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tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Organiris
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Un grand merci à tous de vous être penchés sur « Les chèvres », que ce soit du côté de la publication/correction ou de celui des lecteurs /commentateurs.

Je suis particulièrement sensible au fait que, texte aimé ou non, la plupart des commentaires comportent de vraiment beaux passages.

Ce poème a en filigrane un parallèle aussi avec l'écriture qui comporte bien des obstacles et dont la narratrice aimerait se débarrasser pour enfin avancer. Et peut-être accéder à une écriture plus libre, plus imaginative.

Le sujet des phrases trop longues revient dans certains commentaires quand dans d'autres, on me les dit adéquates ; je ne saurais trancher. Mais il me semble que les phrases longues sont nécessaires ici pour imager l'immobilisme, d'une part, et la pérennité d'autre part. Pour tout dire, j'ai essayé différentes manières, mais revenir à du court, de l'incisif, ne me semblait pas avoir de sens.

Proseuse, Personne, Cat et barzoï : Un « passionnément » a ceci d'émouvant qu'il est inconditionnel ; Que ce qui transparaît pour le lecteur, ce qui le frappe de plein fouet est plus fort que les imperfections qu'on pourrait trouver dans un texte. Il est toujours réconfortant de se sentir compris.

Brume, Michel64, Tadiou, Papipoète, Pizzicato, merci d'avoir aimé avec cependant quelques réserves pour les imperfections.

Grange, je vous pardonne la « pâte grossière » car vous invitez Virgile et ses bucoliques :) Et ça, ça me fait diablement plaisir !

Pouet, non, ce n'est pas pour moi une lapalissade, c'est même justement la clé de voûte. Nous en avons simplement un point de vue différent, rien de grave, donc !

Ludi, on ne va pas se tracasser : c'est tout simplement que nous sommes bien au bord du même fleuve, mais pas sur la même rive. Et si je dresse l'oreille, quand la nature s'évanouit dans la nuit, alors il me semble bien entendre quelques notes qui s'égrènent. C'est vous qui chantez ce tube des années 70, n'est-ce pas ?

Lulu, je vous dois un grand merci de souligner « mais cependant ». pour tout dire, j'en suis restée sonnée ! Voire même plus :)

jfmoods, merci de votre analyse. Je me suis amusée à la superposer au commentaire de Personne. Et je suis impressionnée.

Un bien grand merci à tous.

hersen

Contribution du : 12/03/2017 14:33
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Visiteur 
Merci de vos remerciements Hersen, je viens de relire les chèvres et c'est vrai, mon passionnément et inconditionnel. Votre texte n'a plus qu'a circuler, il a sa propre vie.

Contribution du : 12/03/2017 17:12
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Visiteur 
Merci Hersen de me faire remarquer que j’ai une voix de cabri :)
Mais vous savez, ma dédicace « cabri c’est fini » n’était pas un calembour. C’est la chanson que j’ai chantée à ma première et unique bergère. J’ai touché les hauts sommets à croiser nos transhumances, la sienne rythmée par les sabots de ses chèvres, la mienne existentielle. De cette expérience je crois avoir tiré une empathie pour vos personnages. Après, j’ai connu quelques oiseleuses, moi petit gravelot des dunes. J’y ai laissé pas mal de plumes.

Lorsque vous évoquez le fleuve, je crois comprendre que vous parlez du fleuve de l’écriture. Alors oui, il est possible de cheminer sur l’autre rive et de pouvoir se faire un petit coucou de la main. Il faudra que j’essaie en longeant le Douro.
C’est vrai que je vous préfère « Aux antipodes » de la bergère, mais votre art est une pierre qui brille de mille facettes (svp, celle-là vous la répétez pas sans ma permission).

Ludi
berger des dunes

Contribution du : 12/03/2017 19:05
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Organiris
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Merci Barzoï, et aussi merci à Ludi qui dit, je le cite :

"C'est vrai que je vous préfère"

je n'en attendais pas tant mais que voulez-vous, je m'adapte.

Contribution du : 12/03/2017 20:00
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Visiteur 
Hersen, vous êtes une fine politique. L’honnêteté voudrait que vous citiez la phrase entière : « Je vous préfère aux antipodes ».

Ludi
qui ne sait plus comment parler aux femmes

Contribution du : 13/03/2017 08:57
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
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Ludi,

Foin de l'honnêteté quand il s'agit seulement de surfer sur la blague... :)

Contribution du : 13/03/2017 12:52
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Maître Onirien
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Citation :

hersen a écrit :
surfer sur la blague...


Attention hersen, jeu de mots, jeu de mots... Ca s'attrape vite et après faut consulter le jeudemotlogue.

Contribution du : 13/03/2017 12:53
_________________
La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
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Corbi',

merci de ta lecture et de ton commentaire; un mot me fait particulièrement plaisir, celui de nomade.

En effet, cela colle tout à fait à l'idée : avoir un esprit nomade, non figé.

Merci et à bientôt,

hersen

Contribution du : 15/03/2017 19:10
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
Visiteur 
Hersen,

le lien que tu as mis via un commentaire sous ton poème ne fonctionne plus correctement, essaie de l'éditer et de le remplacer par ça :

http://www.oniris.be/forum/tandis-que-les-chevres-camuses-broutent-les-pousses-tendres-t23672s0.html#forumpost315457

Corbi'

Contribution du : 15/03/2017 20:32
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Re : tandis que les chèvres camuses broutent les pousses tendres...
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Ok, c'est fait. Merci Corbi.

Contribution du : 15/03/2017 23:01
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