aucun doute un rôle subjectif dans l'appréciation de ta poésie. C'est comme ça !

Merci pour ces retours !


Davide

Merci Davide pour ta gentillesse
Citation :

C'est exactement pour cette raison que je l'ai traité ainsi, aussi parce que parler de la réalité crue aurait été impossible, pour moi, je pense...

Merci à toi !

Pouet : Ami Pouet bonsoir et merci pour cet échange sur ma prose...

Citation :

Chez moi, une lettre commence toujours par une date. Donc c'est un "aujourd'hui en paillette de diamant", parce que c'est avant tout une lettre d'amour même si c'est à sens unique et sans échange amoureux d’où les paillettes...

Citation :

Alors avec une emphase certaine ou une certaine emphase, cher ami, vous ne m'avez point chagriné. Votre savoir est en tout cas celui de la délicatesse et je ne suis pas moi-même une potiche délicate qui s'embrase à la première flammèche qui passe.

Oup's ! pardonnez-moi ce ton maniéré...

Bref ! la dame est point fâchée !!!

Concernant votre souhait d'épuration de l'écriture, je crois que je peux vous renvoyer juste au dessus au commentaire de Davide et à ma réponse. Mais je comprend et je suis triste que nous n'ayons pas partagé mon évocation. PS : j'ai appris à ranger mes poings dans mes poches autant que possible.
Réponse concernant le zénith déjà adressé plus haut à Pizzicato et Davide.

Encore merci pour ce retour amicale Pouet...

Citation :

Paroles d'évangile ! Vous êtes sage

Wan

Bonjour Stéphanie,

en lisant votre forum, je comprends effectivement mieux votre démarche et ce détour par des circonvolutions un peu emphatiques garantes de la prise de distance nécessaire, à la mise en sourdine de l'émotion: enrobage destiné à faciliter l'expression -ou expulsion- d'un propos cher à votre cœur, à votre âme.

Enfin, j'ai compris à peu près ça...

Merci pour votre retour et cette ouverture d'esprit face à la "critique" qui vous honore.

Stéphanie, je copie ci-dessous le com que je n'ai finalement pas posté sous ton texte, car je me suis embarquée dans au-delà d'un jugement, ou analyse, de celui-ci.

Il est plutôt un échange sur un sujet difficile, donc il a peut-être plus sa place sur ce fil :

Dans un premier temps, j'ai hésité à commenter un texte qui me semblait curieux compte-tenu de l'exergue. Je n'y faisais pas mon chemin, il me semble tellement intellectualisé que l'idée se meurt, cette idée d'emprise, qu'on veut appeler amour à tout prix. Par désespoir.

Donc je me suis abstenue, puis j'ai lu ton retour sur le texte. j'en attendais quelque chose de fort, quelque chose d'humain. D'une certaine façon, j'ai cet aspect par l'histoire de cette femme que tu racontes.
Mais je reste très circonspecte dans ce genre de relation pour le moins très déséquilibrée car au-delà de la perversité narcissique, avérée, il y a la question terrible de ne pas comprendre comment une compagne, un compagnon, supporte cet anéantissement du soi continuel qu'il subit. Les ravages sont inouïs, et je n'aborde même pas les enfants du couple, s'il y en a, rabaissés constamment et qui finissent par être complètement déphasés; Pour moi, il n'y a pas d'amour dans cette relation, il y a une femme en manque d'amour et qui prend pour argent comptant ce que son compagnon lui susurre, doucement, pour la calmer et lui faire supporter plus, quand il sent qu'il a été trop loin. pour pouvoir appliquer de nouveau froidement son pouvoir sur une âme complètement perdue.

Tu abordes ici un sujet très fort, et qui, sous certains aspects, n'est pas loin d'être tabou.
Pourquoi une femme reste-t-elle avec un tel compagnon ? alors même que par exemple, c'est elle qui travaille dans le couple, qui rapporte de l'argent à la maison ? Pourquoi ne part-elle pas ? Parce qu'elle a peur. Une peur fondée, je pense, mais aussi parce qu'elle ne trouvera d'aide auprès de personne.

Alors elle (s')écrit une lettre dans laquelle elle va mettre les ors imaginés de ce que pourrait être une relation, il y a un désespoir terrible.
Et, dans ton texte, je ne retrouve pas ce désespoir, je retrouve plutôt, encore une fois, la soumission.
Et ça fait bigrement mal. Car il n'y aura jamais un "notre chemin".