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1 Utilisateur(s) anonymes
Suis-je double dans nos nuits |
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Si on me demandait d’illustrer la tendresse, je dessinerais une tête de femme posée sur les genoux d’un homme.
Parmi les quelques femmes que j’ai connues (deux en tout, mais je n’ai que vingt ans, et je croise les doigts parce que je vais peut-être accrocher ma troisième), il y a eu celle qui s’endormait sur mes genoux et que je caressais comme un chaton, et puis l’autre, que j’avais juste envie de caresser comme un tigre. Celle qui m’emmenait loin, et puis celle qui tournait en cage. Permettez-moi donc, chers lecteurs, de distinguer d'abord la sensibilité féminine : « questionnement amoureux, appel au secours, douceur, humilité, émotion » sont les mots qui viennent à la bouche de Ioledane, d’Iloa et de Fugage. Alors, vous pensez bien, bande de machos prédateurs et pervers, que je trouve lamentables vos divagations érotiques :). Je mets de côté Buldo, lequel a bien compris qu’en partant du haut l’anatomie s’arrêtait au menton. Je voulais un poème à mots cachés, sur le thème du « double », qui pourrait parler (ou pas) à chacun d’une manière différente, en essayant de ne pas sombrer dans la mièvrerie, et en m’interdisant aussi le moindre mot cru (Buldo, vous auriez pu au moins apprécier cette délicatesse). Désolé Rosebud, mais « l’eau suave de tes reins » correspond modestement à ce que je voulais dire, confirmant ainsi l’idée de Brabant, d’une femme « source ». Je vous sais assez subtil, sans qu’il soit utile d’appuyer le trait, pour y semer votre imaginaire. Tant que vous y êtes, allez voir aussi, pourquoi pas, du côté de « la voix des sanglots entre tes seins », sans aller quand même jusqu’au « chat », que ce diable de Wancyrs a complètement perverti :). Je te préviens, Wancyrs, jamais je ne te confierai mon chat, même si je dois m’absenter cinq minutes. J’ai beaucoup apprécié ton rappel, Brabant, aux « Don Juan » de Nougaro. Voilà un poète chanteur que j’ai sans doute estimé trop tard. J’aurais bien gardé tes « sanglots de lait » si j’avais écrit en ennéasyllabes. Leni, je sais que ta gamberge débouchera sur quelque chose de plus festif. Le thème du « double » est inépuisable en poésie. Chères lectrices, je reviens deux secondes à vous. Ayant peur de perdre votre estime passagère, j’ose vous conseiller de ne pas lire mon prochain opus (s’il est accepté, évidemment). En effet, votre jugement risque de m’être fatal, et vous aurez du mal à me pardonner ce soir de biture où les mots me sont tombés des mains. Cordialement Ludi
Contribution du : 13/05/2013 11:49
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Re : Suis-je double dans nos nuits |
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Expert Onirien
Inscrit:
06/11/2012 00:51 Groupe :
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3459
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Bonjour Ludi,
Pourquoi une estime passagère? Même si la prochaine parution risque de déranger le "fan club", ( mais je ne suis ni fan, ni aveuglée par l'idole!), il faut savoir que le pire et le meilleur peuvent cohabiter. L'essentiel étant que le pire ne comporte pas de méchanceté, faculté réservée aux imbéciles... Et si les mots tombent des mains, il faut laisser faire. En tout cas, merci Ludi pour ce superbe poème.
Contribution du : 13/05/2013 17:30
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Je n'ai jamais vu un chien mentir |
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Re : Suis-je double dans nos nuits |
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Maître Onirien
Inscrit:
08/06/2009 21:13 De Canada
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Citation :
Tu fais bien de ne pas me confier ton Chat, cher Ludi. Dans mon pays il y a des tribus qui consomment du chat. Il parait que ça rallonge la vie d'en manger
Contribution du : 14/05/2013 05:53
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
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Re : Suis-je double dans nos nuits |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
10/05/2013 22:06 Groupe :
Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
111
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Citation :
Buldo, vous auriez pu au moins apprécier cette délicatesse Certes, mais il semble logique que je ne pointe que ce qui ne me semble pas naturel, n'est-ce pas ? Citation : Je mets de côté Buldo, lequel a bien compris qu’en partant du haut l’anatomie s’arrêtait au menton. Et puis, j'espère plus que comprends Buldo
Contribution du : 16/05/2013 23:43
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