J'ai rajouté une strophe de plus, je suppose que c'est possible comme en villanelle ou dans plein de formes ?

L'été m'a tiré par la taille
Il a traversé la fenêtre
Joie sans fin après peur sans aie

L'été m'a tiré par la taille
Hors de la maisonnette en paille
Nous avons soufflé le mal-être

L'été m'a tiré par la taille
Allons danser nos retrouvailles
Écouter les oiseaux champêtres

L'été m'a tiré par la taille
Vivons un instant sans paraître

Bien sûr que c'est possible
C'est une forme inventée en 2014, exprès pour Oniris
et qui ne demande qu'à être améliorée

J'ai lu le tout début pour savoir de quoi il s'agissait, au moins ^^
Et certains m'ont beaucoup plu. On sent le côté mécanique de mes vers, ça viendra avec l'habitude.


La musique écoute le fleuve
Descendre sans fin à Paris
Monte avec lui faire peau neuve

La musique écoute le fleuve
Vois-tu les hommes qu'on abreuve
D'alcool et de jeunes souris

La musique écoute le fleuve
Et chante pour les sans-abris

Le trionirien à quatre strophes c'est comme les trois Mousquetaires qui étaient quatre, appelé à devenir célèbre. Bravo placebo !

Merci Arielle ! J'ai vu que vous aviez été plusieurs à coller deux trioniriens à la suite, idée à reprendre également :)

La poésie sans prétention me va très bien :p


La nuit tombe, la chaleur part
S'émietter en occident
Dans ma poitrine cuit le lard

La nuit tombe, la chaleur part
Hey petit gars viens il est tard
Bois la vie, souris de tes dents

La nuit tombe, la chaleur part
Le lit est doux car tu m'attends

Autant profiter de l'inspiration (ou envie) quand elle est là :D

Pour rebondir sur tes propos Arielle :

Un pour tous, tous pour un, bataillant pour le roy
Déjouant les complots de Richelieu l'infâme
Ils buvaient et jouaient sans le sou ni la loi

Un pour tous, tous pour un, bataillant pour le roy
Accourant pour les femmes, y perdant toute Foi
Ils éclairent le ciel, étoiles de Paname

Un pour tous, tous pour un, bataillant pour le roy
L'histoire se répète, vingt ans plus tard le drame


Et des choses moins gaies :

Mes doigts s'égaraient dans
Tes cheveux, je tirais
Et tu jouissais, cédant

Mes doigts s'égaraient dans
Les rouages à dents
De pouvoir qui nous trait

Mes doigts s'égaraient dans
Un mouchoir, je pleurais


Et

Viens vers moi la catin
Qui trousse sur la table
Viens manger dans ma main

Viens vers moi la catin
Glissons jusqu'au matin
Sur tes hanches de sable

Viens vers moi la catin
Elle était formidable

(La fin est plus compréhensible si on connaît la chanson de stromae).

Ça mène à des pensées bizarres la poésie :p Une remontée de la littérature du 19eme dans ma tête ?

Ah bah Placebo, ça vous réussit la poésie ! belle inspiration, je n'en ferai las pas autant mais je me jette allez

Je mets la main à la pâte,
m'engage à fond les ballons,
milite au nez des Carpates

Je mets la main à la pâte,
ma toujours chaude patate
la pâte de mes crayons

Je mets la main à la pâte
m'embrouille dans mes passions

Rentrée des classes à Erbil
mais l’école n’ouvrira pas
on l’a convertie en asile

Rentrée des classes à Erbil
mais dans l’école de Nabil
on déroule des matelas

Rentrée des classes à Erbil
Nabil se rêve Peshmerga

Merci Arielle pour ce Trionirien tristement d'actualité

Il a dix ans Nabil
la guerre est tout ce qu’il connait
mais il ne rêve pas d’exil

Il a dix ans Nabil
et dans son pays en péril
il voit débarquer le Français

qui vient lui parler de la paix
il a dix ans Nabil
et crache aux pieds de ce benêt

confit de promesses stériles
c’est des armes qu’il espérait