Entièrement d'accord avec vous Miguel. Si dès qu'on hausse un peu le ton entre nous la modération s'abat, tout débat devient inutile. De la contradiction nait la richesse des échanges. Faut pas qu'on s'insulte, c'est tout.

Miguel,
Je suis heureux de votre dernière intervention. A quoi sert d’avoir des dictionnaires de 100.000 mots si on doit se contenter de ceux du CP ?
Je suis heureux aussi que m’ayez enfin identifié comme un catcheur. Vous êtes plus ancien que moi sur le site mais j’ai le même sentiment parfois d’une certaine aseptisation ambiante. Alors pourquoi les poètes ne pourraient-ils pas s’étriper de temps en temps et reproduire les débats houleux de la IIIe République ?

Je ne vais pas reprendre nos échanges, ils sont sous les yeux de tout le monde. Chacun de nous, je pense, avait matière à se sentir vexé. Je voulais juste vous préciser que « vos gros sabots » concernait davantage la première phrase de votre post1, avec vos remerciements à 12 commentateurs sur 13 et le mystère du 13e homme !

Mes commentaires sont ce qu’ils sont, mes poèmes aussi. Méfiez-vous, un de ces jours vous allez peut-être me mettre un Passionnément en EL.

Allez Miguel, entre susceptibles je pense qu’on peut se serrer la main, et à l’occasion j’irai supprimer mon commentaire.
Bellini

@Miguel, notre rôle est d'intervenir avant… "qu'il y ait mort d'homme". :)
Le fait que vous démarriez dans votre sujet, dès le premier post par cette première phrase : " Je remercie 12 des 13 commentateurs de ce poème, et non celui qui l'a massacré pour me rendre la monnaie d'une certaine pièce", dénote une volonté d'agression, métaphorique soit, mais provocante. À ce stade vous êtes bien dans l'invective catcheuse, donc l'effet de joute oratoire. Mais ce qui la caractérise et la réalise, c'est le fait que votre figure de style montrant votre mécontentement, blesse ; et là on ne "joue" plus ! En d'autres mots, votre partenaire sur le ring est devenu votre adversaire quand votre soi-disant faux coup a porté et a fait mal. Si Bellini, qui se sentait mis en cause dans son intégrité n'avait pas jugé "diffamatoire" votre considération désobligeante, nous aurions laissé les échanges sans signalement.

D'autre part, à votre intention et à celle de Malitorne, sachez que nul ne vous reprochera de "ferrailler un peu".
Malitorne, vous apercevez-vous du hiatus entre votre phrase, "Si dès qu'on hausse un peu le ton entre nous la modération s'abat, tout débat devient inutile. ", et la permissivité qui règne dans les débats ? Exagérer ne sert pas votre argumentaire.
Quant à votre limite signifiée ainsi, "Faut pas qu'on s'insulte, c'est tout.". Deux choses : dans ce sujet, il y a eu insulte préliminaire, donc réaction de notre part ; et avant les insultes, il y a des étapes annonciatrices de dérives, celles-ci nous concernent tous, les participants à un forum et les "accompagnants" que sont entre autres les modérateurs. Pour que l'on modère en tout état de cause et de juste manière, il faut que chacun nous aide et tienne ses propos.

Bellini, entre gens de mauvaise foi, il y a toujours moyen de s'entendre ... comme larrons en foire. J'étais bien conscient de mes gros sabots dans mon comm 1, mais vous savez ce que c'est, les gros sabots parfois on se régale de les chausser. Au plaisir de vous donner un "Passionnément", en EL. J'en ai justement mis un dans la journée, et je me suis précisément dit : "Ce serait amusant si c'était un texte de Bellini." Sur quoi je l'ai mis quand même ! Comme quoi le ton de dramatisation onirienne qui a failli s'instaurer sur ce fil n'avait pas lieu d'être.
Comme j'aime la castagne et que je ne suis pas assez costaud pour y aller de mes poings, je me lâche avec les mots, au moins je suis sûr de pouvoir me défendre ! Voilà Vincente et son équipe rassurés. On peut tourner la page et parler d'autre chose. On se serre la main et vous pouvez laisser le commentaire, il ne me dérange plus, il y donné lieu à des échanges fructueux.