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"The red dress" remerciements
Maître Onirien
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31/01/2014 22:04
De quelque part entre ciel et terre
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Merci à vous tous d'avoir permis à « The red dress » d'être publié sur Oniris. Merci aux correcteurs dont la sagacité est vraiment la bienvenue quand une erreur de frappe ou un simple oubli de virgule peut faire basculer le texte dans une autre dimension (bon là j'exagère peut-être un peu mais vos remarques sont une aide précieuse). Merci aux passants de l' Espace Lecture qui prennent la peine et le temps d'y poser leur commentaire, ce qui -je le dis à chaque fois – est un exercice pas si évident qu'il en a l'air. Et merci à vous tous qui êtes venus me faire l'amitié de me lire et de me laisser vos impressions.
A l'origine, il y a évidemment cette danse fascinante et la musique envoûtante de René Aubry.

Queribus : Bien qu'écrivant aussi bien en vers libre, j'avoue revenir très souvent à l'alexandrin - c'est plus fort que moi – qui m'apparaît comme la construction parfaite pour rendre une musique et une émotion. Pour autant, j'avoue que je me fiche de plus en plus de la prosodie dont les règles trop drastiques me semblent un brin passéistes. Alors peut-être que le néo classique n'autorise pas la diérèse mais c'est ainsi que je l'ai voulu parce que le verbe « miaule » sert admirablement la trame sonore et que sa prononciation avec diérèse est elle même un miaulement. Enfin c'est ainsi que je le ressens.
Quant au point final que vous voudriez après « petite mort », il serait de trop car la phrase n'est pas finie. Le temps abolit les couleurs de l'hirondelle.
Voilà quelques explications qui ne m'empêchent pas de vous dire le plaisir que j'ai eu de recevoir votre commentaire : il relève avec beaucoup de justesse le côté gothique de l'affaire;)

Mokhtar : Rien à dire, j'ai affaire à un connaisseur ! J'ai déjà eu l'occasion de voir un ballet de Carolyn Carlson sur scène mais jamais celui-ci. J'ai juste subi la fascination de cette danse, les moulinets aériens de la danseuse qui m'évoque un oiseau, pourquoi la dernière hirondelle, je n'en sais rien. Je me suis même plutôt éloignée de l'interprétation de Wiki pour laisser le champ libre à mon imagination et à mes émotions ; ainsi chacun peut-il y voir ce qu'il a envie d'y voir...
Vous y avez vu la nuit noire avant la nuit noire, dois-je dire que vous êtes au plus près de ce que j'ai voulu exprimer ?
Merci infiniment pour votre sympathique commentaire

Papipoete : Que j'aime votre côté « fleur bleue » ! Et j'aime aussi votre vision des choses, de la « longue dame rouge ». Vous savez avec moi, si vous hésitez entre deux interprétations d'une expression, choisissez toujours la plus sulfureuse ! A vous lire Papipoete

Ah ! Cat ! Comme ton message sur la « parenthèse enchantée » m'a émue ! Tu sais toi le temps passé et la précision maniaque que j'ai mise dans l'écriture de ce poème. Et tu as des mots d'une précision et d'un douceur infinies pour me dire ton ressenti. Le tien, comme celui des autres lecteurs me fait un plaisir et un bien fou. A très bientôt Amie d'en bas !

Pizzicato : Ah ! Le rouge et moi ! Toute une histoire !Clin d'oeil : Je ne suis pas étonnée que cette « longue dame rouge » t'ait rappelé une autre « liane rouge » qui danse sur une musique si sensuelle qu'elle me donne à chaque fois des frissons. C'est ça le vrai partage, non ?:)).
Je suis ravie que tu aies apprécié mon poème et je t'en remercie.

Hananke : Venant de vous, un beau compliment.
Que vous aimiez le 6ème vers me conforte dans ce que je ressens et ce que j'ai expliqué plus haut.
Pourquoi la dernière hirondelle ? Je ne sais pas moi-même, ça m'est venu comme ça et quant à la petite mort, on peut évidemment penser à la jouissance physique mais ce n'est pas ça ; pour tout dire sans trop en dire, il y a dans le texte certains vers qui me sont très personnels, afférents à un vécu de santé très récent, des choses que j'avais besoin d'exprimer pour m'en détourner et c'est chose faite.
Merci à vous

Troupi
 : J'adore votre commentaire. Que tout cela est joliment et délicatement  exprimé! C'est vrai ; qui ne fondrait pas de plaisir en lisant que son écriture se déroule nonchalamment telle la danseuse qui déroule sa robe rouge ?
Idem pour les « sonorités langoureuses ». parce que c'est exactement ainsi que je les souhaitais. Merci Troupi, je suis contente que cette lecture vous ait plu.

Coucou Brume : c'est vraiment très élogieux de ta part. Le principal pour moi est de savoir que tu as pris du plaisir à la lecture d'abord, et que sont arrivées en toi toutes ces émotions que tu décris si bien. Même si tu n'étais pas allée découvrir le ballet, tu aurais, je n'en doute pas, nourri ton imaginaire tout aussi bien avec ce qui n'a pas de modèle et qui relève de ton imagination et de tes sensations. Parce que, étant toi même poète, tu as en toi cette sensibilité qui ouvre la porte aux visions, aux fables, aux rêves...

jfmoods
 : comme toujours, vous me faites cadeau d'une belle analyse tout habitée de finesse et pointant peut-être des éléments que je ne soupçonnais pas moi-même...
Et c'est tant mieux. Car cela me fait toucher du doigt des horizons que je n'aurais pas entrevus.
Quant aux échos des allitérations, j'avoue que c'est mon pêché mignon, une perpétuelle recherche quand j'écris.
Je vous remercie en tout cas d'avoir fait le rapprochement avec l'univers musical de Wim Mertens, que je retrouve avec bonheur et avec émotion.

Ithaque : je suis d'accord, qu'y a t-il de plus important pour faire apprécier la beauté de la langue poétique que la musicalité de la phrase, un vocabulaire foisonnant, riche d'allitérations ou de rimes intérieures ? Je m'y essaie, pas toujours au mieux sans doute, mais ça compte beaucoup pour moi.
Cela dit, ce travail de ciselage que vous appréciez, c'est bien le même qui émaille vos textes, comme le récent «  Pomme au compotier » ou votre « Sombra y luz » que j'ai également beaucoup aimé. Je le reçois donc comme un compliment d'orfèvre. Merci à vous.

Emilia : « Poésie du mouvement », oui c'est bien ça et c'est une jolie formule pour définir la danse.
Vous aussi avez été séduite par le jeu des sonorités et je m'en réjouis (j'ai lu une fois que la poésie était la dissolution des mots en sons).
Merci de votre passage et merci d'avoir partagé votre ressenti.




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Contribution du : 21/01/2018 15:02
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : "The red dress" remerciements
Maître Onirien
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Bonjour Sodapop
et merci d'être passé, pas si tardivement, pour me lire. Je suis contente que tu aies apprécié d'entrer dans un univers qui t'es moins connu.
Pour te répondre, je n'ai pas eu l'ambition de conter quoi que ce soit, ni 3ème âge, ni maternité, ni rien d'autre mais juste de faire partager un ressenti, sorte de mélange de ce que cette danse peut provoquer en moi et de choses très personnelles, et surtout d'inviter chacun à se laisser emmener par ses propres émotions. Que tu y aies été sensible me fait grand plaisir.

Louis : merci à vous aussi car votre commentaire est à lui tout seul un poème, sensible et imagé, et votre analyse une merveille de finesse.
Comme si rien ne pouvait échapper à votre oeil, à votre sensibilité et à votre intelligence. Vous saisissez comme personne la symbolique derrière les choix d'un auteur, choix d'écriture, choix demots, choix de couleurs, choix de direction...
Et en plus, vous m'avez indiqué des chemins qui m'étaient restés invisibles et que j'ai envie d'explorer avec enthousiasme. Comme ce "remords-re-mort".
Alors pour tout cela, merci infiniment.


Contribution du : 24/01/2018 08:59
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