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"Trame de nuit" en robe de soi |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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Qui s'est penché sur « Trame de nuit », qui sait, s'est peut-être reconnu, embarqué vers ces temps reculés, où, d'apprenti sage le jour, passe en mode mouvementé la nuit.
Ces nuits qui portent conseils, comme on dit, mais qui parfois aussi, lorsque le noir s'étale un peu trop, deviennent terrains propices aux débordements angoissants d'impressions abusives, laissant croire le tout possible. Ces nuits, où les jeux d'ombres et de lumières filtrées par une fenêtre disjointe et le vent complices, esquissent sur les murs de la chambre la folle sarabande des terreurs enfantines. Ces nuits, où sous les paupières et les lèvres closes de la raison assoupie, le jour, dans un sanglot étouffé par ce qui ne sera plus jamais, devient lâche et délivre en vrac son trop plein de remords et de regrets. Ces nuits, où sur une Terre grandiose peuplée de mystères à peines imaginables, des lendemains fabuleux fleurissent sur le marbre froid des tombes en noyant le néant d'un désespoir inconsolable... ... Un jour, il faudra que je me penche sérieusement sur ce qui me pousse à vous proposer, encore et encore, un de mes textes, alors que je reste tétanisée à l'idée de monopoliser le devant de la scène, aussi éphémère soit-elle, ne serait-ce qu'un instant. Et en même temps, je suis à chaque fois extrêmement fière et heureuse de partager avec vous ce bout du chemin. Je reviens plus tard vous remercier tous avec les mots que vous méritez. À bientôt
Contribution du : 27/09 11:05:12
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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tu as tout ton temps, mais n'attends pas la nuit " propices aux débordements angoissants "
Contribution du : 27/09 14:43:22
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Chevalier d'Oniris
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04/01/2023 11:22 De Un dimanche à la campagne
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''Pour « Trame de nuit », merci...
À vous côtoyer depuis toutes ces années, vous et tous les grands qui ont sauté du navire en cours de route, j'ai appris que se dire poète n'est pas un vilain mot. Il n'est pas non plus ce mot trop grand devant lequel on doit se prosterner béat d'admiration. C'est juste un mot qui va comme un gant à celui qui accepte de se voir offrir la vie autrement, tout simplement. Par vos commentaires pétris de bienveillance lors de mon dernier texte, vous m'avez aidée à retrouver la confiance nécessaire pour que je continue à cultiver l'envie d'écrire dans mon petit jardin sans prétention. « Trame de nuit » est une première pour moi. C'est la première fois que je me trouvais sur la scène et en même temps à côté de la scène en train de bidouiller les rouages. Il est ce que l'on pourrait appeler un poème en live. Écrit dans ma tête au moment même où il était vécu/rêvé. lors d'une de ces nuits où l'écriture s'invite par la fenêtre mouvementée. Cette nuit-là, dans mon alcôve, c'est d'abord Iris qui a ouvert les festivités. Elle, je la voulais pour héroïne, entremetteuse entre moi et le ciel. Puis, de fil en aiguille, mon encre sympathique s'étant mise à broder par le menu l'ambiance glauque qui avait envahi la pièce, elle s'est retrouvée lumineuse et bienveillante à la clôture du bal, pour passer le flambeau, en quelque sorte, d'une manière totalement inattendue... ********** Alors, oui, merci : @ Oniris, de l'avoir accueilli dans son catalogue, @ Marimay, petite fée de la maison toujours prête à rendre service, qui m'a enseigné les balises nécessaires pour mettre un texte en italique. C'est sans doute vous aussi qui avez mis au singulier mes ''brides abattues'' ? Je les voulais plurielles, car dans mon esprit, contrairement à l'expression officielle, il y en avait plusieurs à abattre. Mais, bon, rien de grave... @ tous les lecteurs de passage. J'aime toujours autant sentir vos regards anonymes frôler mes lignes, voire même s'y poser un petit bout de temps, et bien sûr, merci surtout à vous qui l'avez commenté en exprimant votre empathie avec toujours le même brio, la même bienveillance. ********** Merci : @ Myndie. Ton com en tête d'affiche, qui plus est en EL, m'a fait chaud au cœur. J'avais un peu le trac l'autre matin, comme à chaque fois en attendant la parution de mon poème. Tellement délicieux ton commentaire, qu'il me donne à penser que tu te trouvais à mes côtés lors de son élaboration, tant tu as tout saisi à tout. Savoir retranscrire avec autant de virtuosité tout ce que tu comprends d'entre les lignes, d'un poème de surcroît donc par nature plus difficile à cerner avec ses métaphores et autres artifices - moi qui suis bien incapable d'en faire autant, tu m'épates vraiment ! Tu as reconnue Iris.^^ Je l'avais convoquée en tant que messagère des dieux et déesse des couleurs. En plus, tu nous rappelles sa signification dans le langage des fleurs : espoir, foi, sagesse... Tout ce qu'il me fallait ! Cette certitude de voguer sur une même sensibilité rend nos liens amicaux encore plus forts. ********** @ Cyrill. Nous pouvons dire dès ce moment que nous deux, nous appartenons à la même famille et que nous arpentons les mêmes champs poétiques. Nos ombres et nos lumières trempant dans le même bol de soupe, même si toi, tu voles plus haut dans les nuages. Elle est pas belle la vie ? ^^ Toi aussi, tu as tout saisi à tout. Merci d'aimer cette « détresse cathédrale fardée de néant ». qui m'est chère. ^^ Pour Iris, si ce n'est déjà fait, il te faut lire ma réponse au com de Myndie, ainsi que l'analyse pointue de Louis. Elle est tellement complète que je ne saurai mieux éclairer ta lanterne. ********** @ Fanny : grâce à vous j'ai enfin pu poser un diagnostic et me suis empressée d'entamer une cure de magnésium avec infusions de camomille à la clé. ^^ Mis à part ce petit clin d’œil malicieux, vous avez aussi compris mon pressant coup de main à la détresse pour qu'elle continue de se jouer du néant. L'amour du jeu tient une place prépondérante chez moi. Jouer, cuisiner, écrire, voici pour moi quelques-uns des moyens de sauter à pieds joints dans l'instant présent en oubliant tout le reste. Je connais suffisamment le prix de ce ''manque de temps'', pour vous être sincèrement reconnaissante d'avoir pris sur le vôtre pour me laisser une aussi belle trace de votre passage. ********** @ Boutet : il s'agit bien de peurs irraisonnées qui tombent tout à coup sur cette nuit, réveillant, sans avertir personne, quelqu'un qui les maîtrisait très bien jusque là. Un poème ''Riche dans l'expression'' dites-vous. Je prends à bras le cœur votre compliment. Mon amour immense pour les mots et moi-même vous gratifions d'une gracieuse révérence pleine de reconnaissance et d'une jolie fossette au coin du sourire. ********** @ Annick : chère et fidèle Annick, si toi aussi, tu poses avec justesse le doigt sur le tram, voire le train de nuit, malgré tout l'essoufflement contenu dans cette historiette, tu dois savoir qu'il ne s'agit que d'une nuit banale (pour qui ne dort que d'un œil) où l'angoisse – ingénue coquine - a pris le dessus profitant d'un état entre veille et sommeil plutôt propice à la chose écrite. Rien d'alarmant, donc. Mais je constate une nouvelle fois combien mon écriture tumultueuse peut causer ton intranquillité vis-à-vis de mon état de santé. Ce qui veut dire sans doute (?) que je peux être pleinement satisfaite d'avoir réussi à si bien retransmettre l'ambiance inspirée par cet épisode nocturne où l'on ne ménage ni la chèvre, ni le chou. J'espère que de lire ceci t'aidera à retrouver une bonne respiration, si besoin est, maintenant que tu sais qu'Iris n'est jamais loin avec sa lumière et son espoir en bandoulière. ********** @ Geigei : Bien vu le tram de nuit ! Il s'est glissé dans mes intentions, ainsi que le drame, et même le train d'ailleurs. Trame m'ayant semblé mieux réunifier tout ce qui se passait dans ma tête en montant l'histoire. Il se trouve que j'ai pour mauvaise habitude d'écrire à l'instinct, sans prendre le temps de remonter vérifier à la source la syntaxe et tutti quanti. Mea culpa donc lorsque des imperfections se glissent sur mes lignes. Par contre ici, je ne vois pas du tout en quoi mon ''moi (je) m'empare'' pose problème, même si c'est vrai que le français n'est pas ma langue maternelle, ma langue d'origine qui me ramène toujours à l'enfance. Écrire en ''Libre sans ponctuation'' est pour moi le gage que les mots filent tous azimuts, avec leurs significations à donner le vertige se multipliant comme autant de petits bonheurs, à condition qu'on leur laisse la porte ouverte pour s'unir selon leur bon vouloir. Cela agrandit, du moins pour moi, le champ des tout possible. L'imaginaire de chaque lecteur peut ainsi se laisser-aller à exploiter d'autres horizons, le texte ne livrant plus alors une version monolithique du récit. Par exemple, ici, ''les lambeaux blancs'' que l'ont peut attribuer soit à la lune, soit à la détresse, soit encore à la nuit, enrichissent la trame selon le sujet auquel on se réfère. C'est un de mes plaisirs d'écriture lorsque les sens multiples s'affolent, mais je peux comprendre que mes explications puissent perdre plus qu'elles ne démêlent mon fonctionnement. ^^ ********** @ BlaseSaintLuc : Il est tellement évident pour moi, ce texte, que je ne vois pas qu'elles sont les images à éclairer. Mais je comprends très bien que la lumière puisse puisse faire défaut à qui n'est pas dans ma tête. Merci aussi d'avoir relevé cette fin lumineuse et pleine d'espoir. J'y tenais pour tourner la page de la nuit noire et tourmentée. ********** @ Papipoète : je me suis régalée à la rendre oppressante cette atmosphère. Alors, tu penses bien si en plus j'ai réussi à te hérisser les poils... Pourquoi ''Détresse cathédrale'' ? Et pourquoi pas, j'ai envie de répondre. En fait, je prends les images comme elles se présentent, sans réfléchir plus que ça. Celle-ci reflète entièrement mon sentiment, pour diverses raisons difficiles à expliquer en quelques mots. C'est surtout une question de ressenti, si tu vois ce que je veux dire... Tes séances quotidiennes de respiration ne peuvent pas te faire de mal. La sophrologie m'a appris comment respirer, lorsque je me suis rendue compte que je ne savais pas respirer. Et c'est vrai que la bonne maîtrise de l'''inspire – expire'' aide énormément dans de nombreuses situations. C'est fou ce qu'une bonne respiration peut remettre de choses en place. ********** @ Lebarde : je ne vous cache pas mon plaisir d'avoir réussi à vous faire kiffer (*) ce libre que j'affectionne tant. Je suppose que lorsque les images nous parlent, on arrive à oublier pour un temps, l'exigence des rimes, des contraintes, pour suivre simplement le flot de ses émotions. Vous m'en voyez ravie, et honorée par vos compliments que j'espère mériter longtemps. NB : il n'y pas d'âge pour kiffer. ^^ ********** @ Robot : tout était devant moi, je n'avais qu'à recopier. Surtout que la nuit était une complice de choix avec l'imaginaire débridé donnant à moudre à ma plume. Pourtant, il est difficile pour moi après avoir tourné cette page, de dire si j'ai vraiment vécu cette mini scène, ou si je l'ai seulement tissée de toute pièce. Comme une impression d'observer le tableau du dedans et en même temps à côté de la scène. Bizarre comme expérience et en même temps, follement jouissive. Rah, la nuit avec son cortège d'ombres vives n'a pas fini de faire couler l'encre ! ********** @ Provencao : vous avez bien lu. J'aime beaucoup votre définition de « l'ange de lumière où se manifeste la plénitude de l'être ». Le visible est souvent tout aussi difficile à mettre en lumière que le non visible. Leur lisibilité, je crois, tient davantage aux moments de grâce où ils se laissent apprivoiser, ou embobiner si l'on préfère, par un fil qui ne leur demande rien finalement. ********** @ Louis : comme toujours, ta lecture est complète et parfaite de bout en bout. Je te suis d'autant plus reconnaissante de m'avoir offert de ton temps pour une étude du texte si précieuse pour moi, alors que tu es peut-être en train de plancher sur ton futur roman. Ce roman préfiguré par ta dernière nouvelle (remember Ziggourat Babylone Blues). C'est mon petit doigt qui me l'a soufflé à l'oreille, même si parfois il se trompe, ce petit doigt... Tu me diras ? De toutes tes explications de texte criantes de ma réalité, aujourd'hui, je retiens ce passage choisi au milieu de tes lignes, Louis, comme s'il m'ouvrait la porte pour que je m'octroie le droit de respirer enfin en poète. « Il s’agit de pratiquer "l’alchimie poétique" ; avec « de la boue faire de l’or », transformer le "mal" en fleurs, respirer des fleurs nouvelles ; il s’agit de transfigurer le quotidien vécu, de sublimer ses "passions" dans une "alchimie de la douleur", mais une alchimie réussie. Inspiration expiration poétiques, dans l’art de l’écriture. Respirer en poète. » Sans oublier cette citation superbe, qui me rappelle que je suis tombée en Poésie, il y a fort longtemps, avec les Fleurs du Mal de l'inimitable Baudelaire. « Au lieu d'un haillon trop court, Qu'un superbe habit de cour Traîne à plis bruyants et longs Sur tes talons Écrivait Baudelaire dans "À une mendiante rousse" » ********** Merci encore à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures (les vôtres, les miennes, les autres... ) Cat
Contribution du : 30/09 11:00:48
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Citation :
Cat : Voilà qui est fait. Je m'endormirai ce soir délesté de mon inculture Iris/Hermes-tique. Citation : Nous pouvons dire dès ce moment que nous deux, nous appartenons à la même famille et que nous arpentons les mêmes champs poétiques. Nos ombres et nos lumières trempant dans le même bol de soupe, même si toi, tu voles plus haut dans les nuages. J'avoue, je chaparde des nuages de lait pour édulcorer mon bouillon. Quand on rentre des champs poétiques où nous avons ensemble gardé les vaches et écouté leur chant, on peut se considérer comme frangin/frangine, c'est vrai. Encore bravo pour ce beau texte qui m'a ébranlé à la première lecture. Et je suis fier et content de t'avoir reconnue immédiatement en EL
Contribution du : 30/09 16:33:51
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Maître et Talons |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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25/06/2016 00:27 De Rouen
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Citation :
Bonsoir chère Catelena, Ton retour sur mon commentaire est apaisant de par son contenu mais aussi de par sa forme, son style. Il contraste avec les tourments de la nuit. Tu as dû l'écrire en plein jour, baignée de la lumière du soleil.😉 Je suis rassurée. Pour ma part, je n'aime pas la nuit pour sa noirceur, son silence. C'est à ce moment là que des idées flippantes peuvent faire leur apparition dans mon cerveau pris au dépourvu et au piège... Mais contrairement à toi, elles ne sont pas source d'inspiration. Je reste terre à terre et les différentes couches qui composent mon moi et mon surmoi, si tant est qu'il y en est, sont plates, sans aucune profondeur. Oui, ton poème est angoissant. Bravo d'avoir suffisamment de recul pour écrire ce que tu ressens. Tes angoisses sont source d'émotions que tu sais si bien retranscrire. Tu les redistribues, sous une forme éminemment poétique comme autant de trésors. Au plaisir de te lire. 🐱
Contribution du : 30/09 19:35:46
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Un mort-vivant est un oxymore alors qu'un occis mort est un pléonasme. |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Chevalier d'Oniris
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Coucou, Papipoète, Cyrill, Annick
Je va reviendre sous peu pour rebondir sur vos retours sympas. Tout le plaisir sera pour moi. Là, il faut que je file rattraper (un peu) de mon retard sur les commentaires. Soyez sages en attendant... Cat
Contribution du : 01/10 12:56:57
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
Ah bah non, je n'ai pas de quoi t'épater! Je t'en sais capable toi aussi; j'exprime juste un ressenti profond, ce qui m' attirée (ou parfois ce qui m'a déplu), et puis surtout, j'aime "écouter chanter" le poème et puis disséquer, chercher la petite bête, les sens et les non-sens, tout ce qu'il me semble comprendre en filigrane (parfois je me plante évidemment) et tout ça, ça fait un commentaire. C'est tout à fait personnel, mais c'est beaucoup plus intéressant que de dénicher des hiatus, des césures mal placées ou autres erreurs de prosodie. En tout cas, encore une fois bravo pour ton poème si vibrant de sensibilité; tu as raison, on est sur la même longuer d'ondes!
Contribution du : 01/10 16:29:28
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Citation :
Ah oui, mais ne tarde pas trop quand même! Je n suis pas sûre que ces trois là restent sages bien longtemps
Contribution du : 01/10 16:30:57
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Chevalier d'Oniris
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* T'inquiète, Papipoète, (#2) je les aurai un jour, ces nuits propices à..., je les aurais ! ^^
* Cyrill, tu dis : "Je m'endormirai ce soir délesté de mon inculture Iris/Hermes-tique." Veille cependant à en garder toujours un brin de côté, de ton inculture. C'est elle qui nous maintient en éveil. Le jour où la curiosité s'éteint, c'est nous qui nous éteignons avec elle. Conseil d'une frangine. ^^ * Cyrill, tu dis encore : "J'avoue, je chaparde des nuages de lait pour édulcorer mon bouillon. Quand on rentre des champs poétiques où nous avons ensemble gardé les vaches et écouté leur chant, on peut se considérer comme frangin/frangine, c'est vrai." C'est beau, ça, des nuages de lait pour édulcorer ton bouillon ! Moi, en presque auvergnate par une alliance qui m'en a appris les vertus, je l'édulcore au chabrot. Je te rappelle que c'est durant les vacances que nous gardons les vaches ensemble dans les champs poétiques remplis de bleuets et bordés de coquelicots. Ce qui fait que nous sommes plutôt cousin/cousine. Mes frangins, eux, n'ont pas vraiment la fibre poétique. Merci encore, pour tout, et surtout aussi pour partager ta bonne humeur si pleine de vie. Viva la vida ! Youpie !... * Annick, tu dis : "Tu as dû l'écrire (ton retour sur commentaires) en plein jour, baignée de la lumière du soleil.?" Oui, en effet c'est en plein jour, baignée de la lumière d'un beau et chaud soleil de septembre. Ma parole, tu as un don d'extra-lucide, Annick ! * Annick, tu dis encore : "Pour ma part, je n'aime pas la nuit pour sa noirceur, son silence. C'est à ce moment là que des idées flippantes peuvent faire leur apparition dans mon cerveau pris au dépourvu et au piège..." Je crois savoir de quoi tu parles. Brrr... Heureusement, elle n'est pas que ça. Longtemps elle a été un refuge pour moi. Celui d'une grande liberté, où, délestée des obligations du jour je pouvais user des heures à ma guise sans rendre de compte à personne, hormis au manque de sommeil, pardi ! Merci Annick, pour tes jolis compliments que je prends comme un véritable trésor. * Myndie tu écris : "j'aime "écouter chanter" le poème et puis disséquer, chercher la petite bête, les sens et les non-sens, tout ce qu'il me semble comprendre en filigrane (parfois je me plante évidemment) et tout ça, ça fait un commentaire. C'est tout à fait personnel, mais c'est beaucoup plus intéressant que de dénicher des hiatus, des césures mal placées ou autres erreurs de prosodie. " Ce n'est pas mon trip non plus de chercher à dénicher les erreurs. Comme toi, j'aime plutôt ''écouter chanter'' le poème (c'est bien dit, ça !). C'est après, lorsqu'il faut démêler l'écheveau pour retranscrire tout ce que tu as cru comprendre dans ce poème que les choses se corsent pour moi. Alors que chez toi, tout semble juste dans tes propos. Cette faculté que tu as de dérouler l'histoire comme si tu y étais. Bref, tu m'épates. Un point, c'est tout ! ^^ Au fait, à quand le plaisir de lire un nouveau poème de Myndie ? À tous
Contribution du : 02/10 10:26:43
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî) |
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Re : "Trame de nuit" en robe de soi |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Au fait, à quand le plaisir de lire un nouveau poème de Myndie ? Une pétition ? Des menaces ? Pour les bleuets et coquelicots, je les laisse poétiser à nouveau quelques blés libertariens. C'est tellement joli que ça se passe de l'écrire en vers. Toujours aussi bavardes, les filles Comment ça, moi ?
Contribution du : 02/10 10:41:00
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