Une question : pourquoi lire et critiquer ce qui ne plaît pas ? Je ne suis pas maso, si ça m'ennuie je tourne la page et vais où me portent mes préférences sans crier haro sur le baudet qui, après tout, peut plaire à d'autres tel qu'il se présente.

Tous les goûts étant dans la nature, j'avoue (est-ce une honte ?) que le classique - tout démodé qu'il semble être pour certains - me parle davantage en poésie que le libre (bien que ce dernier soit parfois plus poétique, il faut le reconnaître).

Je mémorise mieux les vers classiques de par leur rythme et leurs rimes, alors que j'oublie très vite le libre que j'ai pu admirer un moment.

Le poème d'Alexandre (commenté à l'aveugle donc on ne peut m'accuser de favoritisme) m'a semblé très bon et la morale excellente car elle ne se voile pas la face : nous tuons tous pour manger, viande ou végétaux, c'est un fait certain.
Se défendre pour ne pas devenir une future victime est normal, mais peut-on demander au lion de ne pas bouffer la gazelle ? On doit bien respecter ce que la nature a fait de chacun d'entre nous : un prédateur qu'on le nie ou le reconnaisse.

Et à chacun son régime, après tout ! Même si notre éthique à nous, humains, nous interdit de nous dévorer entre nous, mais ça... c'est une autre histoire qui demanderait sans doute une autre morale.

Sans entrer dans le débat qui s'annonce, je voulais juste m'excuser auprès de l'auteur pour mon commentaire sur la semelle qui, après explication, est donc tout à fait déplacé.

Tant pis, j'aurais au moins appris quelque chose !

Alexandre, je regrette, quant à moi, cet oubli que vous fîtes du sexe des patelles, mâles quand elles sont jeunes mais femelles avec l'âge ( tiens, ça m'aurait bien plu, pour voir ), le sonnet en eût pris un aspect bien coquin tout autant que cocasse
Bon, c'était juste pour apporter ma critique constructive à ce fascinant débat et vous aider, comme tout le monde, à installer votre poésie dans une modernité de bon aloi.
Quelque chose comme l'échassier ostraciste ou le bernique révolté par le sexisme, avec une morale bien sentie du type "Tant va bernique à l'eau qu'à la fin, il se casse ( pas loin, c'est sûr, ce qui permettrait d'enchaîner sur une seconde morale incriminant, par exemple, la dictature du rocher considéré comme habitude, voire addiction... )
enfin, moi, ce que j'en dis, c'est bien pour vous rendre service et élever le débat !

Marité, vous avez raison, l'Afrique se vit en Afrique comme l'Europe en Europe ( malheureusement )