Je me suis permis d'élaguer le poème pour n'en garder que les meilleurs passages
En vers libres, je lui trouve une toute autre allure


Lanterne argentée de mes rêves nocturnes,
Ô, ma muse,
égérie tant aimée des dieux,

Laisse les nuages filer
Ils sont sans âge et vont mourir sur la lagune.

Sur la grève fumante,
Un rayon d'argent,
Caresse la mer

La vague joue de son reflet évanescent.
lune argentée
vagabonde féline.

M'adressant à l'élite de la littérature française, je pensais trouver un peu plus de courtoisie dans vos rapports oniriens. Que Miguel, après m'avoir fait part de toutes les faiblesses de ma poésie, m'ait réconforté, soit, cela m'a fait du bien. mp, pas mp...je ne rentrerai pas dans la polémique. Ceci dit, vos commentaires à tous me sont précieux. Au moins ils ne sont pas complaisants et donc utiles. Aussi, mon but principal dans la proposition de textes est de recevoir vos commentaires, je suis débutant et je ne demande qu'à apprendre.
Merci à vous tous et à Miguel. Maxime

OK
Le premier conseil est donc de se méfier des formes classiques. En particulier du sonnet.

Pour respecter les contraintes on est en effet tenté de recourir à des ficelles (suppression d'article, inversion des termes, remplissage...)
Dans le cas présent c'est à celui-ci que vous avez recouru par des répétitions un peu trop voyantes et en puisant dans les clichés.

Une fois débarrassé de ces scories votre poème a une toute autre allure et restitue bien votre émotion devant la beauté de ce paysage.

Salut maxime... J'aime beaucoup votre humour...

M'adressant à l'élite de la littérature française, je pensais trouver un peu plus de courtoisie dans vos rapports oniriens

J'ai une proposition à vous faire...

Si vous persistez dans le classique ou néo-classique, et bien que n'étant moi-même (sans fausse modestie aucune) qu'un simple rimailleur besogneux, je suis disponible pour vous faire partager les quelques connaissances acquises dans cette discipline.
Vous m'envoyez votre prochain poème par mp avant de le proposer à Oniris et on en discute ensemble...
C'est vous qui décidez mais c'est de bon cœur !
Bonne journée...

Bonjour Maxime,

Bien venue à vous parmi nous, j'ai parcourru ce sujet en forum et de fait l'on est parfois très dur en commentaire. Pour mon cas personnel, j'essaie tant que faire ce peu de n'être pour ainsi dire jamais blessant, cassant etc... J'estime que l'encouragement vaut mieux que les reproches et que les bons vieux adages du style "gagner son pain à la sueur de son front" ou "qui aime bien, châtie bien" et encore "le négatif vous fait tendre vers le positif", ne sont que le résultat de 2 millénaires de tradition judeo chrétienne.

L'apprentissage est finalement le résultat d'un long chemin personnel. Si je dois prendre mon cas personnel j'essaye d'appliquer cela vis à vis de mes propres enfants pour lesquels, je n'ai jamais trop sanctionner l'échec en certaines matières et finalement bien m'en a pris, car mes enfants réussissent bien à l'université. J'ai toujours privilégié l'amusement à la souffrance. Je terminerai par ce que mon très agé professeur de littérature m'envoyait la semaine passée à propos de mes propres doutes sur mes textes :

Je songe ici à cette réflexion d’Ernest Gombrich : «L’artiste est son meilleur critique. S’il dialogue avec son œuvre, c’est un artiste ; s’il dialogue avec le public, c’est probablement un imposteur. »
Quand il m’arrive personnellement de créer, j’avoue me rassurer au pensant au « probablement » de Gombrich. Et puis, zut après tout ! Qui n’a jamais eu besoin d’une caresse fraternelle quand le chemin devenait trop rocailleux ?

(Rathur,

Ok, mais quand on affirme, par exemple, qu'il n'y a pas de poète sur Oniris et j'ai bien noté votre raisonnement, il faut savoir ce qu'est un poète, sinon comment pouvez vous être sûr de votre affirmation (je reviens plus bas au cas des points).

Si je vous avais demandé ce qu'est la vérité et que vous me répondiez « y'en a plein », alors je conclurai que pas plus que moi vous ne connaissez la vérité.

Donc comme ma question était « un poète c'est quoi ? » au mieux vous me répondez y'a pleins de poètes mais aucun ne compte les points.
Alors là ça m'étonnerait, car les poètes étant avant tout des hommes, qui sous une forme ou une autre parlent aux autres hommes, du moins ils essaient, et quand on parle à quelqu'un on aime être entendu, et avoir une réponse, sans quoi on se tait, ou on ordonne. Les bons ou mauvais points sont une forme de réponse, les commentaires qui vont avec d'autant plus.

Ferré Léo disait « les poètes ça sent des pieds ! » soit y'en a qui sentent des pieds - plus ou moins-, y'en a qui compte leurs points, et y'en a qui comptent leurs pieds...ça gêne ? Moi, pas ! )


Mais non, elle est sotte votre question, c'est tout !

Vous savez très bien qu'on ne peut pas répondre à "qu'est ce que la poésie ?" ou "qu'est ce que l'art ?".

(M'adressant à l'élite de la littérature française, je pensais trouver un peu plus de courtoisie dans vos rapports oniriens. Que Miguel, après m'avoir fait part de toutes les faiblesses de ma poésie, m'ait réconforté, soit, cela m'a fait du bien. mp, pas mp...je ne rentrerai pas dans la polémique. Ceci dit, vos commentaires à tous me sont précieux. Au moins ils ne sont pas complaisants et donc utiles. Aussi, mon but principal dans la proposition de textes est de recevoir vos commentaires, je suis débutant et je ne demande qu'à apprendre.
Merci à vous tous et à Miguel. Maxime)


Bonjour,

Si vous souhaitez vous exprimer un jour, laissez au vestiaire tout ce que doit être la poésie et demandez vous ce que vous avez à dire vraiment.
Il n'est pas certain que l'écriture soit votre média.

Cette fois je suis d'accord avec Rathur : "laissez au vestiaire tout ce que doit être la poésie" ... Ce n'est pas en se posant cette question qu'on avance (si tant est qu'on avance), mais en écrivant ce que l'on a à dire, de la manière qui nous est naturelle. On sera de son temps ou pas, novateur ou rétrograde, là n'est pas la question ; pour tirer profit du fait d'écrire, il faut écrire ce qu'on sent et écrire comme on le sent. Si j'avais l'inspiration moderne, j'écrirais en moderne ; je l'ai classique, ce qui limite mon audience ; mais c'est comme ça que je me sens mieux après avoir écrit. Rathur ajoute qu'il n 'est pa sûr que l'écriture soit votre media ; il exprime son ressenti, mais cela c'est à vous de vous en assurer : notre media doit-il être celui où nous excellons ou celui qui nous fait du bien ?

Citation :

Lol, j'ai peur que les tendance à surenchérir des évaluations n'aient de fâcheuses conséquences.

"L'élite de la littérature française" sur Oniris, c'était peut-être déjà raconté dans Le Vaillant Petit Tailleur

Selon le bons sens populaire de ce récit, il n'est pas bon d'être apprécié pour des qualités que l'on n'a pas.

Il est plus dangereux d'être flatté que d'être honni.

La gentillesse n'est pas toujours le gage d'une bienveillance, la courtoisie n'est pas la politesse.

Il n'est pas moche d'ailleurs ce poème, l'image du vague à l'âme dans le reflet de la lune peut semblait "cliché" mais je ne suis pas capable d'en citer un exemple, peut-être Ophélie de Rimbaud pour des vers comme :

"Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,"

On y retrouve des Ô :

"Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !"

"Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !"

@Rathur

Mais non, elle est sotte votre question, c'est tout !

Vous savez très bien qu'on ne peut pas répondre à "qu'est ce que la poésie ?" ou "qu'est ce que l'art ?".

Que vous ne sachiez pas répondre à ma question ne prouve en rien qu'elle soit idiote. D'autres que moi l'ont posée et parmi eux des poètes – des vrais (non?) – je ne citerai qu'Octavio Paz dans "l'Arc et la Lyre".

Par contre je trouve vos arguments un peu courts et vos jugements à l'emporte pièce, donc je ne répondrais plus à vos posts sur ce sujet car il me semble que cette 'discussion' est sans intérêt.

Rejoignez donc les poètes – les vrais, vous savez au moins où ils se trouvent ? – et saluez-les pour moi, de loin, of course.