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1 Utilisateur(s) anonymes
Sur "Douce France" d'Alexandre |
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Apprenti Onirien
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01/12/2007 17:04 De Bordeaux - France
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Bonjour, j'ai hésité à commenter le texte mais j'ai préféré ouvrir un post (pour moi plus adapté à mon propos).
C'est un texte d'ouverture pour moi et je souhaitais réagir à plusieurs commentaires qui ont été fait sur le fond. Dans un premier temps, j'aimerais mettre des limites au sujet que je vois déjà partir en "live" ... Pas de Politique s'il vous plait. Des gens ont parlé de "stigmate", de politique médiatique etc ... D'autre on critiqué l'idée d'opposition milieu urbain/rural. Je voulais remettre quelques choses en place. Je pense dans un premier temps que le poème en le laissant dans le contexte prend une autre dimension si on l'analyse historiquement. On a deux phénomènes, la cité, le mal et la campagne, le refuge. Pour reprendre les dragonnades, le peu de connaissance historique que j'ai sur la période me disent que ces persécutions récurrente de l'état était un phénomène de province avant tout. Là l'auteur nous montre un double retournement de situation. A l'époque, le mal était dans les campagnes, maintenant c'est Paris qui est cité. Ensuite, les dragons, représentant de l'État étaient sans conteste les méchants hors dans son texte, on voit bien que l'abus de pouvoir est retourné en impossibilité à appliquer les lois de la République dans certain quartiers Parisien et pas que. Je pense et j'espère ne pas me tromper que l'auteur veux nous faire passer subtilement se message bien français de l'immobilisme de l'État face à ce qui le détruit. L'impossibilité moral du policier face au délinquant qui si il applique la loi se voit taxé de racisme, etc. Je modère mon propos en disant qu'il y a aussi l'effet inverse mais d'où vient il ? on pourrait se poser la question. J'ai pu lire un commentaire qui ressortait le classique, oui mais il ne faut pas généraliser. Pour avoir vécu la "cité", il faut comprendre que c'est un véritable état dans l'état, une communauté. Alors oui, actuellement que ça plaise ou non, il y a des endroits en France qui ne sont plus la France et qui nous font trembler pour garder le petit clin d'oeil de l'auteur. C'est une réalité. La France, a des règles et à partir du moment ou ces règle ne s'appliquent plus, on est hors état(plus de service public, plus de forces de l'ordre etc). Donc je trouve très cohérent la pensée de l'auteur. Ce que je reproche dans l'ensemble à cette approche c'est de ne pas avoir abordé la question des 80% de victimes de ce dédoublement de l'état, d'être trop justement resté dans ce contraste trop facile qui laisse la porte ouvert aux détracteur de se type de raisonnement et qui pour autant n'ont pas tord. Nier l'existence de très gros problème en banlieue, c'est de l'aveuglement mais croire que tous les banlieusard sont des criminels, c'est de l'injustice. En effet je reproche au texte de faire l'apologie de la fuite. Je caricature mais pour moi ça donne : Il y a des problèmes en banlieue, ba si vous avez la possibilité allez à la campagne, vous en aurez moins. Je pense que c'est assez dégueulasse pour ceux (et ils sont nombreux) qui vivent dans ces banlieue et sont d'honnêtes citoyen de l'État français. Nex
Contribution du : 09/05/2010 16:00
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Re : Sur "Douce France" d'Alexandre |
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Visiteur
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Bonsoir à toutes et tous ! J’avais envisagé de remercier dès demain les lecteurs et commentateurs qui se sont penchés sur cette Douce France qui fait, me semble t-il, quelques vagues que je n’avais pas envisagées ; Nex ayant ouvert un forum sur ce malheureux sonnet, je précipite donc le mouvement... en vous remerciant dès ce soir.
Je crois qu’il faut remettre les choses à leur juste place. Pour écrire ce sonnet, je me suis placé dans le contexte début XVII ème siècle et ai tout simplement imaginé, en lieu et place de François Maynard, malheureusement décédé voilà bientôt quatre siècles, ce que ce dernier aurait pu penser et écrire à cette époque « gâtée » comme il la nommait lui-même. Il laisse d’ailleurs transparaître ses sentiments dans de nombreux textes, proses et poèmes. Il faut se rappeler que ça fera quatre cents ans le 14 Mai, dans cinq jours, que Ravaillac poignardait notre bon Roi Henri le quatrième. Suite à ces troubles (le mot est faible !), ledit Maynard, puisque c’est lui qui m’a inspiré, s’est ensuite retiré dans sa campagne profonde où il n’avait plus qu’un souci « y faire des vers qui plairont à la France » ! Si je disais que j’ai écrit ces lignes sans songer à ce qui se passe aujourd’hui dans certains coins de France, je serais un fieffé menteur mais je laisse le soin à chacun de l’interpréter comme il le souhaite. Toutefois, je regrette que certains commentateurs aient parlé de manichéisme ou, plus encore, aient mêlé les Maghrébins à leurs commentaires. Enfin, je rassure Nex : s’il est vrai qu’aujourd’hui je vis dans un bourg plutôt calme, j’ai passé quarante deux ans de ma vie dans des villes et banlieues, sous toutes les latitudes et avec des populations de toutes origines après avoir vécu mon enfance dans une baraque en carton made in USA. Alors non, je ne fuis pas la société ! Je suis tout simplement rentré à la maison pour effectuer ma dernière ligne droite après une vie bien remplie. Un denier mot ! Ne me demandez pas de quitter le village où je vis car ici tout passe par Lamour… C’est le nom de notre mairesse bien-aimée. Cordialement. Alexandre le bienheureux
Contribution du : 09/05/2010 19:16
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