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1 Utilisateur(s) anonymes
Suite à Finalité |
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Apprenti Onirien
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29/06/2010 02:11 Groupe :
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Je ne le ferai pas toujours mais voici quelques explications, suite à vos commentaires.
Je suis personnellement satisfait de vos commentaires, avec surtout les remises en question du texte, et vos ressentis, bien sûr vos appréciations. Peut-être puis-je tendre vers une meilleure clarté pour mes textes à venir, mais je préfère aussi conserver le plus de suggestivité possible. Ma vision: les mots n'ont pas de sens si on ne leur en accorde pas, et chaque accordement de mots, s'ils ont une part de signification universelle du fait de leur alignement, appelle aussi au ressenti de chacun, de par le vécu de chacun notamment. Je préfère quand j'écris rester dans le suggestif: Dans ce texte, chaque quatrain a une vie, et doit se suffire à lui même. C'est une conception comme il en est des longs textes qui ceux-là filent la métaphore longuement et guident beaucoup plus le lecteur. Les textes courts, alors disons celui que vous avez lu, appelle à être vécu en chaque vers. Par ailleurs si les habitudes sont à la compréhension immédiate de ce qu'on lit, on trouve très souvent des textes poétiques dont le sens ne nous est pas exposé directement ! (Mallarmé se gausse). Ha ce palsambleu ! Je l'aime moi ce palsambleu. Les mots prennent leur signification et s'en détournent avec le temps, et avec la manière dont ils ont été utilisés. Je me permets cet écart 'temporel' en petite fantaisie qui peut se faire en poésie, "créer par les mots", parfois leur redonner un sens (il ne s'agit pas non plus de les déposséder de tous leurs sens, c'est d'en admettre un parmi d'autres!). D'après ce que j'ai lu de vos retours de lectures, le sens principal a été saisi, il vous a été raconté d'une façon, il a été ressenti, par quelques-unes des images. J'admets qu'il n'est pas évident d'en trouver dans l'immédiat. Mais une fois le sens premier saisi, le reste vous appartient, j'ajouterai: "Certains diront que n’a de sens Ni ses propos, ni son poème, D’autres croiront à contresens Qu’il est un fou du ton blasphème. Si les humains étaient perplexes De conditions qui les retiennent, Ils comprendraient dans leurs réflexes Que leurs visions leur appartiennent…" Bonjour Tibullicarmina, Je crois que j'apprécie les commentaires sur Oniris, en ce sens de l'appréciation de la rythmique originelle, qui puise dans le classique (car il sait nous l'enseigner). N'hésitez surtout pas à me faire remarquer les tournures qui vous accrochent l'oreille. Et merci pour votre retour de lecture. Bonjour Bulle, J'apprécie ton objectivité, avec laquelle tu expose tes idées sur la forme aussi bien que ton ressenti, je t'en remercie grandement ! Si certains classiques vont probablement bondir, je préfère en effet conserver les alternances de rimes FMMF. La féminine est douce, la masculine affirme et s'élance, la féminine adoucit enfin pour clotûrer le quatrain, comme s'il se suffisait à lui-même. Pour de très longs textes dont le sens s'effile et dans lequel chaque quatrain dépend du suivant, je ressens mieux l'alternance comme une valse, alors oui je la préfèrerai probablement (même si je reste souvent sur FMMF). Bonjour Lunastrelle, Je vois que ton ressenti prime, c'est appréciable de constater que tu aies vogué sans t'accrocher à ce qui peut accrocher. De constater que tu lis principalement avec ton coeur. Merci alors. Par contre n'hésite pas si tu as des remarques à faire, qui peuvent remettre en question des tournures ou autre. Bonjour Marite, J'apprécie votre commentaire mature, qui montre qu'on peut exposer simplement son ressenti, sans nécessairement provoquer (hé oui il y en a..) donc merci. Je vous lis par curiosité, j'apprécie je dois dire, mais il est vrai que je vogue d'une autre manière en écrivant, le sens peut échapper. Ma conception tend à faire vivre chaque vers, la poésie libérée que vous adoptez, avec une structure unique en son ensemble, tend à faire vivre le texte dans son entier, et nous accompagne au cours de notre lecture, c'est appréciable. Peut-être que la lecture de 'Finalité' n'est pas synchro avec cette habitude ? Rassurez-vous j'essaie uniquement de comprendre, de me mettre à la place du lecteur, suite à cela n'hésitez pas à remettre en question mes propos. Bien amicalement Bonjour Alexandre, Et oui, je crois que le sens reste enfoui dans les méandres confinés de ces quatre quatrains. J'adopte un peu le déguisement des sens, le suggestif, j'admets également que ca ne doit pas être évident à suivre, peut-être avec l'habitude. Même si je lis peu de grands auteurs, je sais que Mallarmé est bien pire ! (rires) Merci et au plaisir. Bonjour MCboulette, Le sens, je me repends ! Je ferai un effort la prochaine fois, toujours dans le suggestif cependant, car je sais qu'une image dont le sens n'est pas directement exposé tend à élargir le texte à la vision de chacun. Mais peut aussi empêcher son accès, il faut en trouver le juste milieu. Merci pour votre partage de ressenti suite à votre lecture et d'avoir apprécié, finalement. Bonjour Lechat, Vous êtes tombé juste, ô merci, merci Lechat ! Je ne désespère donc pas que le sens principal de ce texte soit bien interprété ! (rires) Pour les expressions relevées 'Qu'on' par deux fois, je l'admets, et ferai attention la prochaine fois. Merci pour cette remarque et pour votre lecture. Bonjour lerimeurdesoif, S'il est un réflexe de la poésie classique ou de ce qui en découle, c'est-à-dire de ne pas livrer toujours le sens immédiat de ses vers, il est un réflexe certain de certains poètes, lecteurs, modernes, d'attendre que tout sens s'expose. Le sens ne vous a pas complètement échappé pourtant, mais avez-vous vraiment voulu le vivre ce texte ? Voici l'annexe au contrat. Vous n'êtes pas obligé de signer bien entendu : Je fais appel au préambule de ce commentaire -mon retour sur vos réponses en général-, ainsi qu'à ma réponse à Marite et Alexandre, pour les éléments de réponse. Je vous remercie aussi pour votre remarque sur la ponctuation, j'en prendrai compte pour mes futurs textes. Bonjour Framato, J'admets les remarques constructives, j'accepte votre ressenti en retour, sauf s'il est accompagné d'une aigreur préparée ? qui trouve peut-être sa raison dans aucune de vos publications. tututut ! J'anticipe votre réaction... il m'est personnellement arrivé d'être en panne d'inspiration, et même je n'en n'ai pas souffert l'amertume de ne pouvoir exprimer les choses peut faire surface. Peut-être me trompe-je, j'apprécierais donc vous lire afin de pouvoir signifier ce qu'est votre style d'écriture, ou afin de savoir de quelle poésie vous êtes adeptes, comment vos sens s'éveillent par les allongements de mots. Et trouver une légitimité à votre remarque. Dans le cas où votre écriture serait une écriture qui expose, qui décrit, qui explique, alors je me dirais simplement : vous n'appréciez pas ce que j'écris, et vous n'apprécierez pas ce que je peux publier sur Oniris par la suite. Et j'abandonnerai l'idée de vous plaire ! Je vous livre également mon ressenti là, tel que vous me l'avez livré, avec quelque développement. N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis toutefois. A bientôt, amicalement Bonjour Brabant, Nom d'une pipe en bois ! Mes aïeux ! Votre commentaire regorge de savoir et m'a bien fait rire, le tout dans un ton sympathique ! Merci donc. Il semble que vous ayiez vécu complètement ce texte, voici qui me satisfait, et surtout que vous l'ayiez vécu personnellement, j'ai donc su offrir à l'initié que vous êtes quelque satisfaction de lecture et j'en suis ravi. Bonjour Arielle, Le sens parfois peu clair de mes vers peut avoir freiné votre élan de compréhension, je le conçois bien, mais apparemment vous avez tout autant apprécié, et surtout ressenti. Votre commentaire signifie pour moi beaucoup de choses : appréciation du rythme, sollicitation du regard, vécu personnel du texte ? Merci pour votre lecture. Edit par PostBlue : Visiblement plein de retours chariot. J'ai édité.
Contribution du : 24/07/2010 13:58
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Re : Suite à Finalité |
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Visiteur
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Une petite voix me murmure que nous pourrions nous tutoyer...
J'ai lu le poème plusieurs fois. Respect dû par le lecteur qui critique, à l'auteur. Et j'ai toujours ressenti cette espèce d'oppression désagréable durant mes lectures. Je m'épuise à vouloir non pas forcément déchiffrer, mais sentir au moins. Et je fais chou blanc. Je ne parviens qu'à une vague impression de regrets exprimés dans ces vers. Je suis comme cet auto-stoppeur qu'on (l'automobilsite et le poète) embarque, qu'on expulse tout à coup de sa voiture, au bout de quelques hectomètres - c'est à dire, ici, de trois ou quatre vers -, et qu'on laisse, dépité, à nouveau seul au bord de la route. C'est dommage. "Comment le doux fléau reposa sur cette urne Où s'agace la lie en nos baisers graciés ? Comment ce cœur naquit sinon que vous l'eussiez D'un soupir épargné de sa danse nocturne ?" Ici, l'association urne et lie se comprend ; mais l'association urne/lie et "baisers grâciés". (???) Même chose aux vers suivants, où sont liés le couple coeur/soupir (association qui se justifie) et "danse nocturne". Une confusion dûe également aux prépositions et à la conjonction (sur, où, en) qui se suivent ; la lecture se fait rapidement sur trois niveaux spatiaux successifs, le temps de deux vers seulement. Je ne sais plus où porter mes regards ; je suis déjà dépassé. "J'étais fou palsambleu ! Si l'on croit les paroles Des rêveurs libérés du calme et de l'exil Et bien seul dans l'esprit quand derrière mon cil Renaissait le sépale au chant las des corolles." Là, je ne comprends rien à ce "dans l'esprit" ; et je reste dubitatif devant l'association étonnante d'un cil, d'éléments floraux, et d'un chant. Le deuxième et le dernier quatrain me paraissent en revanche plus clairs, en tout cas moins alambiqués. Je demeure toutefois dans l'obsurité quasi complète, même si j'effleure le sens général du poème. Mais, mais ! c'est ton style ; libre à toi de le préserver, et libre à moi de ne pas en être friand. Quoiqu'il en soit, merci pour cette réaction. Très amicalement, L. N.B. : le Mallarmé symboliste recourait volontier aux images obscures, mais il prenait le temps de les développer, et d'instaurer des liens logiques entre les éléments de son discours poétique.
Contribution du : 24/07/2010 17:21
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Re : Suite à Finalité |
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Maître Onirien
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22/10/2009 15:59 De lune (ou l'autre)
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C'est là que l'on peut constater pleinement la différence de perception et de ressenti.
Merci Jlem pour ces précisions. J'ai bien compris ce que veut dire Jlem dans ses explications, et je pense, de plus, fonctionner de même. À savoir, qu'il ne faut sans doute pas chercher à comprendre (ou ressentir) par le sens littéral du mot, mais par celui qu'il va prendre (par l'image) dans le contexte, et surtout dans l'intention de l'auteur. J'aime à croire que les mots d'un auteur sont volontaires (même si poussés parfois par un élan instinctif), en conséquence d'un état d'âme, tout simplement. Enfin, je n'aime pas me compliquer la vie (et la poésie encore moins), de mon côté ; j'ai bien ressenti, et là était l'essentiel pour mon plaisir^^
Contribution du : 24/07/2010 17:38
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Re : Suite à Finalité |
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Visiteur
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Bulle, vous me prenez pour un benêt ?
J'ai bien compris qu'il ne fallait pas considérer beaucoup des mots qu'on lit dans ce poème, dans leur acception commune. C'est la relation existant entre ces divers mots, qui m'échappe, et c'est ça qui m'interdit de sentir ce poème. Je me doute bien égalment que l'auteur a choisi ces mots-là très consciencieusement. Mais en effet, c'est une question de perception, et aussi une question de goût personnel.
Contribution du : 24/07/2010 17:52
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Re : Suite à Finalité |
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Maître Onirien
Inscrit:
22/10/2009 15:59 De lune (ou l'autre)
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Hey jamais jamais oh ! Vous avez mal (ressenti ?) interprété mon commentaire cher rimeur
Je répondais à Jlem hein ? (roh m'alors !)
Contribution du : 24/07/2010 19:06
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Re : Suite à Finalité |
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Expert Onirien
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24/01/2010 18:26 De Sur un petit croissant de lune qui chavire mes landes imaginaires...
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8632
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Il ne faut pas s'inquiéter pour ce qui est du reste, si jamais je relève quoique ce soit qui m'accroche, je n'hésiterai pas ;).
Contribution du : 24/07/2010 19:31
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Un pour tous, et tous contraints... Sauf si contre un tout, il y a le "je" pour un chant! |
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Re : Suite à Finalité |
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Maître Onirien
Inscrit:
15/11/2008 09:48 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Groupe de Lecture Post(s):
20252
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Bonjour JLem,
Mature??? je ne sais pas. Ce que je perçois c'est que la société, dans son ensemble, dérive lentement (sûrement???) vers l'agressivité et l'intolérance qui gagnent insidieusement des domaines qui devraient être préservés. Pourtant notre langue française offre un très large éventail de mots pour traduire, de manière courtoise, un désaccord ou une incompréhension. Aux propos de votre réponse ci-dessus, je suis certaine que vous comprenez et que vous pratiquez cette courtoisie.
Contribution du : 25/07/2010 10:51
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini. |
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