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Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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consigne de maelle:
partant du texte d'auteur publié "papier" ci-dessous, vous pouvez en modifier, le style, le sens, changer tout ou partie
Citation :

- Vous verrez, ce n'est pas du tout ce à quoi vous vous attendez.
le notaire expliqua que l'immeuble était classé monument historique et que des vieux sages de la renaissance l'avaient habité, il ne se rappelait plus qui...
Ils prirent l'escalier, débouchèrent sur un couloir sombre où le notaire tâtonna longuement, actionna en vain un bouton avant de lâcher
- ah zut! ça ne marche pas.
Ils s'enfoncèrent dans les ténèbres, palpant les murs à grand-bruit. Lorsque le notaire eut enfin trouvé la port, l'eut ouverte et eut appuyé, cette fois avec succès sur l''interrupteur électrique, il vit que son client avait une mine décomposée.

- Ca ne va pas, Monsieur Wells?
- Une sorte de phobie, ce n'est rien.
- La peur du noir?
- C'est cela, mais ça va déjà mieux

Ils visitèrent les lieux. c'était un sous-sol de deux cent mètres carrés. bien qu'il n'ouvrit su l'extérieur que par de rare soupiraux, étroits et situés au ras du plafond, l'appartement plut à Jonathan. Tous les murs étaient tapissé d'un gris uniforme, et il y avait de la poussière partout... mais il ne fallait pas faire le difficile.


consigne pour participer dans le forum:
- à moins que vous n'ayez reconnu ce passage, vous ne devez pas en chercher l'auteur ou l'oeuvre originale sous peine de nuire à votre spontanéïté
- votre participation, aussi longue soit-elle, ne peut prendre plus d'un message

Contribution du : 22/03/2008 03:42

Edité par philippe le 22/3/2008 4:08:54
Edité par Pat le 22/3/2008 12:59:13
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
Maître Pat de Velours
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Je montre l'exemple, comme me l'a demandé Philippe... Mais ce n'est qu'un copié/collé :

Rien n’avait filtré. Pas même un entrefilet dans le journal local. Pourtant… N’avait-il pas oublié un détail… le détail qui ferait tout basculer.
Au début, il avait reconstitué la scène. Méthodiquement. Sous tous ses angles.
Il se revoyait accomplir chaque geste qui avait conduit à…
Puis, sans s’en apercevoir, il s’était progressivement éloigné de la scène. Dissocié de son corps, il avait alors pu l’observer avec détachement… comme un double familier et étranger à la fois. Ça l’avait aidé, à coup sûr !
Il aurait presque oublié…

Dix ans après, il ne gardait de l’événement que l’image floue d’une chambre banale, comme toutes celles qu’il avait occupées par la suite.
L’immeuble ne lui avait d’abord rien rappelé de particulier. Et puis, tout à coup, sans qu’il l’eût prévu, la scène avait envahi son esprit, avec une précision jamais atteinte. Comme éclairée d’une lumière crue. Pas une ombre pour dissimuler l’horreur. Même les cris de la victime lui revenaient.
Il avait cherché à fuir, son réflexe habituel. Mais il n’avait pas pu. Un désir impérieux de revenir là-bas. Revoir une dernière fois cet endroit. Une seule fois.

Il fallait faire vite avant que la vente l’empêche d’accéder à l’appartement.

Il écoutait le notaire d’une oreille distraite.

- Vous verrez, ce n'est pas du tout ce à quoi vous vous attendez.

La phrase l’aurait presque fait sourire… en d’autres circonstances.
Le notaire expliqua que l'immeuble était classé monument historique et que des vieux sages de la renaissance l'avaient habité, il ne se rappelait plus qui...
Ils prirent l'escalier, débouchèrent sur un couloir sombre où le notaire tâtonna longuement, actionna en vain un bouton avant de lâcher

- ah zut ! ça ne marche pas.

Ils s'enfoncèrent dans les ténèbres, palpant les murs à grand-bruit. Lorsque le notaire eut enfin trouvé la porte, l'eut ouverte et eut appuyé, cette fois avec succès sur l'interrupteur, il vit que son client avait une mine décomposée.

- Ça ne va pas, Monsieur Wells ?
- Une sorte de phobie, ce n'est rien.
- La peur du noir ?
- C'est cela, mais ça va déjà mieux

Ils visitèrent les lieux. C’était un sous-sol de deux cent mètres carrés. Bien qu'il n'ouvrît sur l'extérieur que par de rare soupiraux, étroits et situés au ras du plafond. Tous les murs étaient tapissés d'un gris uniforme, et il y avait de la poussière partout... Rien ne semblait avoir changé.

Un seul détail manquait.
Il se serait presque attendu à revoir le corps disloqué de Nathalie…

Contribution du : 22/03/2008 14:21
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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ce n'est donc pas une histoire à poursuivre:
votre message sera une autre version basée sur le tout premier message de ce topic

Contribution du : 22/03/2008 15:02
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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-Voyez, c'est exactement ce à quoi nous nous attendions.

Le balafré expliqua que cette ruine constituait sans doute le meilleur endroit pour accomplir leur funeste dessein, il l'avait déjà visitée du temps où elle avait encore des carreaux aux fenêtres. Ils gravirent l'échelle à toute vitesse et parvinrent dans une pièce irradiée par la lumière du soleil. Au dessus d'eux, une ouverture pratiquée par un obus de gros calibre laissait passer les rayons meurtriers de l'astre. Le balafré farfouilla dans sa poche pour en extraire un écran total, il pressa le tube.

-Ah zut ! ça ne marche pas !

Et ils s'enfonçèrent un peu plus dans ces lieux sordides ; de grosses auréoles de sueur se dessinaient sur leurs uniformes. Le balafré, après avoir trituré son tube de crème solaire indice 50 pendant quelques minutes, réussit enfin à en faire jaillir le liquide blanchâtre. Il enduisit le visage de son compagnon, qui avait commençé à rôtir. Ce dernier avait une mine de deterré.

-ça ne va pas, Monsieur Wells ?
-Non, je me demande pourquoi je suis venu ici alors que...
-Que vous êtes allergique au soleil !
-C'est cela, mais ça va déja mieux.

Ils explorèrent les lieux. C'était au dernier étage d'un immeuble laissé à l'abandon. Les combats ravageurs qui avaient sévi dans le quartier y étaient pour quelque chose. Les murs étaient criblés d'impacts de balles et il y avait de la poussière partout, mais il ne fallait pas faire les difficiles.

Combien de temps pourraient-ils se cacher là-dedans ? Leur mission n'était-elle pas un véritable suicide ? Pour le moment, ils essayaient de ne pas trop y penser.

Jonathan fixa longuement la photo de sa fille tandis que le balafré avait déjà commençé à assembler son fusil à lunette.

Contribution du : 22/03/2008 16:26
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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mon exemple à moi
Citation :

Florence, le 15 mars 2008
Jonathan Wells est venu de Londres pour prendre possession de l’héritage que lui a laissé son père.
Cet après-midi, il visite une maison dont il n’a découvert l’existence qu’à l’ouverture du testament.
- Vous verrez, ce n’est pas du tout ce à quoi vous pourriez vous attendre dans ce genre de quartier ; l’avait averti le notaire. L’immeuble est classé monument historique. De vieux sages de la Renaissance l’ont habité. Il semblerait que vous soyez le descendant par la branche paternelle de votre mère.
Après un dédale de ruelles, ils pénétrèrent dans une cour au bout de laquelle ils passèrent une porte basse. Ils prirent l’escalier et débouchèrent sur un couloir sombre.
Le notaire tâtonna à la recherche de l’interrupteur. Il l’actionna, mais en vain.
- Désolé, le courant a été coupé semble-t-il.
Ils s’enfoncèrent dans l’obscurité, palpant les murs pour se guider.
Arrivés à une porte, le notaire l’ouvrit. Il tenta sa chance avec cet interrupteur sans succès.
Il alla jusqu’à la fenêtre et tira la tenture de l’épais velours rouge. La pièce s’éclaira, le visage de Wells aussi. Il avait une mine décomposée.
- Ca ne va pas Monsieur Wells ?
- Une sorte de phobie. Ce n’est rien.
- La peur du noir ?
- C’est ça oui. La peur du noir, dit-il, heureux de ne pas avoir à donner plus d’explication.
- Rassurez-vous, plaisanta le notaire. Il n’y a aucun récit de fantôme concernant cette maison.
C’est pourtant bien d’un fantôme que Jonathan venait de croiser le regard.
Accroché au mur, face à la porte, un portrait. La ressemblance était saisissante. Sa mère se tenait devant lui, lui souriait. Belle comme dans ses souvenirs. Sa mère dans une robe du 17ème siècle…

Contribution du : 22/03/2008 17:09
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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Il était fatigué
Le voyage de neuf cent kilomètre entre Namur et Larochelle l'avait épuisé.

- Vous verrez , ce n'est pas du tout ce à quoi vous vous attendez...

Mais que raconte donc cette vieille chouette de notaire?
l'oncle Félix, en lui léguant cette bâtisse devait forcément savoir ce qu'il faisait, connaître la nature que lui, Nicolas Wells, entreprenait en parapsychologie.
Et n'eut été le coup de téléphonne de sa mère à Nancy, il aurait pu croire en un arnaque, ou une grosse blague.
Mais non, l'oncle Félix lui avait bel et bien laissé une maison de 18 pièces, vieille de 400 ans et en parfait état.
Il suivait à peine le notaire lui expliquant que l'immeuble était classé monument historique et des vieux sages de la renaissance l'avaient habité, il ne se rappelait plus qui...
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- ah zut! ça ne marche pas.

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- Ca ne va pas, Monsieur Wells?
- Une sorte de phobie, ce n'est rien.
- La peur du noir?
- C'est un peu de cela, mais ça va déjà mieux

Il n'aurait pu l'exprimer consciemment mais ces trois dernières années de recherche l'avait préparé à l'évènement. Cet évènement exactement.
Au début, ce fut une ombre floue
Le décor vague d'une pièce. à peine perçu, déjà disparu.

- Cher Maitre, je ne voudrait pas vous paraître incorrect, mais le choc du décès de mon oncle , la route,...
- Du tout du tout, Monsieur Wells, je comprend fort bien. D'ailleurs Bidis vous a préparé un plateau repas ainsi que votre chambre. Les papiers attendront bien demain.

Il ne savait qui était Bidis, mais à peine le notaire parti, il lui fut reconnaissant, qui qu'elle fut, et dévora le demi poulet, le vin et les fruits, dans un ordre dispersé.

Le soir tombait doucement. il retourna à sa voiture , pris ses instruments, les descendit à la cave.
La température chuta et la courbe du thermomètre croisa celle du magnétomètre.
Il commençait déjà à percevoir des voix.
« ...eureu... »
un son articulé? un mot?
il stoppa l'enregistrement, revint de quelques secondes en arrière, écouta mieux, filtra les bruits de fond. « Généreux ». c'était ça. Une voix de femme.
Fier de sa percée, il analysa et nota le sentiment qu'il retirait de cette pièce . De l'amour. beaucoup d'amour. Il tenta une extrapolation de la vidéo.
Les infra-rouges donnaient quelque chose. Deux personnes. L'une assise, l'autre trois pas en arrière.

Vers les trois heures du matin, il avait réussi à reconstituer une scène de trois minutes quarantes cinq. Le plus qu'il eut jamais pu obtenir.
oui, son oncle savait: Le legs était loin d'être anodin...
La scène commençait avec une voix de femme:

« vous êtes très intuitif, il n'y a pas plus généreux que Zofia »...

Contribution du : 22/03/2008 20:43
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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On remarquera au passage que Phillipe avait généreusement manipulé la consigne, puisqu'il à utilisé les deux textes proposé au lieu de n'en choisir qu'un.

Contribution du : 22/03/2008 23:09
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Re : Toi aussi tu peux jouer aux oniriades (2)
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Cet extrait là, est le tout début d'un roman que tout le monde avait lu (ou du moins commencé): "les fourmis", de Bernard Werber

Contribution du : 26/04/2008 09:12
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