Merci Nan, ça me rassure car depuis le message de Stony je me disais que j'avais peut-être réagi anormalement ... et puis, comme vous m'aviez demandé simplement une explication je vous ai répondu aussi simplement ... c'était le mieux n'est-ce pas ?
Les textes sont effectivement anonymes en espace-lecture mais pas après et la publication est à la discrétion du comité d'édition qui, il me semble, a les pleins pouvoirs pour refuser une publication même si les commentaires à l'aveugle sont positifs ou l'accepter même s'il n'y a aucun commentaire de l'espace-lecture.
Cela dit, il est vrai aussi que chacun perçoit et ressent à sa manière. Je dois dire que j'attendais une suite dans la nouvelle avec le premier homme ... et pour le second ... j'ai trouvé donc que c'était incomplet (très subjectif bien sûr).
Très bonne soirée à vous.

Pas de problème, Marite. Tu dis ce que je pense, je dis ce que je pense et nous ne sommes pas obligés de penser la même chose.
Concernant le contenu du texte, je n'ai d'ailleurs pas l'impression que nous pensions des choses très différentes (cfr. mon exemple du cocu présumé).
Pour ce qui est du CE, ma foi, je n'y suis pas et je ne peux par répondre à sa place.

Citation :

Nan : Bon allez, j'arrête de vous emmerder et de poser mes crottes un peu partout sur le forum.

Pardon Nan, mais c'est votre forum, et moi j'attends que vous me disiez tout ce que vous avez envie de dire sur la genèse de votre texte. C'est le but d'un forum de discussion sur les récits. Personnellement j'étais persuadé de la réalité des événements. Ç'est marrant, il y a des choses qui sonnent trop vrai. Bravo encore.

Bonjour Nan,
La question n'est pas que je sache maintenant que la scène s'est réellement passée ou non. Nous parlons ici de littérature (et je veux bien croire que tout se soit passé, la réalité est tellement irréelle), non, l'important c'est ce que le lecteur ressent. Je m'explique: s'il ressent que dans un cadre réaliste (même s'il est porté par une écriture) les personnages sont caricaturaux (et on me l'a reproché), alors c'est que la description est incomplète. Cela rejoint un peu mon com: si les personnages n'étaient pas seulement définis par leur trisomie ou par leur homosexualité, mais par un ou deux traits qui les individualisent, j'aurais plus été dans le bain.
Cela n'a rien à voir avec le "politiquement correct", une expression que j’abhorre.
Ce qui donne de l'empathie à un texte, à mon goût, ce qui permet au lecteur d'apprécier un texte, c'est le fait que les personnages sont des individus, non des exemples de catégories.
Je pense que lorsqu'on veut dénoncer, critiquer, faire rire sur le dos de, on utilise la caricature, le réflexe immédiat, l'image que l'on véhicule d'une catégorie (le vieux con qui nous passe devant à la boulangerie n'a pas tellement besoin d'être individualisé, sauf si c'est le personnage principal, et surtout si on veut en profiter pour taper sur la gueules des vieux cons qui nous passent devant à la boulangerie); en revanche, lorsque vos personnages sont des clefs de votre récit, de son ambiance (et tous vos personnages, parce que la nouvelle est courte, tous ont un rôle éminent à jouer) j'aurais bien vu des couleurs, des mots, des éléments qui détonnent par rapport au schéma que l'on se fait de ces personnes.
Voila, j'ai été très long, j'ai mis trop de parenthèses, mais parfois un commentaire mérite un commentaire.
Au plaisir de vous lire encore. Sûr.

Je pense à peu près la même chose que Jaimme.

L’empathie, c’est ce qui personnellement me fait oublier les éventuelles erreurs, coquilles ou incohérences. Lorsque je m’attache à une histoire ou un héros, je perds mon libre arbitre, en revanche lorsque je ne suis pas touché, c’est à ce moment là que je pinaille davantage.

Le texte est bien écrit, c’est vrai. Mais c’est à peu près tout (c’est déjà pas mal, vous me direz à juste titre).

Ce qu’il raconte (ou la façon dont c’est raconté, je ne sais pas) ne m’a pas fait plonger dans ce café, et les protagonistes (bien trop nombreux pour une nouvelle aussi courte) ne m’ont pas parlé. J'en suis responsable, l'autre en revient à l'auteur qui n'a pas su appuyer sur le bon bouton qui fonctionne avec moi. Je préfère de loin, voir peu de héros, mais plus travaillé. Avec une plus grande densité, une âme, en somme.

Peut-être suis je plus difficile à contenter, même si je ne le pense pas vraiment (faut dire qu'on se paluche facilement ici).

Je suis d’accord, pas besoin d’avoir une intrigue chiadée et une longue histoire pour s’imprégner d’une ambiance, mais dans le présent cas, j’ai trouvé que c’était trop peu, trop court et sans grande profondeur (à moins que le non-dit ou le langage des corps m’ait totalement échappé ce qui est possible). Un bon teasing pour un roman en revanche.

C’est un texte encore une fois prometteur, pas de quoi se relever la nuit, non plus, mais j’attends le prochain pour me faire une meilleure idée.

W

Pour moi, c'est le manque de profondeur qui donne le ton juste à ce texte. C'est ça, les cafés la nuit. Tout est en surface, sinon ce serait tragique. Sans doute parce que tout le monde est un peu imbibé. On a une empathie de soûlard(e)s et les histoires ne durent que le temps de quelques verres... Je trouve cela réjouissant, pittoresque, et pas si facile à faire éprouver par l'écriture.

Citation :

Ah ouais ? et au nom de quoi ? fais gaffe, tu vas bientôt plus passer par les portes.

Citation :
Ah ouais ? T'as qu'à aller voir ma note sur un de tes textes. par exemple "Le garçon suisse". Tiens, entre parenthèses, c'est pas dix minutes après que je l'avais oublié, moi.

Ludi, easy mon garçon, ça va bien se passer....

Bon, ben, la prochaine fois, c'est sûr, je demande à Jaimme de me résumer en trois phrases ce que je n'exprime qu'à moitié en dix chapitres.
S'il est dispo, bien sûr

Et le pire, c'est que je suis aussi d'accord avec Bidis.
Ca doit être pour ça que je n'arrive plus à écrire.
Vous me faites perdre la tête, Nan.

Le plus important, finalement, c'est qu'il me semble que tout le monde soit d'accord pour dire que vous écrivez extrêmement bien... même Widjet, qui prétendait oublier votre texte après dix minutes et ne pas se relever la nuit (qui, soit dit en passant, était encore ici à trois heures du mat; je le sais, nous avions manifestement une insomnie commune) et qui s'est tout de même relevé en sursaut de sa sieste dominicale pour venir se palucher avec nous autres.

Et en plus, Nan, vous me plongez encore dans cette culpabilité dont je n'arriverai décidémment jamais à me défaire : vous présentez vos excuses pour les supposées crottes que vous déposeriez sur votre propre fil... et moi, je vous demande pardon pour mes étrons monumentaux.

Et puisque nous ne sommes plus à ça près et que :
1. vous admettez le caractère résolument autobiographique de l'affaire ;
2. selon mes informations, le canal de l'Ourcq se situerait en région parisienne.
j'en déduis que :
1. Vous avez crêché chez votre copine parisienne;
2. Afin de pousser le politiquement incorrect jusqu'au bout, vous ête rentrée en Bretagne complètement bourrée en traçant sur une autoroute aussi peu éclairée qu'un commentaire de Widjet sur un texte de Stony;
3. Autre, à préciser.

Mais pourquoi suis-je donc si bavard ?
Je me dégoûte.

Moi y'en a d'origine bretonnante mais moi y'en a vivre à Paris. Moi aller travailler maintenant.