Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 2 (3)


Re : Sylvia et la poterie
Maître Onirien
Inscrit:
27/04/2016 18:43
De Rhône
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 17310
Hors Ligne
Hello Hersen et Lulu

Ma petite remarque sémantique , c'était juste pour illustrer l'évolution du langage entre les années 75/80 où la poterie recouvrait toutes les disciplines artisanales et artistiques du travail de la terre sans arrière pensée et les années plus récentes où le mot céramique semble avoir une connotation un peu plus" noble" justement pour se démarquer de ces années là.

Hersen: Je crois que j'ai buté sur cette histoire de vocabulaire car tu nous décris une Sylvia des années 2018 qui se retrouve propulsé 40 ans en arrière dans ce stage de poterie avec des hippies.

dimanche, je serais là pour la cuisson et on pourra poursuivre le débat! Vous me reconnaîtrez, j'aurais une jupe en patchwork, une tunique dans les tons de mauve, des sabots et un sac en macramé

Love!

Plumette

Contribution du : 13/07/2018 09:54
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Sylvia et la poterie
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24
De Algarve
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Responsables Edition
C.A. ASBL
Onirateurs
Onimodérateurs
Équipe de publication
Organiris
Correcteurs
Primé concours
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 37310
Hors Ligne
@Plumette




Contribution du : 13/07/2018 10:18
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Sylvia et la poterie
Onirien Confirmé
Inscrit:
20/10/2013 00:51
De Est de la France
Groupe :
Évaluateurs
Membres Oniris
Auteurs
Post(s): 832
Hors Ligne
Bonjour Hersen.

D’habitude je m’abstiens de commenter la forme rédactionnelle, que je considère (certainement à tort) comme tout à fait secondaire.
Pour ce qui concerne votre texte, je pense en effet qu’elle est primordiale.

Je m’explique …
Au terme de la première lecture, j’ai été surpris de constater m’être fondu dans une subjectivité (celle de Sylvia) si différente de la mienne (grand sentimental qui ‘blinde’ sa fragilité derrière le glacé de l’analyse) : le constat surprenant d’avoir été extirpé de moi pour me fondre dans la perception d’un regard à ce point atone, déconcertant de candeur, si malléable … si … étranger.

C’est donc à l’affût de moi-même que j’ai traversé une deuxième fois le texte, puis une troisième pour bien identifier l’« instrument de capture » : le rythme du phrasé.

Le « Je » de Sylvia prend une réelle tonalité, comme la voix « of » d’un documentaire. C’est cette voix, associée à la structure (très simple) des phrases, leur taille, qui avait construit une sorte de mélopée sophrologique dans laquelle mon « rempart objectif » s’était fondu ; me livrant à une acceptation passive de la « normalité » émotionnelle de cette femme s’ouvrant à ses émotions intimes.

Pour dire, et tant pis si vous vous moquez : je me suis senti devenir « femme » …
… car c’est ce qu’elle devient, me semble-t-il ?

C’est à la lumière de ceci qu’une quatrième lecture m’a laissé percevoir « un » cheminement initiatique qu’évoque, pour moi, cet excellent texte.

J’ai écrit « un » plutôt que « le » car je ne suis pas certain que vous, l’auteure, soyez pleinement consciente de la rectitude de ce chemin.

… … … …

Un mot sur le commentaire de plumette :
« Quant à la chute, elle parait plaquée là, sans grand lien avec le reste. Pourquoi Benoit quitte-t-il Sylvia? le lecteur n'en saura rien. »

Tout au contraire, cette séparation m’apparaît inéluctable : Sylvia avance sur un chemin d’accomplissement d’elle-même, seule.
Ce qui surprend, ce n’est pas que Benoit quitte Sylvia, mais plutôt qu’il lui soit épargné la surprise d’être viré par une Sylvia rendue enfin consciente que son conjoint ne chemine pas à son côté.

… … … …

Moi aussi, je souhaite « bonne cuisson » à cette femme en libération !

Contribution du : 13/07/2018 11:22
_________________
Vers la table d’Anthyme.
Rien ne presse ... On ne meurt que demain.
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Sylvia et la poterie
Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24
De Algarve
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Responsables Edition
C.A. ASBL
Onirateurs
Onimodérateurs
Équipe de publication
Organiris
Correcteurs
Primé concours
Comité Editorial
Groupe de Lecture
Membres Oniris
Post(s): 37310
Hors Ligne
Bon sang, j'ai entourloupé Anthyme !

Un grand merci Anthyme de t'être laissé faire, de t'être fondu dans le "je". je m'aperçois que c'est la réponse qu'il fallait à vb, que je n'ai pas su faire, en ce qui concerne le choix de cette personne de conjugaison.

Maintenant, faut pas non plus te tracasser, tu ne resteras pas femme, l'illusion ne vaut que le temps de l'histoire !

Sinon, oui pour la fin, c'est exactement ça : l'occasion de se rendre compte, d'admettre enfin qu'elle et Benoît n'étaient pas sur la même longueur d'onde.

Finalement, qu'elle vienne dimanche à la cuisson n'a pas tant d'importance, elle est sortie de son carcan, c'était le premier pas. Après...le monde lui appartient !

Un grand merci Anthyme !

Contribution du : 13/07/2018 14:36
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 2 (3)





Oniris Copyright © 2007-2023