Lettre à ma petite amie, commune avec Cat !

Mon Dieu, mon Dieu ! Lorsque je lis votre lettre ("votre", oh comme c'est bizarre !), dès le matin, je me demande si je rêve ! J'en prends plein les yeux ! Mes chevilles gonflent de façon inquiétante ! Et je me dis que les grandes poétesses qui ont fait l'histoire (je pense à Marina Tsvetaeva car je lis ces temps-ci ses confessions, ou encore à... à... Marceline Desbordes-Valmore, enfin etc...) n'étaient, comparativement à moi, rien de rien !! Mais vraiment rien...

Certes, je me dis aussi que la volubilité et l'exagération des méridionales, dont la réputation n'est pourtant plus à faire, sont du pipi de chat (celui de Lucifer !), ou de la roupie de sansonnet, comparativement à la façon de s'exprimer, en long, en large et en travers, de certaines délicieuses petites Québécoises !

Cela étant, quel joli cadeau ! Cela étant, comme cela réchauffe mon pauvre cœur ! Mais que ne suis-je revenue plus tôt sur Oniris ! En plus, voilà que je sais presque tout, à présent, sur la fleur de géranium rouge ! Oh lala, et encore oh lala... Et voilà que je ris toute seule.

Avec tout cela, avec tante Elise, son chat, son regard, son géranium, je vais trembler de peur lors de l'éventuelle publication de mon prochain chef d'œuvre ! Comment vais-je réussir à me maintenir à la hauteur ? Avec effroi, je me le demande !

Bon, ma délicieuse petite amie commune, avec Cat, je vous adore. Et Cat aussi, je l'adore. Vous avez le talent, l'une et l'autre, d'amener le printemps - mais pas seulement - dans ma saison d'automne.

Et j'ai une petite pensée pour Vincent, Wall-E et Alexandre qui, peut-être, se sentent obligés de prendre connaissance de nos déclarations d'amour. D'ailleurs, au point où nous en sommes, je leur adresse la même.

Maintenant, je vais essayer de reprendre mes esprits !

Je vous embrasse, ma délicieuse petite amie.

Automnale

Oui, nous sommes un peu obligés d'en prendre connaissance, puisque nous lisons (sourire)... mais comment met-on un smiley ici ?

Je suis touché par votre déclaration et votre gentillesse vous honore.

Dans l'attente d'un prochain épisode avec Lucifer (je l'aime bien ce chat),

Bien à vous,

Wall-E

Voyez-vous, Automnale et Alice (et tous ceux qui voudront bien se réjouir avec nous), la vraie Littérature pour moi, c’est celle que nous sommes entrain de vivre ici, à s’entourer de douceur et à se dire que l’on s’aime, inspirées par Elise, par ses chats en l, en m et en i, ses brumes et ses géraniums…

Pour ce qui est du Printemps, Alice seule le symbolise de toute sa grâce et dans tous ses éclats. Sachez que je me consume chaque jour un peu plus dans un été finissant qui brûle et s’essouffle à la vitesse de l’éclair.


Alors, oui, Automnale, vous pouvez me traiter de « votre petite » tant qu’il vous plaira ! Petite Cat, petite fleur-bleue ridicule, petite sœur… comme il vous plaira ! Mon mètre soixante-deux ne s’en offusquera pas, il est à juste hauteur.


Pour la suite, par besoin de mettre la pression. Restez telle que nous aimons vous lire, et surtout, oui surtout parlez-nous encore du chat et… prenez bien soin de vos chevilles !




Wall-E : pour les smileys, ils se trouvent en bas du message que vous êtes entrain d’écrire. Il suffit de cliquer sur celui que vous voulez, et… hop hop hop… il se retrouve dans votre texte. Magique, non ?




Cat miaaoou ronron...

Je ne vois toujours pas de smileys mais ce n'est pas grave...
Merci bien,

Wall-E