L'ami charivari déclare ce prêtre "de mauvaise foi car il pouvait parfaitement la dire, cette messe ..." : Non. Le clergé assermenté tombait logiquement sous le coup de l'excommunication, étant considéré comme schismatique. En conséquence, un prêtre authentiquement catholique et romain ne pouvait y adhérer, et un fidèle ne pouvait considérer la messe d'un excommunié comme valable ; il en est de même encore aujourd'hui. Il s'agissait donc davantage d'obéir à sa foi que de préserver des privilèges, à moins que l'on ne considère comme privilège d'être persécuté, emprisonné, guillotiné. Je sais bien que d'aucuns trouveront que c'était encore trop doux pour des curés, puisqu'il semble que le principe des droits de l'homme ne les prenne pas en considération. Aujourd'hui encore, en Chine, il y a, à côté d'une église inféodée au pouvoir, une authentique Eglise catholique apostolique et romaine qui est martyre dans la plus superbe indifférence mondiale.

Bonjour Miguel... Cette mise au point est la bienvenue et me conforte dans mon commentaire concernant ledit poème...

Ca m'aura permis de retrouver ces réfractaires fidèles à leurs engagements et qui le paieront parfois de leur vie... alors que 1905 verra de nouveau la séparation de l'Etat et de l'Eglise.
J'ai bien aimé le monologue de ce curé de campagne qui ne renie rien et marche au supplice la tête haute.

Hasta luego !