Si l'on voulait décourager les nouveaux venus, on ne s'y prendrait pas autrement. Voilà quelqu'un qui arrive sur Oniris, qui propose un premier texte, et on vous l'étrille de façon à ne plus lui donner envie de mettre les pieds chez nous. Il me semble que, si son texte n'était pas sans faiblesses, on aurait pu les lui faire voir avec un peu plus de pédagogie. Les partisans du classique lui reprochent sa prosodie, les partisans du moderne lui reprochent ses clichés, et personne ne lui dit qu'il y a quand même dans ce début un germe de poésie qu'il fera éclore avec un peu de persévérance. Si l'on m'avait accueilli comme cela, il y a longtemps que j'aurais oublié Oniris.

Je comprends votre avis Miguel, mais je regrette de n'avoir pas trouvé "pour l'instant" un commentaire de votre part sous ce texte. Personnellement, je crois avoir nuancé mon avis en citant par exemple la qualité que je reconnais au 1er tercet.
Et on ne pourra pas faire reproche au comité de sélection puisqu'il est allé semble-t-il à l'encontre de l'avis général, ce qui montre quand même qu'il juge en fonction de sa propre subjectivité sans s'aligner forcément sue ce qui plaît ou déplaît à l'ensemble.

Bonjour Miguel,

Selon moi, le simple fait que le poème de maxime a été retenu pour la publication constitue en soi un encouragement. Combien de nouveaux venus dont les premiers textes ont été refusés ? Le Comité Éditorial devrait-il systématiquement accepter la première soumission des membres pour être gentil ?

Par ailleurs, et si vous me permettez de me citer, je considère que vous caricaturez en écrivant
"personne ne lui dit qu'il y a quand même dans ce début un germe de poésie qu'il fera éclore avec un peu de persévérance".

Il me semble que c'est précisément ce que je lui dis par
Citation :

Certes, l'accueil réservé au poème de maxime est rude, mais je persiste à penser que de sérieuses pistes de travail sont proposées pour en améliorer l'expression. C'est à l'auteur, à présent, de décider s'il veut ou non en tenir compte.

... Et donc, maxime, je vous souhaite la bienvenue sur Oniris ! Sachez que, en moyenne, les deux tiers des poèmes soumis au Comité Éditorial sont refusés ; vous pouvez donc vous dire que le vôtre a bénéficié d'une reconnaissance de sa part.
Je souhaite pour ma part que les commentaires que vous avez reçus vous fortifient dans votre envie de travailler votre exression sans pour autant renoncer à votre voix propre : cela passe notamment, me semble-t-il, par une volonté d'aller au-delà des expressions toutes faites.

Bonjour,

il est vrai que c'est assez dur comme accueil. Il est vrai aussi que les commentaires plutôt négatifs ou le refus d'un texte ne sont pas toujours faciles à digérer de prime abord, mais on ne doit pas oublier qu'il y a une grande part de subjectivité dans ces avis avec tout ce que ça inclue.

Il y a peut-être aussi une envie de dire quelque chose de soi qui est « niée » soit par des refus soit par des commentaires très négatifs. C'est peut-être ce qui fait le plus de peine. Ne pas être entendu ou compris. Rester solitaire, mais les poètes ont l'habitude d'être seuls par les temps qui courent...difficile de s'y faire malgré tout.

Le poème en question a pas mal de qualités, je n'y suis pas trop sensible parce qu'en général j'ai du mal a être ému par le genre un peu classique. trop régulier pour moi, ou par manque d'éducation (le goût s'éduque).

Maintenant négatif ou positif il y a déjà un échange et c'est bien. Quelque chose ou quelqu'un fait écho à ce qu'on écrit et pense, c'est bien. La solitude est un peu malmenée...c'est pas si mal en attendant la communion !

C.

Citation :

Bonjour Miguel,

Alors pourquoi vous ne l'avez pas dit sous le poème de Maxime?

C'est bizarre de nous faire la leçon au lieu d'aller écrire un commentaire positif et constructif sous le poème de Maxime, ça a plus d’intérêt.
Et puis on a pas été agressifs dans nos commentaires, on ne peut être hypocrites.

Bonjour

Je pensais être l'avocat du diable sous ce poème mais j'ai trouvé
pis que moi.Mon cher Miguel votre bonté vous perdra.

Lorsque je pense aux trois poèmes qui me furent refusés......

Bien à vous.

Hananké

Bonjour Miguel,

Commentez, défendez, argumentez, c'est tout.

Je le fais en EL et après édition, mais combien sommes-nous à le faire avec une relative régularité ?

Encouragez donc Maxime dans vos commentaires. Oui il le mérite, sans doute puisqu'il a été publié.
Et combien de beaux textes, à mes yeux "meilleurs" que celui-ci ont été écartés malgré -en tout cas- mon avis favorable ? Il n'y a de meilleurs avocats que ceux qui en EL feront le travail et en nombre.

J'en profite pour relever le nombre inouï de "très bien" qui déferle chaque jour... au point maintenant de ne plus faire de commentaires lorsque mon appréciation serait franchement plus sévère que les autres.

Je partage totalement le point de vue de Miguel et des Oniriens qui comme moi lui emboitent le pas Leni

(Bonjour,

il est vrai que c'est assez dur comme accueil. Il est vrai aussi que les commentaires plutôt négatifs ou le refus d'un texte ne sont pas toujours faciles à digérer de prime abord, mais on ne doit pas oublier qu'il y a une grande part de subjectivité dans ces avis avec tout ce que ça inclue.

Il y a peut-être aussi une envie de dire quelque chose de soi qui est « niée » soit par des refus soit par des commentaires très négatifs. C'est peut-être ce qui fait le plus de peine. Ne pas être entendu ou compris. Rester solitaire, mais les poètes ont l'habitude d'être seuls par les temps qui courent...difficile de s'y faire malgré tout.

Le poème en question a pas mal de qualités, je n'y suis pas trop sensible parce qu'en général j'ai du mal a être ému par le genre un peu classique. trop régulier pour moi, ou par manque d'éducation (le goût s'éduque).

Maintenant négatif ou positif il y a déjà un échange et c'est bien. Quelque chose ou quelqu'un fait écho à ce qu'on écrit et pense, c'est bien. La solitude est un peu malmenée...c'est pas si mal en attendant la communion !

C. )


Bonjour,

Faut arrêter le délire ! Je crains que passer trop de temps ici ou sur des espaces connexes,vous fasse tous prendre des vessies pour des lanternes.

Si il y avait un poète sur Oniris çà se saurait ! Constater les lacunes peut etre tout à fait objectif ou avec de la subjectivité honnête. M.Maxime a choisit d'écrire et de publier, c'est un acte qui n'est pas anodin, qu'il en assumme les conséquences.

Bonjour Rathur,

comme vous me citez je vous réponds.

D’abord M.Maxime assume, il n’a d’ailleurs rien demandé, dans cette discussion.

Ensuite comme vous avez l’air de vous y connaître, j’ai une question pour vous : c’est quoi un poète ?

C.