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1 Utilisateur(s) anonymes
Un certain art de vivre |
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Onirien Confirmé
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Ô toi qui souhaiterais lire Art de vivre et qui n'en as pas eu le temps, parce que tu travailles, parce que tu profites de vacances bien méritées ou que sais-je encore : c'est ton jour de chance. Expressément pour toi, je vais attendre un peu pour répondre de manière détaillée à tous les commentateurs, pour que cela ne te gâche pas, par anticipation, les effets du texte. Mais n'abuse pas non plus de tes privilèges : je reviendrai bientôt répondre à socque, carbona, hersen, plumette, MissNeko, vendularge et Personne que je remercie d'ores et déjà. Et peut-être te répondrais-je aussi si tu commentes entre temps...?
Contribution du : 15/08/2016 11:38
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Re : Un certain art de vivre |
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Visiteur
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Jolie verve (et sans allusion aucune ) mais j'ai envie de vous répondre, gentiment, et vous, qu'attendez-vous pour commenter les copains ? Sauf erreur de ma part, il me semble que vous êtes bien avare de paroles. Nous sommes sur un lieu de partage mon ami.
Cependant, magnanime, m'en vais aller porter un jugement sur votre érectilité littéraire.
Contribution du : 15/08/2016 17:50
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Re : Un certain art de vivre |
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Organiris
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C'est vrai, on ne peut pas donner tellement tort à Jano : vous ne commentez pas beaucoup
Cordialement quand même, hersen
Contribution du : 15/08/2016 18:13
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Re : Un certain art de vivre |
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Onirien Confirmé
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Merci pour cette petite mise au point.
Oui, il est vrai que je commente peu ces temps-ci. J'ai commenté un peu plus d'une quinzaine de textes depuis un mois et demi, c'est à dire depuis que je suis membre d'Oniris, j'en ai par contre lu davantage. Bien à vous (deux), Jean
Contribution du : 16/08/2016 00:12
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Re : Un certain art de vivre |
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Organiris
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Moi, j'ai jamais su combien ça voulait dire, beaucoup.
Et puis je n'ai pas beaucoup l'occasion d'utiliser l'émoticone rouge et je l'aime beaucoup celui-là. Mais je pense que vous me pardonnez cet abus d'utilisation que je reconnais. J'essaierai de le caser ailleurs. Et merci de vos contributions sur le site Cordialement, hersen
Contribution du : 16/08/2016 01:51
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Re : Un certain art de vivre |
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Visiteur
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Citation :
J'ai commenté un peu plus d'une quinzaine de textes depuis un mois et demi Mais c'est très bien ! Du coup je suis confus, je ne les ai pas vus passer. À ma décharge j'étais en vacances durant cette période. J'arrête de vous embêter avec ça, nous attendons votre explication de texte avec impatience .
Contribution du : 16/08/2016 09:04
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Re : Un certain art de vivre |
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Onirien Confirmé
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Merci tout d'abord à tous ceux qui ont permis la publication de cette nouvelle, et donc en particulier aux lecteurs du groupe lecture, puisque le texte est ici grâce à eux. Merci à tous les commentateurs qui ont pris le temps de le lire et de donner leurs impressions.
Je vais tenter d'évoquer les principales facettes de cette courte nouvelle au travers de vos commentaires. socque : je suis content que le texte vous ait bien plu dans l'ensemble. Je comprends votre bémol quant à la fin. Je souhaitais mettre en scène, comme l'a justement relevé vendularge, un récit tragique, ou plutôt à la lisière entre le tragique et le comique. J'aime porter mon attention sur les petites histoires, ancrées dans la banalité, une banalité un peu sinistre : un couple qui bat de l'aile, un homme qui cherche à trouver à sa vie une « transcendance », qui se nourrit d'illusions pour éviter de sombrer etc... Mais j'ai à cœur de mêler à cela un décalage d'écriture, j'en reparlerai sans doute un peu plus loin. Bref, cette fin était logique pour moi puisqu'elle poussait plus loin le drame et le ridicule : la mort et la bandaison, qui plus est une ultime bandaison devant sa femme qui ne la connaissait plus. Et puis pour la « bandaison triomphale » que vous décrivez eh bien oui, en effet, j'aime insister sur cette préoccupation masculine, stéréotypée mais toute à fait présente dans la vie, que ce soit directement ou indirectement. Merci encore pour votre commentaire. carbona : vous avez été moins séduite par cette histoire et son traitement. C'est vrai qu'il y a dans ce texte une certaine linéarité d'écriture et je comprends le souhait que vous avez eu de trouver de petites fantaisies supplémentaires. Je ne voulais pas trop alourdir cette nouvelle et me suis contenté de suggestions et sous-entendus qui sont tout de même nombreux ;) Mais je respecte votre point de vue et vous remercie beaucoup d'avoir lu et commenté ce texte en espace lecture. hersen : bon eh bien j'ai beaucoup aimé votre commentaire... Il décrit bien la taquinerie qui m'a habité à l'écriture, le maquillage d'un tabou en art (qui, en plus de me permettre cette mauvaise foi complice avec le lecteur, dépeint cette transcendance recherchée par le personnage pour échapper à ses angoisses de vie). Ne rien prendre au sérieux, comme vous le dîtes bien, est pour moi une manière de trouver une certaine richesse dans la distanciation. Merci pour vos compliments sur l'écriture. Et j'ai aimé aussi votre description de cette situation de prise en étau du lecteur (prude ou dévergondé?). L'humour de votre commentaire et sa pirouette finale m'ont séduits et collent au ton du texte. Merci encore. plumette : je vous remercie pour votre bilan général positif, soulignant notamment la non-vulgarité du texte comme beaucoup de commentateurs, ce qui était effectivement un défi et je suis content que vous le trouviez réussi. Merci aussi pour le passage que vous citez, l'ayant aimé. J'en viens à vos deux réserves : le personnage de Gisèle et la fin. Pour ce qui est de la chute, j'ai déjà un peu répondu plus avant. C'est effectivement une ultime pirouette, on peut le dire, mais qui me semblait servir le drame en toile de fond de ce texte autant que le caractère comique ; c'était un moyen de les réunir. Gisèle est très caricaturale, oui. Elle est un peu un faire-valoir au propos. Mais, au fond, ce ne sont jamais que deux personnages perdus, qui rafistolent leurs désillusions pour tenir. L'accent est mis sur monsieur, mais une autre histoire aurait pu décrire madame et ses névroses, ses moyens de s'en sortir ou pas. Merci beaucoup pour le temps accordé à cette nouvelle. MissNeko: désarçonnée par le précédent texte, vous vous êtes plus retrouvée en celui-ci (je dis cela en tout bien tout honneur bien entendu!) et j'en suis content. Vous avez apprécié également la chute, les avis des commentateurs sont partagés sur celle-ci, c'est intéressant. Bon, c'est sûr que le sol du salon rendra difficile la pousse de la mandragore ;) J'arrive à vous dans ce forum et j'ai déjà bien parlé de plusieurs choses que vous évoquez : la vulgarité absente, la bandaison délicate et raffinée (j'aime pouvoir écrire et lire cela)... Ah, votre terme d' « odyssée » pour désigner cette histoire me plaît, c'est ce que je cherche aussi à faire : porter le quotidien vers « l'extraordinaire », cela le met en valeur autant que ça le ridiculise. Alors merci beaucoup pour vos mots sous ma nouvelle et à bientôt ! vendularge : oui, cette bandaison tous azimuts relève quelque part de la pathologie, mais c'est un moyen comme un autre pour échapper à ce quotidien difficile à supporter, terne et décevant. L'homme aurait pu de la même manière avoir une addiction au jeu, une passion dévorante pour une autre chose qui l'accapare. Mais le choix de la bandaison me permettait d'instaurer plus de décalage je crois. La petite Mélissa aurait bien sûr cessé de fasciner l'homme en quelques temps, peut-être même en beaucoup moins de temps que 15 ans. Mais c'est justement cela qui m'intéresse, cela souligne l'absurdité de la recherche masculine, une nouveauté, un fantasme qui dès qu'il se concrétise disparaît. C'est aussi beaucoup de cette difficulté dont parle ce texte. Je vous remercie d'avoir souligné, à ce titre, le caractère triste voire tragique de la nouvelle, et la recherche de sens du personnage parmi ces bandaisons. Votre commentaire complète bien la palette de ce qui a été dit et m'a intéressé, merci beaucoup d'avoir commenté. Personne : je dois vous avouer que votre intervention m'a quelque peu décontenancé. C'est vrai que le récit est centré sur l'homme, et s'épanche sur ses malheurs. On parle moins de ceux de la femme alors qu'ils sont tout aussi dramatiques, et différents. Mais mon but n'était pas de minimiser sa souffrance ou de donner crédit à une thèse qui vanterait l'exploitation ou l'accessoirisation de la femme, il s'agissait seulement de donner la parole (sans la donner d'ailleurs) à un des deux personnages, qui n'est ni trop jugé, ni trop épargné en réalité. Mais votre réaction, qui me semble épidermique et que je respecte bien évidemment, est vraiment intéressante au milieu des autres commentaires. Merci d'avoir donné votre ressenti. Je souligne au passage votre finesse, votre élégance visibles au travers de votre abstention d'appréciation, cela vous honore. Jano : merci pour votre passage et votre commentaire. Je commence à avoir discuté de nombre d'aspects de cette nouvelle et vous trouverez peut-être des choses qui peuvent faire écho à ce que vous avez écrit. Je ne prétends pas vouloir prendre place sur le podium des plus originaux. Ce qui m'intéresse ici, c'est ce mélange entre le tabou (relatif, mais qui permet d'installer ce jeu avec le lecteur), l'humour, le drame ordinaire etc... Pour les sauts de paragraphe, je vous comprends aisément : j'ai moi-même quelque peu hésité concernant la mise en page. Au sujet des raccourcis abrupts, il me faudrait un exemple pour pouvoir vous répondre. Je vous remercie pour ce commentaire. stony : je suis content que vous soyez passé, nous avions eu d'intéressants échanges via le forum de Dentifrice. Et je suis quelque part content également du contenu de ce commentaire, qui fait montre de votre intégrité intellectuelle, vous étiez un défenseur du précédent et aimez beaucoup moins celui-ci (et c'est déjà très bien qu'un des deux vous ai plu, j'en suis ravi). Nous ne sommes bien sûr pas d'accord à propos de cette nouvelle, je ne vais pas chercher à vous convaincre. Je trouve tout de même un certain intérêt stylistique à ce texte, dans la formulation, les parallèles, le contraste entre le ton de la description et son objet, l'impact de certaines phrases... Mais, et je finirai là-dessus car on ne peut mieux dire pour terminer cette description de texte et qu'il est toujours bon de conclure par une boutade, il est parfois intéressant que les avis divergent (oui, je sais, bon...).
Contribution du : 16/08/2016 22:18
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Re : Un certain art de vivre |
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Maître des vers sereins
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Je passe juste pour faire l'odieuse balance, car en commentant 15 nouvelles en un mois et demi, on accède à l'espace lecture...
C'est de l'humour, hein, mais c'est aussi un truc pour montrer patte blanche dans le monde onirien, pour étoffer le petit tableau sous le pseudo en forum. D'ailleurs, pas de chichi ni de secret, vous avez officiellement commenté 10 nouvelles et 2 poésies : http://www.oniris.be/modules/hits/eval.php Monsieur le numéro 381 à l'heure où je rédige ce message. Plus sérieusement, c'est pas mal du tout pour quelqu'un d'inscrit depuis moins de deux mois, faudrait peut-être pas trop secouer le pauvre bananier des lecteurs de nouvelles qui n'a pas tant de noix que ça ! cocotier, je voulais écrire cocotier... Bon, chacun aura compris la métaphore, je vais pas faire un sonnet non plus. et bravo pour la petite histoire, encore !
Contribution du : 16/08/2016 22:44
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Un Fleuve |
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Re : Un certain art de vivre |
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Onirien Confirmé
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Bon, soyons juste, même si cela me fatigue d'avance d'avoir à me justifier, mais mon honnêteté me pousse à le faire.
Je n'ai pas commenté 10 nouvelles et 2 poésies ; c'est ici le résultats des EVALUATIONS. Il faut y ajouter mes commentaires sans évaluation : - "Vous êtes ici" de in-flight - Au disparu de Alice - Près de nos îles de Lulu Nous sommes donc à 15 commentaires, chacun peut vérifier en allant sous les textes que je mentionne (pour ceux qui veulent perdre un peu de temps, mais après tout pourquoi pas). Le seul point positif, c'est que je cite ici des textes qui valent lecture et si certains des lecteurs de ce forum ne les ont pas lus, je les leur recommande modestement.
Contribution du : 16/08/2016 23:03
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Re : Un certain art de vivre |
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Onirien Confirmé
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Merci à David : je trouve votre analyse très juste, un bon résumé de ce texte. Oui, j'ai une affection pour ces anti-héros, ces gens ordinaires et leurs travers.
"les personnages féminins sont bousculés mais s'en tirent mieux que le héros au final (ou presque, il y a quand même une veuve, des orphelins, snif... )" dites-vous très justement. Tous sont égratignés, les personnages féminins sont plus abruptement secoués peut-être mais j'ai la sensation qu'au final je ne porte pas de jugement particulier : on voit leurs errances, leurs excès, leur "souffrance". Mais toujours derrière le voile de l'humour. J'aime beaucoup que vous parliez aussi de cet "art de la fugue", je suis assez d'accord avec vous quant à cette description. Merci encore de venir lire mes textes et de les commenter, c'est toujours très intéressant.
Contribution du : 16/08/2016 23:18
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